Presse et "non événements" ...
Posté : 12 nov. 2015, 07:18
Je ne suis pas enclin à dénigrer ipso facto le pouvoir classé quatrième que recouvre le mot presse ; il m'arrive d'ailleurs de regretter de ne pas m'être dirigé vers cette vocation. Je pense, un peu tard, que le métier m'aurait convenu !
Cependant, il est des jours où les journalistes, toutes presses confondues, hérissent ce qui me reste de poils.
Le dernier bruit de tambour en date intéresse le djihadiste qui voulait attaquer la base de navale de Toulon.
Voilà mon résumé de son édifiante épopée remise à sa juste place :
Hakim Marnissi, c'est son nom, dans sa grande simplicité d'esprit, se convertit un jour à l'Islam radical ce qui lui vaut le grand honneur assez commun d'être inscrit en bonne place, avec quelques-uns de ses coreligionnaires, sur le fichier dédié aux dangereux terroristes. Jusque là, pas de quoi fouetter un âne.
Ce demeuré se met en tête d'aller porter son aide à "daeche" en Syrie mais de parvient pas à dégotter le billet du voyage vers ce paradis guerrier, premier échec.
Alors, n'écoutant que sa foi, l'idiot de banlieue se met en devoir de se procurer une "Kalachnikoff" (incertaine orthographe pour désigner une arme de guerre à la mode). Second échec ! Là où le moindre malfrat de Marseille réussit à s'armer jusqu'aux dents à petit prix, notre trublion revient bredouille du marché !
Troisième tentative : Il réussit ! ... à acheter un sabre en bois et proclame qu'il va, ainsi armé, attaquer les six mille hommes basés en rade de Toulon et peut être démanteler notre nationale marine. Don Quichotte à l'assaut des moulins à vents n'est plus très loin !
Bien entendu, cette glorieuse éventualité d'assaut terroriste est éventée et c'est là que la presse se déchaîne ; écrite, parlée, télévisuelle, elle va nous bassiner de l'événement à longueur de colonnes ou minutes d'information. Apparaît même sur mon écran, à mes yeux éberlués, la face de carême de notre ministre de l'intérieur alerté et amené à la rescousse pour donner plus de retentissement à la "chose".
Ainsi cette histoire qui ne mériterait que deux lignes dans la rubrique "chiens écrasés" de la presse régionale est propulsée à la une de toutes les éditions journalistiques nationales.
Je cherche un nom à ça et cherchant au fond de ma pauvre tête aux trois quarts vide j'ai trouvé : Foutage de gueule !
Aujourd'hui, j'en veux à la presse de dévoyer sciemment l'information.
C'était mon billet d'humeur, avant de retourner à plus sérieux : L'épluchage de patates pour le repas de midi !
Cependant, il est des jours où les journalistes, toutes presses confondues, hérissent ce qui me reste de poils.
Le dernier bruit de tambour en date intéresse le djihadiste qui voulait attaquer la base de navale de Toulon.
Voilà mon résumé de son édifiante épopée remise à sa juste place :
Hakim Marnissi, c'est son nom, dans sa grande simplicité d'esprit, se convertit un jour à l'Islam radical ce qui lui vaut le grand honneur assez commun d'être inscrit en bonne place, avec quelques-uns de ses coreligionnaires, sur le fichier dédié aux dangereux terroristes. Jusque là, pas de quoi fouetter un âne.
Ce demeuré se met en tête d'aller porter son aide à "daeche" en Syrie mais de parvient pas à dégotter le billet du voyage vers ce paradis guerrier, premier échec.
Alors, n'écoutant que sa foi, l'idiot de banlieue se met en devoir de se procurer une "Kalachnikoff" (incertaine orthographe pour désigner une arme de guerre à la mode). Second échec ! Là où le moindre malfrat de Marseille réussit à s'armer jusqu'aux dents à petit prix, notre trublion revient bredouille du marché !
Troisième tentative : Il réussit ! ... à acheter un sabre en bois et proclame qu'il va, ainsi armé, attaquer les six mille hommes basés en rade de Toulon et peut être démanteler notre nationale marine. Don Quichotte à l'assaut des moulins à vents n'est plus très loin !
Bien entendu, cette glorieuse éventualité d'assaut terroriste est éventée et c'est là que la presse se déchaîne ; écrite, parlée, télévisuelle, elle va nous bassiner de l'événement à longueur de colonnes ou minutes d'information. Apparaît même sur mon écran, à mes yeux éberlués, la face de carême de notre ministre de l'intérieur alerté et amené à la rescousse pour donner plus de retentissement à la "chose".
Ainsi cette histoire qui ne mériterait que deux lignes dans la rubrique "chiens écrasés" de la presse régionale est propulsée à la une de toutes les éditions journalistiques nationales.
Je cherche un nom à ça et cherchant au fond de ma pauvre tête aux trois quarts vide j'ai trouvé : Foutage de gueule !
Aujourd'hui, j'en veux à la presse de dévoyer sciemment l'information.
C'était mon billet d'humeur, avant de retourner à plus sérieux : L'épluchage de patates pour le repas de midi !