- L'agression d'un professeur de confession juive dans une rue de Marseille par un jeune "islamiste" relevant vraisemblablement plus de l'hôpital psychiatrique que de la prison
- La conséquence de ce premier fait divers : La recommandation du consistoire israélite de Marseille aux juifs de ne plus porter la kippa dans les lieux publics.
J'applaudirais la sagesse du consistoire à deux mains, au conditionnel ...
Bien entendu, je suis complètement pour qu'il soit interdit, dans une république laïque de proclamer par des déguisements ostentatoires son appartenance à une religion en public, tant les sociétés ont déjà de sujets de conflits internes et divisions. Il m'importe peu de savoir si mon épicier, mon coiffeur, mon médecin ou mon dentiste appartiennent à telle ou telle confession, que l'homme ou la femme que je croise dans la rue soit croyant(e) ou non.
Mon conditionnel annoncé plus haut s'explique : c'est que je suis choqué par le fait que cette recommandation de discrétion religieuse bienvenue soit adressée aux seuls israélites.
Faudra-t-il que quelques déséquilibrés agressent des femmes travesties en fantômes ou simplement voilées pour que les autorités religieuses musulmanes recommandent enfin à ses ressortissantes de s'abstenir de déguisements religieux dans les lieux publics ? Ces manifestations teintées par ailleurs de sexisme sont vraiment obsolètes et néfastes là où heureusement l'égalité des sexes a été (presque) établie. Je note au passage que les prêtres catholiques n'utilisent plus la soutane pour se distinguer.
Cultivons ce qui nous solidarise ; bannissons ce qui nous divise ...
C'est bon de croire en lui