Il est revenu le temps du muguet ...
- Robert
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Il est revenu le temps du muguet ...
Il est revenu le temps du muguet, comme il est dit dans la chanson ; car cette année les clochettes blanches sont absentes de nos sous-bois.
Cependant, avec les premiers jours ensoleillés et le joli mai, elles sont bien revenues, les brocantes estivales. Il n'est village, petit ou grand, qui ne se fasse devoir d'organiser son vide-grenier espèce de foire à tout festive qui attire les badauds comme le détritus putride sonne le rappel des essaims de mouches gourmandes revenues de leurs léthargies hivernales.
Que cette comparaison malodorante et osée me soit pardonnée ...
La publicité locale par voie de presse écrite, par les réseaux modernes, par les affiches apposées bien avant le jour "J" a annoncé l'événement ...
J'en suis à ma troisième ou quatrième brocante de l'année ... si mon épouse en est férue, l'avouerais-je, je ne suis pas totalement allergique à cette flânerie dominicale. On y côtoie le peuple et pour peu que le temps soit de la partie, les tenues de printemps refont surface et réapparaissent corsages décolletés et jupettes au ras des petites culottes. Je n'irai pas jusqu'à trouver toujours sublime ce sur quoi mon regard parfois se porte par inadvertance, mais ça fait aussi partie de la fête !
Pour peu que le soleil rayonne sur les étals hétéroclites, une foule se traîne et s'attarde devant tous ces objets étalés, souvent échappés des décharges voisines. Ils sont là, offerts aux regards inquisiteurs, par centaines de milliers.
Mes yeux se promènent sur ce fatras, passant d'un objet à l'autre ... ma moitié plus curieuse touche, soupèse, s'enquiert du prix des choses ... et me vient cette réflexion : "Il va nous falloir nous laver bien les mains au retour !"
Nul ne saurait faire une description des milliers de "choses" étalées. Mes yeux parfois s'arrêtent sur un objet qui m'interpelle : Mais à quoi donc ce "truc" a-t-il pu servir dans un temps sans doute lointain. Je m'interroge. Je ne trouve pas de solution. A mon tour, je prends ce "machin" en main, le tourne, en examine l'envers, interpelle à ce sujet ma femme. Parfois, elle détient la solution qui me remettra l'esprit en paix, parfois, la question demeure. Reste le recours d'interroger le vendeur qui mettra un nom sur l'objet et enrichira d'autant mon vocabulaire.
Comme les jolis marchés, de Provence ou d'ailleurs, les brocantes ont un parfum fait de fragrances enchevêtrées, du parfum de supermarché d'élégantes de passage, à celui de chaussures éculées mises en vente, et le mon oeil sagace se réjouit de ces couleurs étalées, tant sur les étals que sur mes congénères flânants et flânantes, les vide-greniers sont des spectacles vivants où l'on est tout à la fois acteur et spectateur !
Oui, en définitive, j'aime bien les brocantes !
Cependant, avec les premiers jours ensoleillés et le joli mai, elles sont bien revenues, les brocantes estivales. Il n'est village, petit ou grand, qui ne se fasse devoir d'organiser son vide-grenier espèce de foire à tout festive qui attire les badauds comme le détritus putride sonne le rappel des essaims de mouches gourmandes revenues de leurs léthargies hivernales.
Que cette comparaison malodorante et osée me soit pardonnée ...
La publicité locale par voie de presse écrite, par les réseaux modernes, par les affiches apposées bien avant le jour "J" a annoncé l'événement ...
J'en suis à ma troisième ou quatrième brocante de l'année ... si mon épouse en est férue, l'avouerais-je, je ne suis pas totalement allergique à cette flânerie dominicale. On y côtoie le peuple et pour peu que le temps soit de la partie, les tenues de printemps refont surface et réapparaissent corsages décolletés et jupettes au ras des petites culottes. Je n'irai pas jusqu'à trouver toujours sublime ce sur quoi mon regard parfois se porte par inadvertance, mais ça fait aussi partie de la fête !
Pour peu que le soleil rayonne sur les étals hétéroclites, une foule se traîne et s'attarde devant tous ces objets étalés, souvent échappés des décharges voisines. Ils sont là, offerts aux regards inquisiteurs, par centaines de milliers.
Mes yeux se promènent sur ce fatras, passant d'un objet à l'autre ... ma moitié plus curieuse touche, soupèse, s'enquiert du prix des choses ... et me vient cette réflexion : "Il va nous falloir nous laver bien les mains au retour !"
Nul ne saurait faire une description des milliers de "choses" étalées. Mes yeux parfois s'arrêtent sur un objet qui m'interpelle : Mais à quoi donc ce "truc" a-t-il pu servir dans un temps sans doute lointain. Je m'interroge. Je ne trouve pas de solution. A mon tour, je prends ce "machin" en main, le tourne, en examine l'envers, interpelle à ce sujet ma femme. Parfois, elle détient la solution qui me remettra l'esprit en paix, parfois, la question demeure. Reste le recours d'interroger le vendeur qui mettra un nom sur l'objet et enrichira d'autant mon vocabulaire.
Comme les jolis marchés, de Provence ou d'ailleurs, les brocantes ont un parfum fait de fragrances enchevêtrées, du parfum de supermarché d'élégantes de passage, à celui de chaussures éculées mises en vente, et le mon oeil sagace se réjouit de ces couleurs étalées, tant sur les étals que sur mes congénères flânants et flânantes, les vide-greniers sont des spectacles vivants où l'on est tout à la fois acteur et spectateur !
Oui, en définitive, j'aime bien les brocantes !
- Tadkozh
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Re: Il est revenu le temps du muguet ...
...ah mon aîné, les "décharges", "trous aux ordures" sauvages de notre enfance ont été remplacées par les "déchetteries" modernes et je ne sais pas si les "vendeurs" s'y approvisionnent...sans doute, ces "vide-greniers" servent-ils également à d'aucuns pour "blanchir" quelques larcins ? Les reconnaitrait-on à leur pratique hésitante du parler hexagonal...Robert a écrit :Il est revenu le temps du muguet, comme il est dit dans la chanson ; car cette année les clochettes blanches sont absentes de nos sous-bois.
Cependant, avec les premiers jours ensoleillés et le joli mai, elles sont bien revenues, les brocantes estivales. Il n'est village, petit ou grand, qui ne se fasse devoir d'organiser son vide-grenier espèce de foire à tout festive qui attire les badauds comme le détritus putride sonne le rappel des essaims de mouches gourmandes revenues de leurs léthargies hivernales.
Que cette comparaison malodorante et osée me soit pardonnée ...
La publicité locale par voie de presse écrite, par les réseaux modernes, par les affiches apposées bien avant le jour "J" a annoncé l'événement ...
J'en suis à ma troisième ou quatrième brocante de l'année ... si mon épouse en est férue, l'avouerais-je, je ne suis pas totalement allergique à cette flânerie dominicale. On y côtoie le peuple et pour peu que le temps soit de la partie, les tenues de printemps refont surface et réapparaissent corsages décolletés et jupettes au ras des petites culottes. Je n'irai pas jusqu'à trouver toujours sublime ce sur quoi mon regard parfois se porte par inadvertance, mais ça fait aussi partie de la fête !
Pour peu que le soleil rayonne sur les étals hétéroclites, une foule se traîne et s'attarde devant tous ces objets étalés, souvent échappés des décharges voisines. Ils sont là, offerts aux regards inquisiteurs, par centaines de milliers.
Mes yeux se promènent sur ce fatras, passant d'un objet à l'autre ... ma moitié plus curieuse touche, soupèse, s'enquiert du prix des choses ... et me vient cette réflexion : "Il va nous falloir nous laver bien les mains au retour !"
Nul ne saurait faire une description des milliers de "choses" étalées. Mes yeux parfois s'arrêtent sur un objet qui m'interpelle : Mais à quoi donc ce "truc" a-t-il pu servir dans un temps sans doute lointain. Je m'interroge. Je ne trouve pas de solution. A mon tour, je prends ce "machin" en main, le tourne, en examine l'envers, interpelle à ce sujet ma femme. Parfois, elle détient la solution qui me remettra l'esprit en paix, parfois, la question demeure. Reste le recours d'interroger le vendeur qui mettra un nom sur l'objet et enrichira d'autant mon vocabulaire.
Comme les jolis marchés, de Provence ou d'ailleurs, les brocantes ont un parfum fait de fragrances enchevêtrées, du parfum de supermarché d'élégantes de passage, à celui de chaussures éculées mises en vente, et le mon oeil sagace se réjouit de ces couleurs étalées, tant sur les étals que sur mes congénères flânages et flânantes, les vide-greniers sont des spectacles vivants où l'on est tout à la fois acteur et spectateur !
Oui, en définitive, j'aime bien les brocantes !
Il me souvient des marchés d’antan, sur la place du village. Il y en a toujours un dans mon village, le jeudi mais il y a beaucoup moins de monde...
Tadkozh
- Denis
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Re: Il est revenu le temps du muguet ...
Un petit exemple de ce que l'on peut trouver dans des brocantes...
http://rue89.nouvelobs.com/rue89-cultur ... ons-240722
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- Robert
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Re: Il est revenu le temps du muguet ...
Effectivement, les marchés aux puces, brocantes et autres vide-greniers peuvent donner lieu à "une affaire d'or" ... Cependant, foin d'illusions, il est aussi aléatoire d'y faire fortune que de décrocher le gros lot de la loterie nationale.
Si les muses Clio ou Erato règnent sur les arts, pour la rime et seulement pour elle, le roi euro, lui, étend son empire dénué de poésie sur les étals hétéroclites des brocanteurs et son appellation assortie d'un nombre sert aux échanges verbaux entre vendeurs et acheteurs car rien ne s'achète ou se vend sans un minimum de marchandages ... un exercice pour lequel je touche à la nullité intégrale. Les dieux du commerce jamais ne se sont penchés sur mon berceau !
Si les muses Clio ou Erato règnent sur les arts, pour la rime et seulement pour elle, le roi euro, lui, étend son empire dénué de poésie sur les étals hétéroclites des brocanteurs et son appellation assortie d'un nombre sert aux échanges verbaux entre vendeurs et acheteurs car rien ne s'achète ou se vend sans un minimum de marchandages ... un exercice pour lequel je touche à la nullité intégrale. Les dieux du commerce jamais ne se sont penchés sur mon berceau !
- Paillon
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Re: Il est revenu le temps du muguet ...
Je trouve souvent des pièces pour mes vieux vélos, entre autre une roue-libre Maillard 6 V en alliage léger , qui valait "la peau des fesses" à son époque, pour 5 € neuve dans sa boite. Et j'ai du muguet dans mon jardin 
- Robert
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Re: Il est revenu le temps du muguet ...
Et moi aussi, il y quatre ans, j'ai acheté une paire de roues en très bon état, de marque "Gipiemme" ... Je les ai données à mon pote car il en avait l'usage à l'époque.Paillon a écrit :Je trouve souvent des pièces pour mes vieux vélos, entre autre une roue-libre Maillard 6 V en alliage léger , qui valait "la peau des fesses" à son époque, pour 5 € neuve dans sa boite. Et j'ai du muguet dans mon jardin
Prix annoncé : 5 euros.
Prix payé : 4 euros après marchandage par qui vous savez !
Comme quoi on fait d'excellentes affaires dans les brocantes ! En l'état, ces roues valaient au moins 100 euros.
- béni
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Re: Il est revenu le temps du muguet ...
En ce qui concerne le muguet il était bien tardif chez nous ! Mais il a fini par venir
!
En ce qui concerne les brocantes, j'aime bien flâner dessus aussi mais finalement c'est assez rare ! Je n'ai jamais dégoté d'affaire en or, car généralement j'y vais bien trop tard
...
Et en plus je suis comme Robert, la négociation ce n'est pas mon truc ! Chose assez curieuse d'ailleurs car ma mère négocie même parfois en grande surface
! C'est un trait qui n'est pas passé dans le bagage génétique... Tant pis pour moi !
En revanche, un copain photographe en fait beaucoup dès très très tôt le matin, il a dégoté de vraies perles...
En ce qui concerne les brocantes, j'aime bien flâner dessus aussi mais finalement c'est assez rare ! Je n'ai jamais dégoté d'affaire en or, car généralement j'y vais bien trop tard
Et en plus je suis comme Robert, la négociation ce n'est pas mon truc ! Chose assez curieuse d'ailleurs car ma mère négocie même parfois en grande surface
En revanche, un copain photographe en fait beaucoup dès très très tôt le matin, il a dégoté de vraies perles...
et la lumière fut
- Robert
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Re: Il est revenu le temps du muguet ...
Conversation connexe : Le marchandage ...
J'ai a ce sujet un traumatisme lointain et jamais effacé.
Mon grand père paternel, atavisme de vieux paysan vosgien qu'il était, n'achetait jamais rien qui n'ait été le fruit d'un marchandage. Il me souvient du jour où il proposa à ma mère d'aller en ville pour m'acheter des chaussures. J'avais une quinzaine d'années, déjà entré dans l'adolescence complexée !
A cette époque, mon grand père veuf vivait chez nous ; il voulait ainsi dédommager mes parents de sa pension par cet achat généreux.
Et me voilà embarqué dans cette galère, que diable allais-je y faire !
Jamais je n'oublierais cette expédition commerciale : Les chaussures choisies posées sur le comptoir et mon ancêtre en discutant le prix avec une véhémence qui avait attiré quelques badauds.
Si dans cette boutique avait existé un trou de souris, sans aucun doute m'y serais-je glissé pour disparaître de ce théâtre !
Mon allergie au marchandage date peut-être de là ?
J'ai a ce sujet un traumatisme lointain et jamais effacé.
Mon grand père paternel, atavisme de vieux paysan vosgien qu'il était, n'achetait jamais rien qui n'ait été le fruit d'un marchandage. Il me souvient du jour où il proposa à ma mère d'aller en ville pour m'acheter des chaussures. J'avais une quinzaine d'années, déjà entré dans l'adolescence complexée !
A cette époque, mon grand père veuf vivait chez nous ; il voulait ainsi dédommager mes parents de sa pension par cet achat généreux.
Et me voilà embarqué dans cette galère, que diable allais-je y faire !
Jamais je n'oublierais cette expédition commerciale : Les chaussures choisies posées sur le comptoir et mon ancêtre en discutant le prix avec une véhémence qui avait attiré quelques badauds.
Si dans cette boutique avait existé un trou de souris, sans aucun doute m'y serais-je glissé pour disparaître de ce théâtre !
Mon allergie au marchandage date peut-être de là ?
- Paillon
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Re: Il est revenu le temps du muguet ...
Robert a écrit :Conversation connexe : Le marchandage ...
J'ai a ce sujet un traumatisme lointain et jamais effacé.
Mon grand père paternel, atavisme de vieux paysan vosgien qu'il était, n'achetait jamais rien qui n'ait été le fruit d'un marchandage. Il me souvient du jour où il proposa à ma mère d'aller en ville pour m'acheter des chaussures. J'avais une quinzaine d'années, déjà entré dans l'adolescence complexée !
A cette époque, mon grand père veuf vivait chez nous ; il voulait ainsi dédommager mes parents de sa pension par cet achat généreux.
Et me voilà embarqué dans cette galère, que diable allais-je y faire !
Jamais je n'oublierais cette expédition commerciale : Les chaussures choisies posées sur le comptoir et mon ancêtre en discutant le prix avec une véhémence qui avait attiré quelques badauds.
Si dans cette boutique avait existé un trou de souris, sans aucun doute m'y serais-je glissé pour disparaître de ce théâtre !
Mon allergie au marchandage date peut-être de là ?
Pas du tout marchandeur, si l'article me plait et pas le prix, je passe mon chemin.
- Tadkozh
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Re: Il est revenu le temps du muguet ...
...intéressant cas pour un juriste !! similaire à la vente d'un Nicolas Poussin...mais je n'ai jamais fait de droit comparé avec le droit américain...Denis a écrit :Un petit exemple de ce que l'on peut trouver dans des brocantes...![]()
http://rue89.nouvelobs.com/rue89-cultur ... ons-240722
Tadkozh