Autorité ...

[Robert]

Tous les jours une information nouvelle atteste que l'autorité n'a plus cours.

Hier, les policiers en charge du maintien de l'ordre sont agressés sauvagement ; aujourd'hui, un professeur des écoles est molesté dans la rue, sous les yeux des élèves de sa classe alors que tout près, la proviseur d'un lycée est blessée alors que des malfrats jettent des cocktails molotov sur la façade de l'établissement secondaire dont elle a la charge.

L'autorité parentale n'est plus en odeur de sainteté, pas plus que celle des enseignants. Des secteurs géographiques de notre beau pays sont devenus des zones de non droit où il est périlleux de s'aventurer, que l'on soit policier ou gendarme, bien entendu, mais même lorsque l'on est pompier en service ou ambulancier.

Sans doute et ce, de tous temps, une autorité devait s'affirmer, sous peine d'être bafouée ... mais jamais nous n'en étions arrivés à la situation actuelle.

J'ai respecté mes parents, puis mes instituteurs, puis mes professeurs, puis mes supérieurs hiérarchiques lorsque j'ai été appelé à mes obligations militaires. Certes, les gens de ma générations et moi-même nous moquions nous parfois des "supérieurs" qui manquaient précisément d'autorité mais de là à en arriver à ce que nous constatons aujourd'hui le fossé est profond. Mes parents usaient de sanctions, mes maîtres aussi, et personne alors ne s'avisait de trouver cela anormal.

Tout commence à l'école.

L'enfant est tant sacralisé que nous en sommes arrivés à des situations ridicules. Il n'est plus possible de rien dire à ces chérubins car un rien les traumatise, ni émettre l'avis que leur comportement ou leur travail ne touche pas à la perfection.
Mon maître appliquait sur mes doigts un coup de sa règle de bois d'ébène salvateur et j'avais garde d'en parler à mes parents car il m'aurait fallu expliquer ce qui avait motivé la sanction ; et le risque que l'on me donne raison était nul !
Sans en arriver aux châtiments corporels, il faut rendre aux enseignants une certaine liberté de parole, celle de noter, aussi, sans s'attirer la vindicte parentale dès que l'appréciation du maître n'est pas conforme à leurs espérances.

Et tout finit dans la rue, avec le spectacle qui nous est offert au quotidien. Le jeune qui jamais n'a reconnu d'autorité ira souvent à la délinquance.

[Paillon]

Tous les jours une information nouvelle atteste que l'autorité n'a plus cours.

Hier, les policiers en charge du maintien de l'ordre sont agressés sauvagement ; aujourd'hui, un professeur des écoles est molesté dans la rue, sous les yeux des élèves de sa classe alors que tout près, la proviseur d'un lycée est blessée alors que des malfrats jettent des cocktails molotov sur la façade de l'établissement secondaire dont elle a la charge.

L'autorité parentale n'est plus en odeur de sainteté, pas plus que celle des enseignants. Des secteurs géographiques de notre beau pays sont devenus des zones de non droit où il est périlleux de s'aventurer, que l'on soit policier ou gendarme, bien entendu, mais même lorsque l'on est pompier en service ou ambulancier.

Sans doute et ce, de tous temps, une autorité devait s'affirmer, sous peine d'être bafouée ... mais jamais nous n'en étions arrivés à la situation actuelle.

J'ai respecté mes parents, puis mes instituteurs, puis mes professeurs, puis mes supérieurs hiérarchiques lorsque j'ai été appelé à mes obligations militaires. Certes, les gens de ma générations et moi-même nous moquions nous parfois des "supérieurs" qui manquaient précisément d'autorité mais de là à en arriver à ce que nous constatons aujourd'hui le fossé est profond. Mes parents usaient de sanctions, mes maîtres aussi, et personne alors ne s'avisait de trouver cela anormal.

Tout commence à l'école.

L'enfant est tant sacralisé que nous en sommes arrivés à des situations ridicules. Il n'est plus possible de rien dire à ces chérubins car un rien les traumatise, ni émettre l'avis que leur comportement ou leur travail ne touche pas à la perfection.
Mon maître appliquait sur mes doigts un coup de sa règle de bois d'ébène salvateur et j'avais garde d'en parler à mes parents car il m'aurait fallu expliquer ce qui avait motivé la sanction ; et le risque que l'on me donne raison était nul !
Sans en arriver aux châtiments corporels, il faut rendre aux enseignants une certaine liberté de parole, celle de noter, aussi, sans s'attirer la vindicte parentale dès que l'appréciation du maître n'est pas conforme à leurs espérances.

Et tout finit dans la rue, avec le spectacle qui nous est offert au quotidien. Le jeune qui jamais n'a reconnu d'autorité ira souvent à la délinquance.

Encore une fois, je suis tout à fait d'accord avec toi et ça me fait plaisir que ce soit dit par quelqu'un qui a passé beaucoup d'années au milieu des enfants. Quand je tiens ce genre de propos dans ma famille je me fais traiter de rétrograde et de dictateur au cœur de pierre, et pas que par des jeunes, ma mère, 90 ans, n'est pas du tout d'accord avec moi .

[Robert]

Tous les jours une information nouvelle atteste que l'autorité n'a plus cours.

Hier, les policiers en charge du maintien de l'ordre sont agressés sauvagement ; aujourd'hui, un professeur des écoles est molesté dans la rue, sous les yeux des élèves de sa classe alors que tout près, la proviseur d'un lycée est blessée alors que des malfrats jettent des cocktails molotov sur la façade de l'établissement secondaire dont elle a la charge.

L'autorité parentale n'est plus en odeur de sainteté, pas plus que celle des enseignants. Des secteurs géographiques de notre beau pays sont devenus des zones de non droit où il est périlleux de s'aventurer, que l'on soit policier ou gendarme, bien entendu, mais même lorsque l'on est pompier en service ou ambulancier.

Sans doute et ce, de tous temps, une autorité devait s'affirmer, sous peine d'être bafouée ... mais jamais nous n'en étions arrivés à la situation actuelle.

J'ai respecté mes parents, puis mes instituteurs, puis mes professeurs, puis mes supérieurs hiérarchiques lorsque j'ai été appelé à mes obligations militaires. Certes, les gens de ma générations et moi-même nous moquions nous parfois des "supérieurs" qui manquaient précisément d'autorité mais de là à en arriver à ce que nous constatons aujourd'hui le fossé est profond. Mes parents usaient de sanctions, mes maîtres aussi, et personne alors ne s'avisait de trouver cela anormal.

Tout commence à l'école.

L'enfant est tant sacralisé que nous en sommes arrivés à des situations ridicules. Il n'est plus possible de rien dire à ces chérubins car un rien les traumatise, ni émettre l'avis que leur comportement ou leur travail ne touche pas à la perfection.
Mon maître appliquait sur mes doigts un coup de sa règle de bois d'ébène salvateur et j'avais garde d'en parler à mes parents car il m'aurait fallu expliquer ce qui avait motivé la sanction ; et le risque que l'on me donne raison était nul !
Sans en arriver aux châtiments corporels, il faut rendre aux enseignants une certaine liberté de parole, celle de noter, aussi, sans s'attirer la vindicte parentale dès que l'appréciation du maître n'est pas conforme à leurs espérances.

Et tout finit dans la rue, avec le spectacle qui nous est offert au quotidien. Le jeune qui jamais n'a reconnu d'autorité ira souvent à la délinquance.

Encore une fois, je suis tout à fait d'accord avec toi et ça me fait plaisir que ce soit dit par quelqu'un qui a passé beaucoup d'années au milieu des enfants. Quand je tiens ce genre de propos dans ma famille je me fais traiter de rétrograde et de dictateur au cœur de pierre, et pas que par des jeunes, ma mère, 90 ans, n'est pas du tout d'accord avec moi .

Je pense, bien entendu, que mon discours ne fait pas l'unanimité (un discours de vieux "chnoque") ! Et j'entends les protestations véhémentes des tenants du modernisme éducatif : Plus de notes, en lieu et place, des appréciations, toujours encourageantes pour répondre aux découvertes modernistes des psychologues de l'éducation. Les résultats de notre système éducatif sont-ils sur une courbe ascendante en tenant compte de ces acquis de la psychologie ? ... Ceci n'est pas confirmé par les mesures qui en sont faites ... hélas. Ce qui permet le doute.
En tous les cas, nul ne contestera le fait que l'autorité du professeur est généralement appréciée. Avec cette réalité formelle, au terme de la scolarité : Une sanction des études, avec notes et classements, sanction brutale et sans indulgence ! Est-ce un luxe d'y être préparé avec la progressivité et le tact indispensable ?

[béni]

Oui, entre l'éducation très stricte qu'il y avait encore une génération avant la mienne et l'éducation assez laxiste qu'il y a maintenant, il y a un juste milieu.
On est passé presque d'un extrême à l'autre, probablement car la "réaction" a été à la hauteur du ras-le-bol qu'il y avait à cause de trop d'autoritarisme. Pour ceux qui ont subit des violences de par leurs enseignant ET leurs parents, ça devait être difficile de concevoir une éducation avec ne serait-ce qu'une once d'autorité pour leurs enfants. C'est un vrai problème de fond, ça a mis des années à se mettre en place et ça mettra probablement des années pour s'ajuster.

En attendant il faut être un peu égoïste et déjà faire en sorte que sa progéniture / son entourage soit "bien élevé", ce n'est déjà pas une mince affaire ! Pour l'éducation "globale"', ça se fera probablement doucement, et peut être dans la douleur comme c'est le cas actuellement.

Tâche très difficile en tant que professeur / enseignant : d'un côté beaucoup de parents veulent que l'éducation se fasse à l'école (j'aimerais bien savoir à quel moment dans l'histoire cette idée a germée), d'un autre côté ces mêmes parents refusent la moindre forme d'autorité. C'est la quadrature du cercle !

[phiphi76]

Perso, je pense que tout part du fait que la majorité des parents ont démissionné devant leur charge parentales, qui sont d'abord et avant tout EDUCATIVES !
Il faut d'abord et avant tout, apprendre le RESPECT de l'autre, quelque soient les circonstances: Vie familiale, sport, vie professionnelle. Mais d'où vient cette ineptie, qui a bien pu avoir cette idée saugrenue d'interdire aux parents, de mettre une claque sur les fesses de leur progéniture ? Cette décision est d'une stupidité incommensurable !
Comme toi Robert, je pense que nous étions bien plus respectueux que " les gosses " de maintenant, mais nos parents y veillaient de près, ce qui, malheureusement n'est plus le cas maintenant !
@cyberpotes+ !