La 77, c'est en seine-et-Marne, c'est une cyclosportive.
Posté : 05 avr. 2009, 17:59
Bien, j’ai représenté Cyberpotes à la 77.
Voici quelques précisions sur cette matinée fraîche mais ensoleillée.
Dans le sas de départ, j’étais avec les Vip. Ce fut l’occasion donc de saluer le futur vainqueur de l’épreuve. Lui aussi ne manqua pas de me saluer, entre Vip ça se fait couramment. Nous remarquâmes l’un et l’autre que nous avions les mêmes chaussettes des... Cyclo Passion, noires, blanches rouges associées à des maillots différents mais de mêmes couleurs ; lui Tenue Cyclo Passion, moi tenue Cyberpotes. C’est de Guillaume Judas dont je parle ; il marche le gus, comme un avion.
Désolé les gars mais j’ai les mêmes socquettes, les siennes sont légères pour reprendre l’expression cycliste, les miennes sont… en plomb. Cette simple différence fait qu’il gagne la 77 devant Leblacher et que moi je fais 475 en mettant 7 minutes de plus que l’année dernière sous la neige par zéro degré. Mon temps : 145 km en 4 h 05 mn à 36,1 km/h, c’est marqué sur le diplôme. Le temps de Guillaume, je sais pas mais il était douché, rasé et gominé quand je suis arrivé.
Tout ce passait bien quand, j’échappai à une des nombreuses gamelles habituelles sur cette épreuve ; ce froti-frota avec ma roue avant dans le dérailleur de mon voisin de gauche (à 11 heures pour les aviateurs) m’a ramené à la raison vite fait, ce fut chaud.
Quand est arrivée la première bosse, heureusement bien placé, j’ai malgré tout reculé nettement pour accrocher un gros paquet ; nous ne rentrerons jamais sur la tête ; au pied de la deuxième bosse, le polar affichait 39,6 de moyenne. Le recul fût encore plus net et quand je dis net, c’est net car à un moment dans une course, faut appuyer sur les pédales, l’aspiration ne suffit plus. Enfin détendu, j’ai pris le temps d’une collation H2O), au sommet (j’avais perdu mon bidon sur un macadam disgracieux précédemment).
Dans les roues d’un troisième groupe, alors que nous traversions les limites de la forêt de Fontainebleau, un nuage de parfum de violettes m’envahit les narines. Là me revint en mémoire la chanson de Violette Impériale avec Luis Mariano :
L’amour est un bouquet de violetteeeeuuuu,
Cueillons, cueillons, cueillons ces fleuretteeeuuu
Ah un temps que les moins de vingt ans ne peuvent….
Donc cette chanson de naze (je dis naze car elle m’est entrée par le nez) s’est accrochée à ma roue, avec une telle charge pondérale, comment voulez-vous que j’attrape les roues du quatrième paquet.
Résultat je finis dans les et caetera. Heureusement que les violettes ce n’est qu’une fois dans l’année.
Sinon j’arrête le vélo. Guillaume, il est pas de la génération de Violette Impériale, il n’as pas été ralenti et c’est pour ça qu’il gagne. CQFD
J'oubliais : "vraiment ce maillot Cyberpotes, il est super", c'est le vainqueur qui l'a dit sur la ligne de départ.
A bientôt, les p'tits gas.
Voici quelques précisions sur cette matinée fraîche mais ensoleillée.
Dans le sas de départ, j’étais avec les Vip. Ce fut l’occasion donc de saluer le futur vainqueur de l’épreuve. Lui aussi ne manqua pas de me saluer, entre Vip ça se fait couramment. Nous remarquâmes l’un et l’autre que nous avions les mêmes chaussettes des... Cyclo Passion, noires, blanches rouges associées à des maillots différents mais de mêmes couleurs ; lui Tenue Cyclo Passion, moi tenue Cyberpotes. C’est de Guillaume Judas dont je parle ; il marche le gus, comme un avion.
Désolé les gars mais j’ai les mêmes socquettes, les siennes sont légères pour reprendre l’expression cycliste, les miennes sont… en plomb. Cette simple différence fait qu’il gagne la 77 devant Leblacher et que moi je fais 475 en mettant 7 minutes de plus que l’année dernière sous la neige par zéro degré. Mon temps : 145 km en 4 h 05 mn à 36,1 km/h, c’est marqué sur le diplôme. Le temps de Guillaume, je sais pas mais il était douché, rasé et gominé quand je suis arrivé.
Tout ce passait bien quand, j’échappai à une des nombreuses gamelles habituelles sur cette épreuve ; ce froti-frota avec ma roue avant dans le dérailleur de mon voisin de gauche (à 11 heures pour les aviateurs) m’a ramené à la raison vite fait, ce fut chaud.
Quand est arrivée la première bosse, heureusement bien placé, j’ai malgré tout reculé nettement pour accrocher un gros paquet ; nous ne rentrerons jamais sur la tête ; au pied de la deuxième bosse, le polar affichait 39,6 de moyenne. Le recul fût encore plus net et quand je dis net, c’est net car à un moment dans une course, faut appuyer sur les pédales, l’aspiration ne suffit plus. Enfin détendu, j’ai pris le temps d’une collation H2O), au sommet (j’avais perdu mon bidon sur un macadam disgracieux précédemment).
Dans les roues d’un troisième groupe, alors que nous traversions les limites de la forêt de Fontainebleau, un nuage de parfum de violettes m’envahit les narines. Là me revint en mémoire la chanson de Violette Impériale avec Luis Mariano :
L’amour est un bouquet de violetteeeeuuuu,
Cueillons, cueillons, cueillons ces fleuretteeeuuu
Ah un temps que les moins de vingt ans ne peuvent….
Donc cette chanson de naze (je dis naze car elle m’est entrée par le nez) s’est accrochée à ma roue, avec une telle charge pondérale, comment voulez-vous que j’attrape les roues du quatrième paquet.
Résultat je finis dans les et caetera. Heureusement que les violettes ce n’est qu’une fois dans l’année.
Sinon j’arrête le vélo. Guillaume, il est pas de la génération de Violette Impériale, il n’as pas été ralenti et c’est pour ça qu’il gagne. CQFD
J'oubliais : "vraiment ce maillot Cyberpotes, il est super", c'est le vainqueur qui l'a dit sur la ligne de départ.
A bientôt, les p'tits gas.