Cyclistes et chiens ...
- Robert
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Cyclistes et chiens ...
Le compte-rendu de Callune m'a mis la puce à l'oreille.
On pourrait parler très longuement, pour honorer la pluie et le beau temps qui est le titre de cette rubrique des rapports entre le cycliste et l'automobiliste, le cycliste et le mauvais temps, le cycliste et les bovins, le cycliste et ...
Parler des rapports souvent conflictuels du cycliste et des canidés mérite bien que l'on s'y arrête un moment et je pense que chacun d'entre nous a eu maille à partir avec un chien, ou pire, avec plusieurs chiens !
Et là, je ne sais laquelle de ces anecdotes enfouies dans mon oublieuse mémoire je dois narrer.
Je commence par la plus éloignée dans le temps.
C'est le printemps, un joli mercredi de la fin mars. Seul et insouciant je me balade dans la verte campagne du pays messin, heureux comme on peut l'être, au sortir d'un long hiver, de retrouver ces sensations oubliées, la brise caressante, la lumière toute neuve, le crissement des pneus sur les graviers de la route, la campagne repeinte de verts tendres ...
Sur ma droite, j'avise une ferme isolée et sur son allée deux superbes beaucerons qui semblent vaquer, insouciants ... Insouciants jusqu'à ce qu'ils s'avisent d'une présence intrusive dans leur domaine. Toutes affaires cessantes, ils lancent de terribles aboiements et se mettent à courir dans ma direction, avec des intentions que bientôt je devine belliqueuses.
Ils étaient à une centaine de mètres ... le temps que je me rende compte de la situation et que je réagissent, ils sont à mes basques. J'ai heureusement pris de la vitesse. L'écart se stabilise. J'entends le piétinement de mes poursuivants. Lancé à une allure folle, je suis dans le rôle du cerf aux abois.
Vais-je m'arrêter, faire front ... La route est rectiligne, déserte. Il y a deux énormes chiens, la route et moi, muscles tétanisés et souffle court.
...........................
Il arrive qu'une minute dure une heure !
Sans doute étais-je en jambes ce jour là. Les molosses ont abandonné la poursuite. Je me retourne enfin ... ils sont loin.
Je viens d'avoir une des grandes frayeurs de ma vie !
On pourrait parler très longuement, pour honorer la pluie et le beau temps qui est le titre de cette rubrique des rapports entre le cycliste et l'automobiliste, le cycliste et le mauvais temps, le cycliste et les bovins, le cycliste et ...
Parler des rapports souvent conflictuels du cycliste et des canidés mérite bien que l'on s'y arrête un moment et je pense que chacun d'entre nous a eu maille à partir avec un chien, ou pire, avec plusieurs chiens !
Et là, je ne sais laquelle de ces anecdotes enfouies dans mon oublieuse mémoire je dois narrer.
Je commence par la plus éloignée dans le temps.
C'est le printemps, un joli mercredi de la fin mars. Seul et insouciant je me balade dans la verte campagne du pays messin, heureux comme on peut l'être, au sortir d'un long hiver, de retrouver ces sensations oubliées, la brise caressante, la lumière toute neuve, le crissement des pneus sur les graviers de la route, la campagne repeinte de verts tendres ...
Sur ma droite, j'avise une ferme isolée et sur son allée deux superbes beaucerons qui semblent vaquer, insouciants ... Insouciants jusqu'à ce qu'ils s'avisent d'une présence intrusive dans leur domaine. Toutes affaires cessantes, ils lancent de terribles aboiements et se mettent à courir dans ma direction, avec des intentions que bientôt je devine belliqueuses.
Ils étaient à une centaine de mètres ... le temps que je me rende compte de la situation et que je réagissent, ils sont à mes basques. J'ai heureusement pris de la vitesse. L'écart se stabilise. J'entends le piétinement de mes poursuivants. Lancé à une allure folle, je suis dans le rôle du cerf aux abois.
Vais-je m'arrêter, faire front ... La route est rectiligne, déserte. Il y a deux énormes chiens, la route et moi, muscles tétanisés et souffle court.
...........................
Il arrive qu'une minute dure une heure !
Sans doute étais-je en jambes ce jour là. Les molosses ont abandonné la poursuite. Je me retourne enfin ... ils sont loin.
Je viens d'avoir une des grandes frayeurs de ma vie !
- Tadkozh
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Re: Cyclistes et chiens ...
...tu étais sorti de leur territoire tout simplement...!
Tadkozh
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- callune
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Re: Cyclistes et chiens ...
Quelle aventure !
perso, je descends de vélo et me protège avec ... si je peux
une fois, en plein hiver à vtt, dans un patelin couvert de neige proche du lac Chauvet, une meute de chiens (une quinzaine) nous a encerclés ( heureusement nous étions deux), personne n'est jamais sorti des maisons fantômes, nous avons fini par nous échapper en gagnant mètres après mètres et nous protégeant avec nos vélos... ce fut très long
une tof du lac Chauvet sur le net, mais je n'en ai pas trouvé d'hiver

perso, je descends de vélo et me protège avec ... si je peux
une fois, en plein hiver à vtt, dans un patelin couvert de neige proche du lac Chauvet, une meute de chiens (une quinzaine) nous a encerclés ( heureusement nous étions deux), personne n'est jamais sorti des maisons fantômes, nous avons fini par nous échapper en gagnant mètres après mètres et nous protégeant avec nos vélos... ce fut très long
une tof du lac Chauvet sur le net, mais je n'en ai pas trouvé d'hiver

- Lolo90
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Re: Cyclistes et chiens ...
En faisant une rando en VTT aux milles étangs le Sentier traverse souvent des fermes et à chaUe fois des chiens en liberté
Arrivé dans une cour, deux chiens loup arrivent vers moi, je fais demi-tour et me suis fait mordu la fesse
Malheureusement ils ont du piquer le chien, j'étais pas vacciné contre la rage
Arrivé dans une cour, deux chiens loup arrivent vers moi, je fais demi-tour et me suis fait mordu la fesse
Malheureusement ils ont du piquer le chien, j'étais pas vacciné contre la rage
- Robert
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Re: Cyclistes et chiens ...
Nous apprécions le gigot d'agneau, alors pourquoi refuser aux chiens du gigot d'humain !Lolo90 a écrit :En faisant une rando en VTT aux milles étangs le Sentier traverse souvent des fermes et à chaUe fois des chiens en liberté
Arrivé dans une cour, deux chiens loup arrivent vers moi, je fais demi-tour et me suis fait mordu la fesse![]()
Malheureusement ils ont du piquer le chien, j'étais pas vacciné contre la rage
Pour répondre à Callune, vu que j'étais seul et les chiens à deux (des molosses très agressifs), que je passais sans doute sur leurs terres, si je m'étais arrêté pour faire front plutôt que fuir, je pense franchement que je me serai fait bouffer, d'autant qu'il n'y avait personne, à 200 m de la ferme isolée, elle même en retrait de la route.
Ceci dit, j'ai observé que dans les Hautes Alpes, les chiens sont rarement attachés ; s'ils restent généralement dans leur coin, il arrive aussi qu'ils "s'intéressent" au cycliste. Heureusement, ils sont plus petits que mes "beaucerons", aboient plus qu'ils ne mordent. J'ai comme Callune parfois pris ma bécane comme arme défensive, me suis courageusement retranché derrière et suis pas à pas sorti du territoire canin.
Un moment, j'ai été tenté par le pistolet à bouchon qui fait une détonation insupportable aux clebs et les met en fuite. Mais je ne suis jamais passé à l'acquisition. Il existe aussi, je crois, des trucs qui émettent des ultrasons insupportables pour les chiens ... Je n'en ai jamais vu.
Modifié en dernier par Robert le 24 nov. 2017, 07:33, modifié 1 fois.
- Robert
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Re: Cyclistes et chiens ...
Autre anecdote canine ...
Seul aussi, le long du chemin de halage du canal de la Marne au Rhin, je me baladais. Une de ces belles journées d'hiver où le givre a fait de tous les arbres des arbres de fête des beaux Noels, où le ciel est bleu et le soleil brille de mille feux, mille fois reflétés par les vaguelettes du canal en attente d'être gelé.
Quel bonheur de pédaler, bien au chaud dans un déguisement de poupée de chiffons !
Quand soudain, de la maison éclusière en retrait du chemin surgit un chien de belle taille, d'une espèce indéterminée. Il accourt et je continue mon chemin en ayant l'air le plus possible impassible ; et voilà que l'animal, venu de l'arrière, me saute dessus. J'ai failli en chuter, m'arrête ...
Inquiétant face à face. L'animal n'aboie pas, il me paraît jeune, à peine sorti de son enfance. Il s'approche, pose ses pattes sur moi, se frotte pour que je le caresse, me lèche les mains ... Visiblement nous voilà copains !
Mais ce n'est pas tout : Après quelques effusions, il me faudrait repartir.
Et j'ai beau dire :
- Allez, Médor, rentre à la maison ... Mon nouveau compagnon me regarde ; il ne comprend pas.
- Fous le camp ! (sur un ton d'ordre germanique) ... Il ne comprend pas mieux.
.....
Au risque de me retrouver par terre, car l'animal n'en finit pas de me manifester son amitié, je parviens à remonter sur ma bécane et m'éloigner. Dix mètres plus loin, je me retourne. Mon nouvel ami trottine sagement à mes côtés, le museau à dix centimètres de mes pédales ...
Alors que je me promenais résigné dans cet encombrant équipage, je réfléchis à la manière de me débarrasser de cette camaraderie nouvelle.
Et de concert, nous avons fait deux ou trois kilomètres.
..............
Heureusement, je connais le coin. Je quitte le chemin de halage, mon copain à mes basques et utilise une descente pour prendre une vitesse suffisante pour lâcher mon pote ... Enfin seul !
Epilogue : Quelques jours plus tard je suis repassé par là ... Le chien était celui de l'éclusier et cette fois, il était sagement enfermé dans son enclos.
Seul aussi, le long du chemin de halage du canal de la Marne au Rhin, je me baladais. Une de ces belles journées d'hiver où le givre a fait de tous les arbres des arbres de fête des beaux Noels, où le ciel est bleu et le soleil brille de mille feux, mille fois reflétés par les vaguelettes du canal en attente d'être gelé.
Quel bonheur de pédaler, bien au chaud dans un déguisement de poupée de chiffons !
Quand soudain, de la maison éclusière en retrait du chemin surgit un chien de belle taille, d'une espèce indéterminée. Il accourt et je continue mon chemin en ayant l'air le plus possible impassible ; et voilà que l'animal, venu de l'arrière, me saute dessus. J'ai failli en chuter, m'arrête ...
Inquiétant face à face. L'animal n'aboie pas, il me paraît jeune, à peine sorti de son enfance. Il s'approche, pose ses pattes sur moi, se frotte pour que je le caresse, me lèche les mains ... Visiblement nous voilà copains !
Mais ce n'est pas tout : Après quelques effusions, il me faudrait repartir.
Et j'ai beau dire :
- Allez, Médor, rentre à la maison ... Mon nouveau compagnon me regarde ; il ne comprend pas.
- Fous le camp ! (sur un ton d'ordre germanique) ... Il ne comprend pas mieux.
.....
Au risque de me retrouver par terre, car l'animal n'en finit pas de me manifester son amitié, je parviens à remonter sur ma bécane et m'éloigner. Dix mètres plus loin, je me retourne. Mon nouvel ami trottine sagement à mes côtés, le museau à dix centimètres de mes pédales ...
Alors que je me promenais résigné dans cet encombrant équipage, je réfléchis à la manière de me débarrasser de cette camaraderie nouvelle.
Et de concert, nous avons fait deux ou trois kilomètres.
..............
Heureusement, je connais le coin. Je quitte le chemin de halage, mon copain à mes basques et utilise une descente pour prendre une vitesse suffisante pour lâcher mon pote ... Enfin seul !
Epilogue : Quelques jours plus tard je suis repassé par là ... Le chien était celui de l'éclusier et cette fois, il était sagement enfermé dans son enclos.
- Lolo90
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Re: Cyclistes et chiens ...
En tout cas, rien de vaut deux chiens aux fesses dans une bosse pour battre son record de la montée 
- Tadkozh
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Re: Cyclistes et chiens ...
...suffit d'en parler !callune a écrit :
une tof du lac Chauvet sur le net, mais je n'en ai pas trouvé d'hiver

Tadkozh
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Re: Cyclistes et chiens ...
Lolo90 a écrit :En tout cas, rien de vaut deux chiens aux fesses dans une bosse pour battre son record de la montée
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Re: Cyclistes et chiens ...
Ben sais pas ce que j'aurais fait à ta placeRobert a écrit :Nous apprécions le gigot d'agneau, alors pourquoi refuser aux chiens du gigot d'humain !Lolo90 a écrit :En faisant une rando en VTT aux milles étangs le Sentier traverse souvent des fermes et à chaUe fois des chiens en liberté
Arrivé dans une cour, deux chiens loup arrivent vers moi, je fais demi-tour et me suis fait mordu la fesse![]()
Malheureusement ils ont du piquer le chien, j'étais pas vacciné contre la rage![]()
Pour répondre à Callune, vu que j'étais seul et les chiens à deux (des molosses très agressifs), que je passais sans doute sur leurs terres, si je m'étais arrêté pour faire front plutôt que fuir, je pense franchement que je me serai fait bouffer, d'autant qu'il n'y avait personne, à 200 m de la ferme isolée, elle même en retrait de la route.
Ceci dit, j'ai observé que dans les Hautes Alpes, les chiens sont rarement attachés ; s'ils restent généralement dans leur coin, il arrive aussi qu'ils "s'intéressent" au cycliste. Heureusement, ils sont plus petits que mes "beaucerons", aboient plus qu'ils ne mordent. J'ai comme Callune parfois pris ma bécane comme arme défensive, me suis courageusement retranché derrière et suis pas à pas sorti du territoire canin.
Un moment, j'ai été tenté par le pistolet à bouchon qui fait une détonation insupportable aux clebs et les met en fuite. Mais je ne suis jamais passé à l'acquisition. Il existe aussi, je crois, des trucs qui émettent des ultrasons insupportables pour les chiens ... Je n'en ai jamais vu.