Du beau langage ...
Posté : 02 déc. 2017, 07:09
Les langues évoluent, sans quoi elles prennent le risque d'intégrer le cortège obsolète des langues mortes.
En matière de langue, cependant, je ne puis m'empêcher d'avoir un faible pour celle de Rabelais ... ou celle de Molière.
Hier au soir, une troupe de théâtre locale donnait "le bourgeois gentilhomme" et c'est avec un véritable plaisir que j'ai retrouvé une comédie de Molière.
Certes, les situations mises en scène sont un peu anciennes ; par ailleurs les acteurs étaient visiblement des "amateurs", la salle trop petite, l'espace scénique inadapté ... mais par-dessus tout ça, il y avait la langue de Molière qui, à mon sens, n'a pas pris une ride, pas plus que celle de Jean de Lafontaine ou celle de Balzac.
Et à aucun moment pendant ce spectacle d'amateurs je n'ai jeté un oeil à ma montre, ce qui m'arrive parfois lors de spectacles beaucoup plus contemporains et donnés par des acteurs professionnels.
Notre langue est belle, riche d'un long passé et d'une évolution aussi lente que le train d'un sénateur. Préservons là et bannissons ses maladies récentes qui sévissent avec la modernisation des moyens de communication et l'américanisation larvée. La recherche de l'originalité à n'importe quel prix la rende parfois incompréhensible au commun dont je suis un élément.
Voulez-vous un exemple récent de langue "enrichie"et qui me paraît, position personnelle, parfaitement ridicule ? ...En voilà un : La féminisation de l'énoncé des professions. Mais on peut en discuter !
Velléité de féminisme intégral ou nécessité d'évolution du langage ?
Dans la vieille querelle des anciens et des modernes, je sais bien le clan qui est mien ! ... C'est un atavisme de l'âge.
En matière de langue, cependant, je ne puis m'empêcher d'avoir un faible pour celle de Rabelais ... ou celle de Molière.
Hier au soir, une troupe de théâtre locale donnait "le bourgeois gentilhomme" et c'est avec un véritable plaisir que j'ai retrouvé une comédie de Molière.
Certes, les situations mises en scène sont un peu anciennes ; par ailleurs les acteurs étaient visiblement des "amateurs", la salle trop petite, l'espace scénique inadapté ... mais par-dessus tout ça, il y avait la langue de Molière qui, à mon sens, n'a pas pris une ride, pas plus que celle de Jean de Lafontaine ou celle de Balzac.
Et à aucun moment pendant ce spectacle d'amateurs je n'ai jeté un oeil à ma montre, ce qui m'arrive parfois lors de spectacles beaucoup plus contemporains et donnés par des acteurs professionnels.
Notre langue est belle, riche d'un long passé et d'une évolution aussi lente que le train d'un sénateur. Préservons là et bannissons ses maladies récentes qui sévissent avec la modernisation des moyens de communication et l'américanisation larvée. La recherche de l'originalité à n'importe quel prix la rende parfois incompréhensible au commun dont je suis un élément.
Voulez-vous un exemple récent de langue "enrichie"et qui me paraît, position personnelle, parfaitement ridicule ? ...En voilà un : La féminisation de l'énoncé des professions. Mais on peut en discuter !

Velléité de féminisme intégral ou nécessité d'évolution du langage ?
Dans la vieille querelle des anciens et des modernes, je sais bien le clan qui est mien ! ... C'est un atavisme de l'âge.