C'est le printemps embrunais.
A l'horiz
on,
le pic de Morg
on
et le lac de Serre-Ponç
on,
et rond et rond petit patapon ...
Plus près, les vagues dans les épis et les coquelicots ondulants; tout bio !
Et beau devant, mon vélo qu'un fil invisible lié au soleil tient en équilibre avec mon inséparable sac à dos.
Il reviendront bien le joli mai, avec son ami le renouveau, avec les brises de juin, avec les douces chaleurs estivales.
Souvenirs des eaux fraîches que l'on boit aux fontaines, des stridulations des invisibles insectes, des sifflement des marmottes furtives ...
Y croire il faut !
Vu du creux de l'hiver, qu'il est loin ce printemps tant désiré !
Las de ne voir que du gris à ma fenêtre close.