Aussi, je vous invite à dire ici, ce qui, dans l'univers qui nous réunit, le vélo, ce qui encore vous fait rêver.
Pour mon compte, je puise dans mes rêves d'aujourd'hui ce qui était réalités il y a peu : Partir. Partir avec un ou deux potes, vélos pourvus de sacoches, avec au dos le sac traditionnel, découvrir en quelques jours un coin nouveau, de France ou de Navarre, au rythme d'eaux apaisées. Que de bons souvenirs ! Et ils s'en sont allés, mes amis. Mes rêves demeurent encore. Je m'y accroche comme un pou sur la tête d'une victime d'alopécie !

- Monter encore une fois ma chère "Bonnette", chevauchant ma vieille bécane embrunaise, qui m'accompagne fidèlement depuis des décennies, depuis que je l'ai acquise, une jolie fin d'été, dans la boutique d'André Wilhelm, le petit/grand champion lorrain. Lourde elle est, vieux je suis, c'est ce qui donnerait son charme à l'équipage.
- Grimper le mythique Stelvio dolomitique italien en sa forme routière en intestin grêle. S'élever, virage après virage, vers son passage ouvert, tout là-haut, dans les nuées ...
- Randonner enfin et suivre LE FLEUVE le plus beau de France, je pense à notre Loire et ses mille kilomètres, du central Mt Gerbier à l'Atlantique estuaire ... de Sologne en royales demeures ... nonchalamment.
Ce sont modestes rêveries et je compte bien, pour l'une ou l'autre, passer du rêve à la réalité. Sans souffrance excessive, je n'aime pas souffrir !

PS : Le premier de mes "rêves" est sans doute le plus accessible ; si je le fais, ce sera dans le cadre des fondus l'Ubaye. Pourquoi ? J'entends cette question. Et voici ma réponse.
Pour ne pas être seul, pour défendre mon titre d'ancêtre de l'épreuve, enfin, pour réveiller le cabotin qui sommeil en moi ...