Voilà le mercantilisme exacerbé en matière sportive, et j'ai beau scruter le fond de l'histoire du monde, je ne vois pas d'où cette pantalonnade sportive tire son appellation d'Olympique ! Courir -lancer - sauter ... oui. Glisser ???
Heureusement, cette fois-ci, ça se passe assez loin de nous pour que, j'ose l'espérer, nos étranges lucarnes ne soient pas complètement dédiées à ce machin machinant. Décalage horaire oblige, à moins de se hisser de la couette à deux heures du mat, nous n'aurons que du réchauffé de peu d'intérêt et peu de direct. Une chaîne publique semble mobilisée pour la chose.
Les sports d'hiver ont une longue et belle histoire mais, il y a un mais, se sont greffées là-dessus toutes sortes d'activités en "ing" en "ack" et "ton" (prononcez tonne) qui ne sont pas forcément d'un grand intérêt pour qui cultiverait ce qui est le but de la pratique sportive, la recherche d'un esprit sain dans un corps sain aussi.
J'en prends quelques exemples où l'on entre à deux pieds dans les J.O.:
- Le curling ; voilà un sport très exigeant et si spectaculaire
On dépose sur la glace un truc qui ressemble à un galet et qui va, écoutant la règle de la gravitation universelle, errer au milieu de galets semblables. C'est en fait une pétanque pour paralytique. Deux minutes de ce "spectacle" suffisent pour me lasser et me pousser à user de la "zapette" en prononçant, oserais-je l'avouer, le mot de Cambrone.
- Le skeletton ; pour ceux qui ne connaîtraient pas, il s'agit d'une espèce de luge sur la quelle, comme un pantin éperdu, le "coureur" glisse couché , à une vitesse folle, dans une rigole vertigineuse et verglacée, pieds en avant et ventre en l’air ainsi qu’un macchabée en devenir... Du crétinisme avéré.
- Le "ski de bosse". Là aussi, je me demande, vu de l'extérieur, comment on peut s'adonner à ce truc. J'y vois des polichinelles désarticulés. L'exercice ferait plutôt sourire si ... on ne songeait à ces pauvres hères lorsque viendra le temps d'après, celui des boeufs mirontons et chiliennes. Je me demande aussi ce que peut en penser la médecine qui devrait l'interdire... et la sécurité sociale qui paiera les "colonnes vertébrales cassés".
Bon, je viens de me livrer à un exercice que j'affectionne et qui me vaut quelques inimitiés : Tailler mon crayon en pointe !