Addiction ...

[Robert]

Voilà un mot dont je lis la définition dans mon dictionnaire : "Etat de dépendance à une drogue".

Et de m'interroger avec la gravité qui sied aux grandes interrogations ... Serions nous tous des drogués ?
Drogue : "Stupéfiant engendrant un état de dépendance" ... autre définition pour une autre interrogation :
Le vélo est-il une drogue ?

Je suis bien tenté par une réponse affirmative et je n'engage que moi. Bien sûr, je suis dépendant du vélo. Ma forme physique en dépend tout comme mon humeur, bonne ou mauvaise, en relation directe avec cette pratique possible ou impossible.

Si, apparemment le vélo ne se résume pas à la prise de produits toxiques,( heureusement pour nous !) sa pratique libère en nous des substances euphorisantes dites endorphines qui nous sont indispensables ... et là commence l'addiction.

Dans "endorphine" il y a "morphine" et la boucle est bouclée ...

Oui, le vélo est une drogue au sens plein du mot drogue.

Reste à définir nos états de dépendance à la pratique de notre passion commune. D'évidence, il convient de maîtriser cette dépendance car ici comme ailleurs, l'excès en tout a des effets pervers :
- Sur notre corps qui peut être gravement affecté par une pratique excessive
- Sur nos relations amicales et surtout familiales qui souffrent de nos excès.
Et de retenir cette maxime attribuée à Malebranche :
"Il vaut mieux renoncer à tout plutôt qu'à la raison"

Le sage - le héros - le saint ... Les deux derniers états me semblant hors de ma portée, j'opte pour le premier qui lui, est dans mes cordes !

[callune]

Alors je renonce à la raison
je n'ai pas honte de reconnaître que je suis addict au sport et pas seulement le vélo. En fait c'est toute ma vie...ou presque. Je suis née dedans avec des parents sportifs qui nous sortaient par tous les temps et toute l'année.
Je ressens le besoin d'être en mouvement. Mais ce qui me plaît surtout avec le vélo c'est de changer constamment de paysage. J'ai besoin d'être en voyage ... tout le temps

[Robert]

Alors je renonce à la raison
je n'ai pas honte de reconnaître que je suis addict au sport et pas seulement le vélo. En fait c'est toute ma vie...ou presque. Je suis née dedans avec des parents sportifs qui nous sortaient par tous les temps et toute l'année.
Je ressens le besoin d'être en mouvement. Mais ce qui me plaît surtout avec le vélo c'est de changer constamment de paysage. J'ai besoin d'être en voyage ... tout le temps

Nous naissons avec un bagage et des gènes que nous n'avons pas choisis ... la vie est un voyage.
Voyager ... comme on veut, parfois, comme on peut plus souvent !
Tu voyages en héroïne à la recherche d'un eldorado de sensations fortes. Je voyage dans un horizon plus limité, en sage.
J'ai bien sûr envie parfois d'aventures lointaines et prises de risques ; mais mes aventures restent petites, comme une sortie en solitaire dans le vent, la pluie, le froid de l'hiver ...

[callune]

Alors je renonce à la raison
je n'ai pas honte de reconnaître que je suis addict au sport et pas seulement le vélo. En fait c'est toute ma vie...ou presque. Je suis née dedans avec des parents sportifs qui nous sortaient par tous les temps et toute l'année.
Je ressens le besoin d'être en mouvement. Mais ce qui me plaît surtout avec le vélo c'est de changer constamment de paysage. J'ai besoin d'être en voyage ... tout le temps

Nous naissons avec un bagage et des gènes que nous n'avons pas choisis ... la vie est un voyage.
Voyager ... comme on veut, parfois, comme on peut plus souvent !
Tu voyages en héroïne à la recherche d'un eldorado de sensations fortes. Je voyage dans un horizon plus limité, en sage.
J'ai bien sûr envie parfois d'aventures lointaines et prises de risques ; mais mes aventures restent petites, comme une sortie en solitaire dans le vent, la pluie, le froid de l'hiver ...

mais bien sûr, seulement de petites aventures ! c'est tout de même un peu plus que petit

[Lolo90]

Tout à fait, on peut devenir addict d'un sport, pris par les objectifs, l'amélioration de ses sensations, ses moyennes, et dans ces cas là souvent on devient aigri, irritable par tout ce qui peut nous empêcher de nous entrainer ou participer à une course une cyclo (ex: météo, fêtes, vacances, etc,..)

Quand je courais j'en étais à ce point, je ne pouvais pas concevoir de pas courir un dimanche et certains moments ont été chauds en famille
Et pour moi courir, était synonyme de devoir mettre tout en oeuvre pour être en condition acceptable afin de peser sur la course. Mes journées étaient chronométrées pour que chaque instant de libre soit utilisé pour l'entrainement, tout tournait autour du vélo.

Aujourd'hui j'ai un peu plus de recul sur la pratique du vélo, avoir fait de la compétition à haute dose durant une bonne vingtaine d'année m'a bien vacciné.
Comme en ces jours où le vélo est mis de côté pour des raisons familiales cela ne me coûte rien en effort.
Je reprendrai le sport dès que je le pourrai et sans amertume.
Et je me rends compte aussi que mon niveau reste tout de même acceptable, et je me demande avec du recul si se rendre malade à rouler tous les jours est vraiment constructif.

[callune]

Tout à fait, on peut devenir addict d'un sport, pris par les objectifs, l'amélioration de ses sensations, ses moyennes, et dans ces cas là souvent on devient aigri, irritable par tout ce qui peut nous empêcher de nous entrainer ou participer à une course une cyclo (ex: météo, fêtes, vacances, etc,..)

Quand je courais j'en étais à ce point, je ne pouvais pas concevoir de pas courir un dimanche et certains moments ont été chauds en famille
Et pour moi courir, était synonyme de devoir mettre tout en oeuvre pour être en condition acceptable afin de peser sur la course. Mes journées étaient chronométrées pour que chaque instant de libre soit utilisé pour l'entrainement, tout tournait autour du vélo.

Aujourd'hui j'ai un peu plus de recul sur la pratique du vélo, avoir fait de la compétition à haute dose durant une bonne vingtaine d'année m'a bien vacciné.
Comme en ces jours où le vélo est mis de côté pour des raisons familiales cela ne me coûte rien en effort.
Je reprendrai le sport dès que je le pourrai et sans amertume.
Et je me rends compte aussi que mon niveau reste tout de même acceptable, et je me demande avec du recul si se rendre malade à rouler tous les jours est vraiment constructif.

Bravo Lolo tu es devenu un sage
Moi, j'en suis encore loin
Le pire c'est que je ne m'entraine pas pour m'améliorer juste pour le plaisir de l'entraînement

[Robert]

Le sujet est vaste et nos cursus en matière sportive ont un fond commun, un besoin de bouger et une envie d'adrénaline que nous nous sommes créée.
Les grand sportifs souvent, passé l'âge de la compétition, raccrochent tout et font du lard. Ce que tu n'as pas fait, Lolo, ce qui est remarquable et tout à ton honneur : Tu ne t"ai pas fait de lard et tu entretiens une forme physique enviable.
Quant à Callune, comme Astérix dans sa potion magique, elle est tombée dedans et elle assume !

J'ai côtoyé un peu des pratiquants de sports comme le triathlon ; je pense que cette activité sportive, pratiquée au niveau compétition, est incompatible avec une vie de famille normale. En cumulant les entraînements enchaînés en natation, vélo et CAP, que reste-t-il pour le reste ? Le reste c'est vie de famille, la culture, les vacances ? Réponse : RIEN.
Conclusion : Le sport oui, mais pas à en devenir fou !
Il convient de savoir raison garder.

[callune]

Le sujet est vaste et nos cursus en matière sportive ont un fond commun, un besoin de bouger et une envie d'adrénaline que nous nous sommes créée.
Les grand sportifs souvent, passé l'âge de la compétition, raccrochent tout et font du lard. Ce que tu n'as pas fait, Lolo, ce qui est remarquable et tout à ton honneur : Tu ne t"ai pas fait de lard et tu entretiens une forme physique enviable.
Quant à Callune, comme Astérix dans sa potion magique, elle est tombée dedans et elle assume !

J'ai côtoyé un peu des pratiquants de sports comme le triathlon ; je pense que cette activité sportive, pratiquée au niveau compétition, est incompatible avec une vie de famille normale. En cumulant les entraînements enchaînés en natation, vélo et CAP, que reste-t-il pour le reste ? Le reste c'est vie de famille, la culture, les vacances ? Réponse : RIEN.
Conclusion : Le sport oui, mais pas à en devenir fou !
Il convient de savoir raison garder.

yep
en revanche c'est Obélix qui est tombé dans la potion je lui ressemble tant que ça ?

[Robert]

Le sujet est vaste et nos cursus en matière sportive ont un fond commun, un besoin de bouger et une envie d'adrénaline que nous nous sommes créée.
Les grand sportifs souvent, passé l'âge de la compétition, raccrochent tout et font du lard. Ce que tu n'as pas fait, Lolo, ce qui est remarquable et tout à ton honneur : Tu ne t"ai pas fait de lard et tu entretiens une forme physique enviable.
Quant à Callune, comme Astérix dans sa potion magique, elle est tombée dedans et elle assume !

J'ai côtoyé un peu des pratiquants de sports comme le triathlon ; je pense que cette activité sportive, pratiquée au niveau compétition, est incompatible avec une vie de famille normale. En cumulant les entraînements enchaînés en natation, vélo et CAP, que reste-t-il pour le reste ? Le reste c'est vie de famille, la culture, les vacances ? Réponse : RIEN.
Conclusion : Le sport oui, mais pas à en devenir fou !
Il convient de savoir raison garder.

yep
en revanche c'est Obélix qui est tombé dans la potion je lui ressemble tant que ça ?

Tu me pardonneras ce manque de culture gauloise ... Je dois être un latin !

Je te rassure, pas du tout ...
Mais je ne t'ai jamais vue en salopette rayée dévorant du sanglier !

[callune]

Le sujet est vaste et nos cursus en matière sportive ont un fond commun, un besoin de bouger et une envie d'adrénaline que nous nous sommes créée.
Les grand sportifs souvent, passé l'âge de la compétition, raccrochent tout et font du lard. Ce que tu n'as pas fait, Lolo, ce qui est remarquable et tout à ton honneur : Tu ne t"ai pas fait de lard et tu entretiens une forme physique enviable.
Quant à Callune, comme Astérix dans sa potion magique, elle est tombée dedans et elle assume !

J'ai côtoyé un peu des pratiquants de sports comme le triathlon ; je pense que cette activité sportive, pratiquée au niveau compétition, est incompatible avec une vie de famille normale. En cumulant les entraînements enchaînés en natation, vélo et CAP, que reste-t-il pour le reste ? Le reste c'est vie de famille, la culture, les vacances ? Réponse : RIEN.
Conclusion : Le sport oui, mais pas à en devenir fou !
Il convient de savoir raison garder.

yep
en revanche c'est Obélix qui est tombé dans la potion je lui ressemble tant que ça ?

Tu me pardonneras ce manque de culture gauloise ... Je dois être un latin !

Je te rassure, pas du tout ...
Mais je ne t'ai jamais vue en salopette rayée dévorant du sanglier !