De la fessée ...
Posté : 09 juil. 2019, 06:57
Nos dirigeants viennent de légiférer aux fin de mettre hors la loi tous châtiments corporels en accessoires des méthodes éducatives. Je m'interroge, pour ce qui est de la forme, sur l'opportunité d'une loi dans ce domaine. Certes, le châtiment corporel est à proscrire dès lors qu'il est répétitif, humiliant, ou sans objet. Cependant, c'est un lieu commun de le dire, les gens de ma génération ont bien subi quelques châtiments corporels sans conséquences catastrophiques ! A table, il ne m'était reconnu qu'un droit : Celui de me taire ... et d'écouter !
Grâce à quelques philosophes de l'éducation, dans ce mouvement de balancier que l'on observe fréquemment pour ce qui relève des moeurs collectives, nous en sommes arrivés fréquemment au phénomène de l'enfant roi. Et il m'arrive d'observer des familles où les enfants dictent à leurs parents la conduite à tenir, tiennent le verbe haut à table où il convient d'écouter les propos du gamin ou de la gamine, jouant ici le rôle de messie ... Et dans le vase clos d'une classe à l'école l'enfant, à l'abri de toute sanction, ne serait-elle que verbale, dicte au maître qui ne l'est plus, la conduite à tenir. Et les parents de soutenir leurs rejetons.
En toutes choses, là comme ailleurs, il conviendrait de garder la raison ; l'autorité relève bien de leurs parents ou de leurs maîtres et non des enfants eux-mêmes. Et point n'est besoin de légiférer pour en comprendre la nécessité !
Quant à l'application des règles, il n'en existe aucune qui ne comporte de sanction. On ne saurait imaginer un code de la route sans gendarmes et sans amendes !
Grâce à quelques philosophes de l'éducation, dans ce mouvement de balancier que l'on observe fréquemment pour ce qui relève des moeurs collectives, nous en sommes arrivés fréquemment au phénomène de l'enfant roi. Et il m'arrive d'observer des familles où les enfants dictent à leurs parents la conduite à tenir, tiennent le verbe haut à table où il convient d'écouter les propos du gamin ou de la gamine, jouant ici le rôle de messie ... Et dans le vase clos d'une classe à l'école l'enfant, à l'abri de toute sanction, ne serait-elle que verbale, dicte au maître qui ne l'est plus, la conduite à tenir. Et les parents de soutenir leurs rejetons.
En toutes choses, là comme ailleurs, il conviendrait de garder la raison ; l'autorité relève bien de leurs parents ou de leurs maîtres et non des enfants eux-mêmes. Et point n'est besoin de légiférer pour en comprendre la nécessité !
Quant à l'application des règles, il n'en existe aucune qui ne comporte de sanction. On ne saurait imaginer un code de la route sans gendarmes et sans amendes !