Mon quotidien du jour, sur deux pages pleines, fait la promotion de ce "sport" ; ce qui motive ce qui suit.
Je sais manquer totalement d'objectivité, mais j'ai du mal à qualifier de sport ce jeu de billes pour adultes nantis. Car enfin, le golf requiert l'immobilisation et l'entretien de grands espaces qui seraient normalement destinés à l'agriculture, ce qui fait du golf une activité élitiste.
Voilà un jeu, sans doute ludique, qui revient très cher et qui, de ce fait, est sérieusement embourgeoisé.
Certes, des efforts vont, sans vraiment y parvenir, vers une démocratisation de ce "sport" de riches. Il n'en demeure pas moins, pour l'essentiel, qu'il réunit une partie du "gratin" des villes et des campagne, comme le fait souvent parfois la chasse au gros gibier.
Le golf est aussi l'image d'un gaspillage des ressources de notre pauvre planète. Certes, ce gaspillage n'est que goutte d'eau dans le gaspillage universel, mais ne dit-on pas que les petits ruisseaux font les grandes rivières ?
Je sais mon propos susceptible de générer des controverses ; c'est précisément son objet !

J'aime bien donner un coup de pied dans la fourmilière !
Car le golf n'est hélas pas la seule activité sportive que son prix réserve a une élite très restreinte.