Gisèle Halimi est morte ; avec elle les causes que l'avocate zélée qu'elle a été sont remises au premier plan, dont la cause féministe.
Dans toutes les structures sociales et civilisations, passées ou présentes, le rôle de la femme a toujours été prépondérant, sans que pour autant l'égalité des sexes ait été reconnue. Les religions bien souvent ont donné au masculin les rênes d'une domination sans partage et cette idée de l'égalité des sexes est, je pense, relativement moderne et hélas, pas encore toujours établie.
Les voix fortes de Simone Weil et Gisèle Halimi que j'associe volontiers dans ce commun combat, par leurs existences même, montrent que tout n'est pas encore acquis et qu'il reste encore, de par le monde, beaucoup de grain à moudre.
Si dans la chrétienté l'idée a fait son chemin, que dire de ce qui existe dans les pays soumis à la religion musulmane, ou règnent d'anachroniques potentats promus par de non moins anachroniques charias, sourates ou versets du coran.
Le féminisme est un combat politique encore en cours.
Je pense que ce combat souffre de son assimilation à une négation supposée que le féminisme engendrerait la disparition de la féminité qui, elle, existe, est inscrite dans les gènes de toutes les espèces vivantes, fort heureusement pour la survie des espèces. Cette donnée est physiologique, évidente, et doit être cultivée au titre de la spécifié des sexes.
Le débat est ouvert et ma fenêtre ouverte aussi sur une belle journée d'été m'appelle à des tâches plus prosaïques qu'un débat à propos de féminisme.
Les femmes n'ont, sur ce forum, qu'une seule voix, ce qui donne a priori une idée de l'ampleur de la tâche qu'il reste aux tenants du féminisme pour obtenir une hypothétique égalité !
