Autour d'un virus ...

[Robert]

De l’infiniment petit au microscope.

Un regard sur l’univers qui nous entoure, les infinis qui nous environnent, de l’infiniment grand à l’infiniment petit, les données d’espace et de temps, toutes ces choses qui nous dépassent nous ramènent à notre propre dimension.
Et de nous placer dans l’infiniment petit, de nous ramener à notre insignifiance …

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Dans ce jour gris de la fin du mois de novembre, ce substantif de VIRUS me vient en boucle par l’épidémie qui nous affecte.
Mon dictionnaire me dit :… VIRUS : Germe pathogène qui peut traverser les filtres les plus fins et n’est perceptible qu’au moyen d’un microscope électronique …
Et comment penser qu’un organisme si petit peut causer autant de dommages à l’humanité toute entière ? A l’homme dont l’esprit inventif est capable de tout ?
Juste un être ou peut-être une chose, si minuscule que seul le microscope électronique a déterminé la forme : Une boule avec des piquants, une espèce de masse d’arme qui aurait perdu son manche !

Depuis ma plus tendre enfance, j’ai été fasciné par l’infiniment petit, par ce que notre oeil, fut-il sagace, n’est capable de s’approprier qu’à travers une invention appelée MICROSCOPE.

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Et de me revoir à neuf ans dans les rue de Mulhouse, allant quotidiennement de la gare SNCF à mon école pompeusement appelée « école centrale ». C’est la seule école titrée que j’ai jamais fréquentée.
Sur la grande place de la ville, que crois qu’elle s’appelle encore place de la Réunion, trône la mairie, bâtiment vénéré des historiens alsaciens du sundgau. Mais ce n’est pas ce bâtiment qui captivait mon attention d’alors, non … c’était la boutique de l’opticien tout proche.
Sa vitrine recelait plusieurs merveilles de l’optique d’alors, des MICROSCOPES !
Je restais de longs moments le nez collé à cette vitrine au risque de manquer mon train pour rentrer au bercail ou celui plus grave encore d’arriver en retard dans la classe du terrible Monsieur Schlotter. Ce pédagogue d’ancienne école ne se faisait pas faute d’appliquer de terrifiants coups d’une règle d’ébène sur les doigts des fautifs et contrevenants à un ordre qu’il avait établi.

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Quand on a neuf ans, les fascinations sont persistantes.
Les prix affichés de ces objets de mes désirs me semblaient exorbitants et pourtant, au moment de Noël, quand les rues s’illuminent et qu’un temps on peut croire que les rêves se réalisent, j’en avais parlé à mon père …
Et cette année là, mon bulletin ayant été jugé bon, au soir de la Noël, un tout petit microscope s’était comme égaré dans le chausson que j’avais laissé près de la cheminée.
Bien entendu, mon microscope n’était pas « électronique » et jamais je n’ai vu évoluer un virus sur mes savantes préparations. Tout au plus les détails d’une patte de mouche, ce qui n’était pas rien !

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Depuis, tant d’années ont passé, et j’en au eu des cadeaux … Mais jamais, je pense, aucun ne m’a donné un plaisir si grand ; son souvenir a franchi sans peine la barrière du temps.
La preuve en est qu’infiniment petit on peut être aussi infiniment grand ! Ce fut le cas de mon microscope.

[Lolo90]

J'en ai eu un aussi de microscope
Je l'ai eu accompagné d'un coffret du parfait petit chimiste

[callune]

J'en ai eu un aussi de microscope
Je l'ai eu accompagné d'un coffret du parfait petit chimiste

un début de vocation !