Une société violente ...

[Robert]

Sans doute Sartre en a fait le constat il y a longtemps : "L'homme est un loup pour pour l'homme..."
Les évènements survenus en banlieue parisienne ces derniers jours confirment bien le fait que la violence régit encore nos sociétés qu'un vernis de surface pourrait nous laisser penser que nous sommes sortis des griffes de cette sauvagerie brutale qui semble, hélas, éternelle.

Ainsi, des jeunes appartenant à des hordes rivales en arrivent à s'entretuer pour des raisons qu'aucun raisonnement logique ne peut expliquer.
Ces faits montrent, hélas, l'absence du respect des règles de fraternité et plus grave, l'absence d'autorité parentale. Nous sommes là dans le domaine de l'absurde le plus total. Et cette violence originelle comme le péché du même nom ne sera jamais du domaine de la simple police.
Seule, l'éducation pourrait avoir un effet ... L'école de la république est bien une priorité.

Hélas, je fais le constat amer que nos enseignants sont de plus en plus démoralisés, au bord de l'abandon. Leur beau métier s'est considérablement dégradé au cours de dernières décennies, faute à la république d'y avoir consacré les moyens convenables. Les enfants d'aujourd'hui ne sont pas ceux que j'ai connus, la famille est devenue plus aléatoire, les conditions de vie paradoxalement plus précaires.
Il conviendrait d'y réfléchir et d'en tirer des enseignements pour l'avenir ...

[Lolo90]

Ben à notre époque c'était seulement comme dans la Guerre des boutons
Dans certains coins il y avaient déjà des bastons, mais là c'est le niveau au-dessus

[callune]

Sans doute Sartre en a fait le constat il y a longtemps : "L'homme est un loup pour pour l'homme..."
Les évènements survenus en banlieue parisienne ces derniers jours confirment bien le fait que la violence régit encore nos sociétés qu'un vernis de surface pourrait nous laisser penser que nous sommes sortis des griffes de cette sauvagerie brutale qui semble, hélas, éternelle.

Ainsi, des jeunes appartenant à des hordes rivales en arrivent à s'entretuer pour des raisons qu'aucun raisonnement logique ne peut expliquer.
Ces faits montrent, hélas, l'absence du respect des règles de fraternité et plus grave, l'absence d'autorité parentale. Nous sommes là dans le domaine de l'absurde le plus total. Et cette violence originelle comme le péché du même nom ne sera jamais du domaine de la simple police.
Seule, l'éducation pourrait avoir un effet ... L'école de la république est bien une priorité.

Hélas, je fais le constat amer que nos enseignants sont de plus en plus démoralisés, au bord de l'abandon. Leur beau métier s'est considérablement dégradé au cours de dernières décennies, faute à la république d'y avoir consacré les moyens convenables. Les enfants d'aujourd'hui ne sont pas ceux que j'ai connus, la famille est devenue plus aléatoire, les conditions de vie paradoxalement plus précaires.
Il conviendrait d'y réfléchir et d'en tirer des enseignements pour l'avenir ...

En effet, il faudrait d'abord poser les vrais problèmes de l'éducation: quand j'entends que l'élève doit construire ses savoirs , je rigole...jaune ! Il y a des enseignants...et des apprenants !!! Le savoir se transmet, il n'arrive pas de nulle part
Et cela passe par le respect des apprenants envers les enseignants .... alors tous les beaux discours pédagogico-démagogiques

[Lolo90]

Ouep difficile à nos jours d'inculquer le respect
Nos filles nous le disent, les enseignants ne sont pas non plus aidés par les parents qui se rangent systématiquement du côté de leur pauvres chérubins

[Robert]

Ouep difficile à nos jours d'inculquer le respect
Nos filles nous le disent, les enseignants ne sont pas non plus aidés par les parents qui se rangent systématiquement du côté de leur pauvres chérubins

L'école est une image des structures sociales du moment ; elle évolue avec elles, elle les suit. L'école que j'ai connue n'existe plus et le spectacle qu'elle m'offre aujourd'hui me laisse très dubitatif. Pour exemple, je n'ai pratiquement pas eu d'élèves dont les parents avaient divorcé ; j'ai fait connaissance avec le mot chômage pour la première fois alors que j'avais 45 ans ! Tout change et l'évolution constatée en deux décennies équivaut à celle qui a présidé aux changements pendant un siècle. En résumé, je me sens complètement dépassé par les changements que je me borne à constater.

[Robert]

Oui, nous vivons dans une société d'une violence croissante.
Les actualités nous en donne une très inquiétante image ... à se demander si une colonie de primates n'est pas plus civilisée que notre société humaine.
Liberté - égalité - FRATERNITE ... Nous sommes si loin du compte !
Et où en est l'école ?
Une révolution culturelle s'impose qui remettrait sur de bons rails une organisation sociale où chacun trouverait sa place. Un chantier sans limites.