Magasins BIO ...
Posté : 10 avr. 2021, 10:28
Je viens de faire un bref passage au supermarché BIO que l'enseigne Leclerc a ouvert à Sarrebourg, il y a quelque temps déjà.
Les supermarchés sont directement contingentés par le porte-monnaie du client potentiel.
Ainsi, le bio est haut de gamme et s'adresse en priorité aux classes bourgeoises, le menu peuple fréquentant plutôt "Aldis" ou autres.
.................................
Samedi, 9h 30. Nous entrons dans le magasin BIO Leclerc. Tout y est silence et sérénité. Il n'y a, nous compris, pas plus de trois clients dans cette vaste surface de vente. Et pourtant, l'offre en produits est presque infinie.
Mon jardin ne les produisant plus, j'achète un panais, un céleri rave et deux navets pour un pot-au-feu dominical ; certes les légumes portent l'étiquette bio, sans que la provenance soit vraiment précise. Ces légumes sont aussi un peu ratatinés, ce qui tendrait à prouver que la clientèle est rare et que par voie de conséquence, ils séjournent un peu trop longtemps à l'étal.
J'ai besoin d'une savonnette. J'en achète une minuscule, soit disant à 10% de lait d'ânesse, à un prix qui est à l'évidence excessif. Dans une petite ferme d'élevage du coin, on produit des savonnettes à 30% de lait d'ânesse à un prix bien moindre. Alors pourquoi ne pas y être allé ... Réponse : elle est à plus de 10 km, confinement oblige.
J'achète à 12 euros un pot de miel de châtaignier BIO. Sur le marché d'Embrun, le même miel, sans aucun doute tout aussi "BIO" bien que n'en portant pas la mention coûte 8 euros. Hélas, le marché d'Embrun est loin.
J'ai continué à circuler dans ces rayons garnis de milliers de produits qui garantissent à l'acheteur un bel avenir de centenaire !
Là comme ailleurs, il n'est que la foi qui sauve !
Conclusion : Je crois que pour un temps le pigeon qui sommeille en moi évitera de se réveiller dans les rayons du magasin bio visité ce matin !
Les supermarchés sont directement contingentés par le porte-monnaie du client potentiel.
Ainsi, le bio est haut de gamme et s'adresse en priorité aux classes bourgeoises, le menu peuple fréquentant plutôt "Aldis" ou autres.
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Samedi, 9h 30. Nous entrons dans le magasin BIO Leclerc. Tout y est silence et sérénité. Il n'y a, nous compris, pas plus de trois clients dans cette vaste surface de vente. Et pourtant, l'offre en produits est presque infinie.
Mon jardin ne les produisant plus, j'achète un panais, un céleri rave et deux navets pour un pot-au-feu dominical ; certes les légumes portent l'étiquette bio, sans que la provenance soit vraiment précise. Ces légumes sont aussi un peu ratatinés, ce qui tendrait à prouver que la clientèle est rare et que par voie de conséquence, ils séjournent un peu trop longtemps à l'étal.
J'ai besoin d'une savonnette. J'en achète une minuscule, soit disant à 10% de lait d'ânesse, à un prix qui est à l'évidence excessif. Dans une petite ferme d'élevage du coin, on produit des savonnettes à 30% de lait d'ânesse à un prix bien moindre. Alors pourquoi ne pas y être allé ... Réponse : elle est à plus de 10 km, confinement oblige.
J'achète à 12 euros un pot de miel de châtaignier BIO. Sur le marché d'Embrun, le même miel, sans aucun doute tout aussi "BIO" bien que n'en portant pas la mention coûte 8 euros. Hélas, le marché d'Embrun est loin.
J'ai continué à circuler dans ces rayons garnis de milliers de produits qui garantissent à l'acheteur un bel avenir de centenaire !
Là comme ailleurs, il n'est que la foi qui sauve !
Conclusion : Je crois que pour un temps le pigeon qui sommeille en moi évitera de se réveiller dans les rayons du magasin bio visité ce matin !