
Certes, la guerre est à nos portes qui perturbe nombre de productions et d'échanges ; et comme si ce n'était pas suffisant, nous venons de subir un été inédit qui par les canicules à la chaîne et l'absence de pluie va gravement perturber nos productions agricoles. L'inflation est revenue, qui pourrait passer à deux chiffres et qui augmentera inéluctablement le nombre de foyers français qui vivront ou survivront sous le seuil de pauvreté.

Et je pense à l'allusion biblique qui rappelle ces temps de misères : les sept années dites de vaches maigres de la Genèse.
Les séquelles qui découlent du temps des vaches maigres touchent en priorité ceux qu'une société plus juste devrait protéger ; car enfin, malgré la raréfaction de la ressource en eau, jamais il n'y a eu autant de piscines privées sur le territoire. Et de bonnes âmes de nous expliquer que ces outils de loisirs Inutiles et dispendieux n'impactent que très peu la ressource en eau. Mais de qui ose-t-on se foutre !
Il en est de même pour les jets privés, les voitures de 300 chevaux, les habitations secondaires de 500 m2 et j'en passe. Il semblerait que pour certains, l'essence n'est pas chère ! Et que le droit de polluer la planète est ouvert.

S'il faut serrer les crans de certaines ceintures, il conviendrait de ne pas se tromper de ceintures !
Car il est venu, le temps du partage.
Et l'Etat dispose, à mon sens, d'une arme redoutable qui a nom "taxe à la valeur ajoutée". Pour un début de redistribution des richesses, il serait très possible d'appliquer lourdement une TVA sur les produits de luxe pour réduire celle qui touche aux produits de première nécessité.

Et j'attends avec curiosité et inquiétude les nécessaires décisions qui seront prises par nos gouvernants dans un avenir qui n'attendra pas sept ans !