Un peu d'Italie

[Robert]

Bonjour à tous.

Les potes, vos vacances sont terminées. Je suis de retour.

Je m'étais promis de vous faire un compte-rendu sommaire du séjour que je viens de faire à Cesenatico. Je suis rentré depuis ... une petite semaine et je n'ai pas encore trouvé le temps de le faire. M'y voilà donc avec des souvenirs que je vous livre en vrac, d'une manière un peu décousue.

Il s'agit donc d'un séjour d'une semaine, organisé par mon club, en hôtel, afin de bénéficier de bonnes conditions pour faire du vélo en début de saison.

Conditions matérielles : En hôtel, trois étoiles, tout près de la mer. Les chambres sont très correctes, les repas variés et très copieux, avec pâtes à tous les repas, vin à volonté. Résultat : j'ai réussi à reprendre en une semaine les deux kilos que j'avais peiné à perdre en deux moi ! La pension complète à 30 euros/jour par personne me semble très avantageuse.

Le groupe : Nous étions une trentaine. Quinze cyclistes plus femmes et enfants. Le niveau des cyclistes était très disparate : du triathlète ironman au grand-père pédalant (dans mon genre - j'étais une fois de plus le doyen). Cependant, l'ambiance de camaraderie et de convivialité n'en a jamais souffert. Simplement, les cyclistes très performants en ont fait plus que les autres, le tout dans la bonne humeur.

Le temps : Il a été très médiocre. Températures limites, beaucoup de vent. C'est la faute à pas de chance. Il ,n'y a eu qu'une belle journée : La dernière ! Je n'ai pas eu l'occasion de porter ma belle tenue cyberpotes, trop légère pour la météo.

Le cadre : Cesenatico est la patrie de Pantani ... Un cadre formidable pour le vélo. Un plaine côtière d'une vingtaine de km, et puis, c'est l'Apennin. Cette épine dorsale de l'Italie est un formidable terrain de jeu pour cycliste averti : Car de pentes, le coin ne manque pas et pour ma part, je commence à avoir de sérieux problèmes de souffle dans les rampes à 15, voire 20%. Pour être parfaitement honnête, il m'est arrivé par trois fois de mettre pied à terre ... souffle court et petit dej. remontant ... pas très glorieux ...
Cesenatico est un port de pêche avec sa criée, ses jetées, sa flottille de chalutiers, son petit air de village italien ... délicieux ! Ca change des barres d'hôtels et de clubs de plage du reste du littoral.

Il me reste à vous conter notre dernière sortie.
La sortie est programmée pour la journée avec un pique-nique à midi.
La veille au soir, je me suis fourvoyé au bar de l'hôtel : C'est l'endroit où tout se décide.
- Dites-moi tout, les gars : On fait quoi demain ?
- Parcours n° 19, Robert : 110 km pour les uns, 140 pour les costauds. Une bonne montée le matin, un pique-nique au bas de la bosse, un retour sur 50 km de routes plates.
A l'aube, il fait frisquet. Au point que j'enfile un collant long et ma veste thermique ! Mal m'en a pris car à dix heures, il fait 20° et la route se cabre. "C'est chaud !" me susurre dans un souffle court mon pote Alain. C'est chaud, en effet. Je transpire en silence, passe le col sans problème, descends délicieusement vers la verte vallée et je salive déjà à l'idée du casse-croûte promis ... et du retour délicieusement plat.
J'allais déchanter. Le dessert à peine avalé, après un petit km de faux-plat descendant, nous prenons une toute petite route sur la droite. Je consulte mon "Garmin" : 15%... et ça n'en finit plus ... J'enrage.
- Ca va, Robert ?
C'est Stéphane qui m'interroge. Stéphane a trente ans. Il pratique le triathlon à haute dose. Une montagne de muscles, un vrai athlète. Le voir si facile me mine le moral ! Je réponds ...
- Ca va Stéphane, pas de problème !
Et Stéphane est déjà loin.
Me voilà seul ; et seules les herbes folles des bermes et les acacias fleuris assistent à ma pénible progression !
Un peu plus loin, je rejoins Alain qui s'est autorisé une petite séance de marche à pieds. Je l'interroge.
- Mais quel est le bon dieu de con qui a modifié le parcours ? ... Merde, merde, triple merde !
Je suis devenu vulgaire. Alain croit que c'est Guy et Jean-Luc qui ont avisé sur la carte cette magnifique variante.
Tant bien que mal, je parviens au sommet. Ils sont tous là et le groupe se reconstitue. Guy et Jean-Luc s'excuseraient presque du mauvais traitement qu'ils viennent de m'imposer à moi et à quelques autres !
Mais je leur ai déjà pardonné. Le panorama est superbe et nous entamons allègrement le sublime toboggan d'une route de crête.
- Vous verrez, les gars, quand vous serez septuagénaires !

Robert

[Tadkozh]

.....dommage pour le temps car tout semblait réuni pour un agréable séjour...! Ah mon pauvre aîné, les petits jeunes sont ainsi : plus de préséance...la crainte révérencieuse n'a plus cours...! Tu n'as pas quelques photos à nous passer...?
Bonne soirée Robert..

Tadkozh

[Robert]

Bonne soirée Tad.

Des photos, j'en ai plein, du musée Pantani au port de Cesenatico, des cols aux "montes" et autres "podgios"; c'est d'ailleurs un privilège qui est réservé aux vieux : Trimballer, déballer, mettre en oeuvre l'appareil photographique.

Après les fringants jeunots te demandent si tu n'aurais pas une clé USB pour qu'ils puissent visionner leurs exploits !

Mon problème est le suivant : Je n'ai pas trouvé un truc simple pour passer une photo sur "cyberpote".

Robert.

[Denis]

Envoies les par mail à Philou, je suis sur qu'il se fera une joie de nous les mettre en ligne. Hein Philippe?

[Laulau]

Salut Robert,
Les hautes cimes se méritent ! Il faut souffrir pour pouvoir apprécier au mieux un joli panorama !
On se souvient davantage des galères que des trucs simples
A bientôt

[Tadkozh]

Bonne soirée Tad.

Des photos, j'en ai plein, du musée Pantani au port de Cesenatico, des cols aux "montes" et autres "podgios"; c'est d'ailleurs un privilège qui est réservé aux vieux : Trimballer, déballer, mettre en oeuvre l'appareil photographique.

Après les fringants jeunots te demandent si tu n'aurais pas une clé USB pour qu'ils puissent visionner leurs exploits !

Mon problème est le suivant : Je n'ai pas trouvé un truc simple pour passer une photo sur "cyberpote".

Robert.

...je t'ai décrit ma façon d'aborder le problème il y a quelque temps, en passant par un hébergeur. Il me semble que l'on peut le faire à partir de la rédaction d'un message. En dessous tu as une case "Nom du fichier" et un onglet "parcourir. En cliquant sur cet onglet, tu obtiens tes fichiers et tu choisis le fichier où tu as tes photos..

Tadkozh

[Robert]

D'accord Tad.
J'ai essayé ce que tu dis. Mais quand je veux lancer l'opération, s'inscrit la mention : Dossier trop lourd !
Il n'y a pas, hélas que le dossier qui est lourd ! Moi aussi.
Il faudrait que je réduise mes photos avant de les placer dans le dossier. Dès que j'aurai le temps, je ferai un nouvel essai.
Je ne veux pas encore, comme me le suggère Denis, abuser du temps et de la complaisance de Phil !
Marre d'être assisté !
Amicalement.
Robert.

[Robert]

Je réponds à Laulau simplement pour lui dire qu'il a parfaitement raison :
Ne marque nos mémoires que ce qui nous a coûté ! Coûté un gros effort s'entend ! Et ça m'arrive de plus en plus fréquemment ! Il faut être positif !

[Denis]

"On se souvient davantage des galères que des trucs simples"

Perso j'arrive à oublier les grosses galeres d'une ascension quand je contemple le paysage qui m'attend en haut. Et ça m'arrive souvent!

[phiphi]

Bonsoir Robert
Moi, l'année dernière, j'étais en pension complète dans un hôtel 2 étoiles à Valverde, juste à coté de Césénatico, mais à 35 €/jour pr personne, donc, sur ce coup là, tu es devant !
C'est exactement les mêmes pourcentages que j'ai enregistré sur la cyclo " la Marco Pantani ", 210 km et 9 cols !, je suppose que vous êtes allé rouler de ce coté ! Ce fût donc un bon entrainement en prévision du DFU
Pour tes photos, il te faut déjà sélectionner au départ dans ton appareil, le plus petit format, regarde bien, tu dois avoir plusieurs réglages possibles.
@cyberpotes +