Cyberpotes, le forum !

Aujourd'hui la journée sera idéale... Ciel un peu (mais pas trop!) couvert. La premiere fois que je grimpais le Ventoux était il y a trois ans, jour pour jour, en 2h45! Aujourd'hui ca ira mieux! Je m'arrete à la Route du Ventoux, un chouette magasin de vélos (là ou demarre le chrono, généralement). J'avais prévu de ne rien acheter, et pourtant je fus recu comme un roi (faut dire que je connais un peu le patron, rencontré lors de diverses ascensions du mon chauve, comme moi), avec le café, et une discussion à batons rompus sur les cadres titane (il vend la marque Linksey, de toute beauté mais très chère...), les plateaux Rotor (un petit plus d'apres lui, sur le petit plateau, et un réglage du derailleur avant aux petits oignons obligatoire).
Après cette mise en jambes, c'est parti! Nous decidons de partir cool, pour en garder pour la deuxième ascension. Puis à partir du fameux virage de saint Esteve, c'est parti pour quelques km de franche rigolade, ou nous serons poursuivis et quelques fois doublés par un cyclo. Mais ce petit jeu ne dure pas longtemps, et il devra s'arreter, pas bien, plus vexé de ne pas avoir pu nous distancer que reellement mal... Comme quoi faut pas faire n'importe quoi dans le Ventoux, ou dans n'importe quel grand col d'ailleurs... Vaut mieux etre régulier, plutot en dedans, et "normallement" ça passe.
Arrivée au Chalet Reynard, le panorama s'offre, et c'est parti pour les 6 derniers km, plus faciles, chers à Phiphi. Mais le dernier est toujours difficile, et le vent s'est invité...
Deux trois photos, et on redescend sur Sault. On remplit les bidons et c'est reparti! La montée est facile par là, mais le revetement ne rend pas du tout... Et la chaleur, forte, est là aussi... 30°C à mon cardio. Du coup je dégouline. Mais comme j'ai un super bidon qui ne goute pas (voir mon blog! ), je bois bien et ne me deshydrate pas. Ca aussi je l'ai appris à mes depends! Le metier rentre.
Les cyclistes commencent à se faire plus rares au chalet Reynard. Je croise un gars completement carbonisé qui me dit avoir fait la reco de l'étape du tour: ca monte tout le temps, ca descend peu, bref ce qui la feront vont en baver, surtout dans la premiere partie de l'ascension.

La redescente se fera vers Bedoin: un vrai regal, des pointes de vitesse à 70km/h. A mon arrivée dans la plaine, après de hameau des Bruns, je m'arrete chez un vendeur de fruits, qui vend des cerises à 2,50€ les 2,5kg! Il me dit qu'en les vendant ce prix il gagne plus d'argent qu'en les vendant à la grande distribution... J'ai donc soutenu l'agriculture de proximité en lui en achetant 5kg. Le pilotage fut un peu plus difficile, mais j'ai géré!

Arrivé à Bédoin, une bonne biere fraiche m'attendait, les bras ouverts. Je lui fis un mimi (à la biere), mangeais quelques parts de pizza (bien méritées!), et deja il fallait repartir, la tete pleine de souvenirs, et les jambes pleines de dénivelé!

Belle journée, hein?

Ca, c'est du compte-rendu ! C'est presque comme si on y était ! La sueur, et le mal aux pattes en moins. A défaut de subir la pente, j'ai bien dégusté la bière à Bedoin et les cerises provençales. Les miennes sont encore du vert qu'aiment les italiens (pour leur drapeau, pas pour les cerises). Si je calcule bien, ça fait 1 euro le kilo de cerises ... c'est donné !

Et la boutique du vélociste installée un peu avant le fameux virage de Ste Colombe, une étape presque obligatoire, juste pour se dire qu'avec un titane, on monterait mieux ! Il n'est que la foi qui sauve !

Ce que j'aime bien chez toi, Denis, c'est ton côté épicurien qui perdure en toutes circonstances, y compris sur les difficiles ascensions du MONT. Denis, c'est combien quelques ? (QUELQUES parts de pizza bien méritées ?)

Amicalement,
RD

Une moitié de pizza...
Par contre aujourd'hui j'ai du mal à émerger!

A propos de pizza, une anecdote.

L'année dernière, je décide d'aller manger un pizza dans un petit restaurant italien de Borny (c'est une banlieue de Metz où réside ma fille aînée) . Je suis accompagné de mon épouse.
La serveuse nous propose trois diamètres de pizza.
Ma femme choisit modestement le petit diamètre ; n'écoutant que mon courage et mon (bon) appétit, je choisis le grand. Eh bien ! pour la première fois de ma longue existence, j'ai renoncé à honorer ma commande.

La gentille serveuse a emballé soigneusement mes restes (environ un tiers de ma pizza) que j'ai dégusté sans vergogne chez moi, le lendemain.

A raconter ce truc, le rouge de la honte me monte aux joues !

Superbe le compte-rendu. Je retiens la modération pour tenir l'ascension.
Pour les cerises, vous êtes en avance, Marie, mon épouse s'impatiente. A Auxerre, les cerises c'est dans un mois.
C'est donc ça le Sud, c'est bien.
Merci Denis

C'est quand meme vachement commode pour bouffer du d+, le Ventoux. Deux ascensions = 3000m de d+!, le tout en moins de 100km...

Salut Denis.
Chouette CR. Rien que pour les cerises, j'y retournerais bien. Moi j'avais eu le droit aux fraises primeurs lors de mon séjour à Vaison.
Et c'est vrai que c'est bien pratique pour faire du D+.
A plus.

Prochain tour, la randonnée des trois cols, d'ici début juin, avec le col d'Allos, le col des Champs, et le col de la Cayolle, histoire de faire quelques repérages pour le defi des fondus de l'ubaye.

Au passage, j'oubliais de dire qu'avec la grosse chaleur, j'ai eu du mal à supporter les manchons de compression. Je crois que je les réserverai aux jours ou la température sera en dessous de 30°C. Je les ai retirés pendant la deuxième montée.

bonsoir denis,

si tu retournes sur bédoin pour une prochaine montée passe dans un magasin de journaux
il te faudra acheter la dernière revue de ventoux magazine.
très beau reportage sur le parcours de l'étape montélimar mt ventoux.
la diffusion est locale je pense je ne sais pas si tu peux la trouver vers chez toi.
bonnes randonnées

alain celui de l'ain