
Alors Karl et Laulau! C'était comment cette Time?
- Denis
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- Laulau
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Re: Alors Karl et Laulau! C'était comment cette Time?
Grandiose, magnifique, extraordinaire !!!!!!!!!!!!!!!!!
Dommage que j'ai eu un coup de bambou dans la dernière montée des saisies ou je perds 35 places, sinon, j'étais facile dans les 100
Karl fait 17, 2éme de sa caté
, un extraterrestre !
Dommage que j'ai eu un coup de bambou dans la dernière montée des saisies ou je perds 35 places, sinon, j'étais facile dans les 100

Karl fait 17, 2éme de sa caté

Re: Alors Karl et Laulau! C'était comment cette Time?
Le panard complet ! Déjà 2 jours où nous avions le Mont Blanc en point de mire. Mon stress m'a empêché de respirer correctement, mauvais choix de boisson, mais aucune baisse de régime, les jambes qui tournaient, sauf avant de me lourder par les "pros", du feu de dieu. J'ai enfin cru à ma place une fois sur le podium.
Ce n'est pas une perf, mais ma perf, peut être je n'aurais plus une autre occasion de la réitérer, alors je savoure.
Le vélo c'est toujours le bonheur, mais quand les sacrifices paient c'est le bonheur. Même s'il va falloir lever le pied pour rééquilibrer, content de retrouver ma famille aussi !
La montagne c'est vraiment mon élément, cette année et depuis la Marmotte l'année dernière, je ne la subit pas !
Ce n'est pas une perf, mais ma perf, peut être je n'aurais plus une autre occasion de la réitérer, alors je savoure.
Le vélo c'est toujours le bonheur, mais quand les sacrifices paient c'est le bonheur. Même s'il va falloir lever le pied pour rééquilibrer, content de retrouver ma famille aussi !
La montagne c'est vraiment mon élément, cette année et depuis la Marmotte l'année dernière, je ne la subit pas !
- Ghislain
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Re: Alors Karl et Laulau! C'était comment cette Time?
Salut Karl et Laulau,
Content de vous lire. Cela signifie que vous êtes bien rentrés
Moi, j'ai cravaché pour pouvoir faire un bisous à ma fille avant le dodo. J'étais à 19h45 à la maison.
J'ai bien dormi
Vanné, le Ghislain ! Et dire que je n'ai fait que le 85km.
A+
Ghislain
Content de vous lire. Cela signifie que vous êtes bien rentrés

Moi, j'ai cravaché pour pouvoir faire un bisous à ma fille avant le dodo. J'étais à 19h45 à la maison.
J'ai bien dormi

Vanné, le Ghislain ! Et dire que je n'ai fait que le 85km.
A+
Ghislain
Le gars en noir tout devant, c'est moi pour une fois...
- Denis
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Re: Alors Karl et Laulau! C'était comment cette Time?
Tout s'est bien passé pour vous tous, donc.
Et bravo pour la performance de chacun!
Et bravo pour la performance de chacun!
Re: Alors Karl et Laulau! C'était comment cette Time?
Dur de se lever samedi matin après une courte nuit chez Laulau. Mais plus nous avançons sur la route, plus on se motive. On arrive au gîte, très bon accueil, bon confort. On ne réfléchis plus, on prend le vélo pour une cinquantaine de klm, la première traversée de Flumet m'inquiète, puis il faut faire tourner les jambes, prendre le rythme de pédalage, sa position. Reconnaitre un col, puis la descente au retour, qui n'est jamais simple lorsque l'on est entamé.
Le ciel bleu nous invite à flaner, en montant vers Crest Volant mes jambes vont de mieux en mieux, je sens que cette sortie va m'être bénéfique, comme l'année dernière avec Guillaume et Pierre Max, rédacteurs de Cyclo Passion avec qui j'avais partagé le voyage. Si eux l'année dernière pouvait se contenter d'un mac do au déjeuner pour leur moyen parcours, moi il m'aura été fatal dans la montée des Saisies, El Rafa s'en souvient...
Bref on se tire le portrait en haut des Saisies, on reste scotché devant le paysage. Je sais que je ne le ferait pas, mais lorsque nous regagnons notre chambre, j'évoque l'envie de continuer de rouler, puis d'en profiter un max le lendemain "hors compétition", ne pas prendre le départ. Mais j'aurais l'impression de le voler à Guillaume qui m'a inscrit, puis à ma famille un peu, voire beaucoup.
On s'est endormi comme des bébés, moi aussi malgré mon stress qui montait par rapport au départ en descente, je voulais être bien positionné pour monter une première fois les Aravis. Au réveil crise d'allergie, essorage de nez, je prends de l'air dans l'estomac. Je sais que j'ai la forme, que je grimpe mieux que les années précédentes, que j'ai toutes les cartes pour faire au mieux, mais non, c'est une épreuve difficile, plus éprouvante que la Marmotte. Peur du mauvais revêtement, de la chute, la veille j'ai pourtant retrouver mes marques dans les descentes, mes appuis.
Au premier rond point un gars fait un écart, j'étais en train de le passer à gauche, il m'engueule, dans le sas des prioritaires je vois des tricheurs, je ne les blame pas j'en ai fait autant il y a 2 ans, mais la plupart d'entre eux ne seront devant que dans le sas. Mais bon j'avoue de se trouver parmis les jeunes ça fait du bien aussi...
Au bout de 3 bornes, mon compteur ne fonctionnera pas beaucoup plus, je suis en tête, puis on attaque les Aravis, je retrouve Felismino d'Oliveira, au moment de basculer sur le petit plateau je déraille, je suis sauvé, il me pousse pour remonter sur la plaque, juste ce qu'il faut. Mais je me fais lourdé à 2 bornes du but, à cause des problèmes de respiration dûs au stress.
Comme je le disais à Laulau la veille, dès le premier col je saurais qui je suis, mais que je n'étais pas inquiet de me faire tout le parcours seul, vu que je ne sais pas me faire au rythme des autres. Ce qui est significatif du pur grimpeur...
A la sortie de la Clusaz, nous étions tenus de respecter un feu qui alternait la circulation, il sera vert pour nous, rouge pour le groupe de 35 devant, nous rentrons avec les voitures à une petite dizaine, encore sauvé.
Pour la Coix Fry, je me fais lourder plus tard que les années précédentes, mais je suis à un rythme au dessus, malgré ma boisson trop sucrée qui n'arrangent pas l'estomac. Ca sera le début de sollitude, pas plus mal pour apprécier le paysage.
Je double un petit groupe de 5 dans la montée vers Crest Volant, qui me reprendra ensuite et me dépassera, je voudrais rester au contact le plus longtemps possible pour voir leur choix de parcours. En haut des Saisies, je croise des gars qui redescendent, entre eux et ceux qui se sont arrêtés au ravito, je n'arrive pas à en évaluer le nombre. Pas grave, de toutes façons c'est moi qui est les clés de mon résultat de mon temps.
Avant d'attaquer la cote de Bisanne, je refais le plein de flotte, en demandant de l'eau "s'il vous plait". Ma politesse les étonne, comment se sont comporté ceux de devant ? Je leur souhaite un bon courage et les remercie, ils sont contents....
En haut de Bisanne, 2 gars sont à l'arrêt, il repartent en même temps que moi, je m'intercale entre 2 pour faire la longue descente étroite et piégeuse. Le gars devant moi prend ses virages un peu larges, sans forcer je reste au contact, mais plus prudent. Nous nous sommes faits dépassés par un tracteur dans la montée, nous le redépasserons avant que la largeur de la route ne rétrécisse. Nous apprendrons que quelqu'un derrière se l'ai "mangé". Pas étonnant il devait prendre la largeur de la route. Je ne pense pas qu'il s'agissait d'une imprudence, j'aurais pu me faire piéger aussi.
Les 2 gars s'arrêtent au ravito/controle, je file. J'attaque la montée des Saisies, longue de 15 klm, le col de tous les pièges. Il y a 2 ans j'ai soupçonné une tendinite, puis l'année dernière, je me suis pris une fringale et des crampes. Les 2 années précédentes j'ai souffert dans la descente et le retour depuis Flumet.
Je me retourne régulièrement, pour voir si ça revient derrière, je bois avant d'avoir soif, j'ai mangé dès que le profile me le permettait, les 2 gars restent à un minute derrière, je me jure qu'ils craqueront avant moi.
Je n'oublie pas de lever la tête pour "mater", je ne voudrais perdre aucune miète de ce paysage qui nous a fait défaut l'année dernière. Magnifique !
Malgré tout je me fais doubler par un avion, mais je redouble un autre gars, les comptes sont bons. Entre celui devant et les autre derrières ça me donne une bonne régularité d'allure, pour me booster. A quelques klm du sommet, toujours sans compteur je demande à des spestateurs combien reste t'il de klm. Je m'attends à 3, il me dit 5 ou 6. Je ne me mine pas, j'en remet même encore un peu....
Arrivé au sommet, le contrôle passe par le ravito, j'ai un 1/2 bidon d'eau, au dernier moment je vois une table isolée, car il y aavait du monde, je fais demi tour et m'enfile 3 verres de flotte.
Je fais la descente à bloc, les petites remontées sans m'énerver, mais en tirant du braquet, en force. Je fais mes trajectoires niquel, peu de chance cette année de voir des gars me passer en quantité. Arrivé à Flumet, en abordant le faux plat, un Italien parlant français me demande si je fais le grand et si je veux rouler avec lui. Il me fera le retour à fond la caisse, les concurrents que l'on double, tout parcours confondus sont dépassés très rapidement, ils paraissent à l'arrêt. Je souffre, il m'explique qu'il voulait faire le grand mais s'est trompé de parcours alors il "s'entraine". Je lui sert la main avant de passer la ligne, le remercie. Le Chrono affiche 5h30. Je n'ai pas amélioré mon temps, mais je n'ai pas souffert. J'oublie le nombre de gars qui ont basculé sur le moyen parcours, j'oublie qu'à partir de Crest Volant personne ne m'a dépassé. Je pense avoir fait comme il y a 2 ans. Je n'ai ni amélioré mon temps, ni mes classement dans ma tête. Mais peu importe je n'ai pas souffert, je suis bien.
Je réponds aux questions de Top vélo, puis je file au gîte, il reste encore une bonne côte à grimper pour prendre une bonne douche. Je suis en contact régulier avec Ghislain, qui nous attends pour déjeuner, j'en oublie mon classement. Je range toutes mes affaires, tous mes maillots, il me restait celui de mon club, pour moi j'était mieux en tee shirt...
En redescendant et en prévenant Ghislain je pense enfin à lui demander ce classement, je ne le croirais pas.
Je vais consulter la feuille de résultats et je n'y crois toujours pas, je le signifie au gars de Top Vélo quand même. Je fais la connaissance d'Alain, vous savez celui de l'Ain ? Nous déjeunons, la remise des récompenses est à 16h30. Il est 25. Je me dépêche, puis me ravise pas beaucoup à attendre pour que l'on y aille tous ensemble. Laulau je le ferais courir pour rejoindre Ghislain, puis pour aller à la salle des fêtes !...
Une fois sur le podium c'est acquis, ce n'est pas une perf, mais c'est ma PERF, rien qu'à moi. Je savoure car je ne peux parier sur l'avenir de réitérer ça. Non seulement j'ai géré ma cyclo, j'ai profité un max du paysage, et je suis satisfait de mon résultat. HEUREUX !
A+
Le ciel bleu nous invite à flaner, en montant vers Crest Volant mes jambes vont de mieux en mieux, je sens que cette sortie va m'être bénéfique, comme l'année dernière avec Guillaume et Pierre Max, rédacteurs de Cyclo Passion avec qui j'avais partagé le voyage. Si eux l'année dernière pouvait se contenter d'un mac do au déjeuner pour leur moyen parcours, moi il m'aura été fatal dans la montée des Saisies, El Rafa s'en souvient...
Bref on se tire le portrait en haut des Saisies, on reste scotché devant le paysage. Je sais que je ne le ferait pas, mais lorsque nous regagnons notre chambre, j'évoque l'envie de continuer de rouler, puis d'en profiter un max le lendemain "hors compétition", ne pas prendre le départ. Mais j'aurais l'impression de le voler à Guillaume qui m'a inscrit, puis à ma famille un peu, voire beaucoup.
On s'est endormi comme des bébés, moi aussi malgré mon stress qui montait par rapport au départ en descente, je voulais être bien positionné pour monter une première fois les Aravis. Au réveil crise d'allergie, essorage de nez, je prends de l'air dans l'estomac. Je sais que j'ai la forme, que je grimpe mieux que les années précédentes, que j'ai toutes les cartes pour faire au mieux, mais non, c'est une épreuve difficile, plus éprouvante que la Marmotte. Peur du mauvais revêtement, de la chute, la veille j'ai pourtant retrouver mes marques dans les descentes, mes appuis.
Au premier rond point un gars fait un écart, j'étais en train de le passer à gauche, il m'engueule, dans le sas des prioritaires je vois des tricheurs, je ne les blame pas j'en ai fait autant il y a 2 ans, mais la plupart d'entre eux ne seront devant que dans le sas. Mais bon j'avoue de se trouver parmis les jeunes ça fait du bien aussi...
Au bout de 3 bornes, mon compteur ne fonctionnera pas beaucoup plus, je suis en tête, puis on attaque les Aravis, je retrouve Felismino d'Oliveira, au moment de basculer sur le petit plateau je déraille, je suis sauvé, il me pousse pour remonter sur la plaque, juste ce qu'il faut. Mais je me fais lourdé à 2 bornes du but, à cause des problèmes de respiration dûs au stress.
Comme je le disais à Laulau la veille, dès le premier col je saurais qui je suis, mais que je n'étais pas inquiet de me faire tout le parcours seul, vu que je ne sais pas me faire au rythme des autres. Ce qui est significatif du pur grimpeur...
A la sortie de la Clusaz, nous étions tenus de respecter un feu qui alternait la circulation, il sera vert pour nous, rouge pour le groupe de 35 devant, nous rentrons avec les voitures à une petite dizaine, encore sauvé.
Pour la Coix Fry, je me fais lourder plus tard que les années précédentes, mais je suis à un rythme au dessus, malgré ma boisson trop sucrée qui n'arrangent pas l'estomac. Ca sera le début de sollitude, pas plus mal pour apprécier le paysage.
Je double un petit groupe de 5 dans la montée vers Crest Volant, qui me reprendra ensuite et me dépassera, je voudrais rester au contact le plus longtemps possible pour voir leur choix de parcours. En haut des Saisies, je croise des gars qui redescendent, entre eux et ceux qui se sont arrêtés au ravito, je n'arrive pas à en évaluer le nombre. Pas grave, de toutes façons c'est moi qui est les clés de mon résultat de mon temps.
Avant d'attaquer la cote de Bisanne, je refais le plein de flotte, en demandant de l'eau "s'il vous plait". Ma politesse les étonne, comment se sont comporté ceux de devant ? Je leur souhaite un bon courage et les remercie, ils sont contents....
En haut de Bisanne, 2 gars sont à l'arrêt, il repartent en même temps que moi, je m'intercale entre 2 pour faire la longue descente étroite et piégeuse. Le gars devant moi prend ses virages un peu larges, sans forcer je reste au contact, mais plus prudent. Nous nous sommes faits dépassés par un tracteur dans la montée, nous le redépasserons avant que la largeur de la route ne rétrécisse. Nous apprendrons que quelqu'un derrière se l'ai "mangé". Pas étonnant il devait prendre la largeur de la route. Je ne pense pas qu'il s'agissait d'une imprudence, j'aurais pu me faire piéger aussi.
Les 2 gars s'arrêtent au ravito/controle, je file. J'attaque la montée des Saisies, longue de 15 klm, le col de tous les pièges. Il y a 2 ans j'ai soupçonné une tendinite, puis l'année dernière, je me suis pris une fringale et des crampes. Les 2 années précédentes j'ai souffert dans la descente et le retour depuis Flumet.
Je me retourne régulièrement, pour voir si ça revient derrière, je bois avant d'avoir soif, j'ai mangé dès que le profile me le permettait, les 2 gars restent à un minute derrière, je me jure qu'ils craqueront avant moi.
Je n'oublie pas de lever la tête pour "mater", je ne voudrais perdre aucune miète de ce paysage qui nous a fait défaut l'année dernière. Magnifique !
Malgré tout je me fais doubler par un avion, mais je redouble un autre gars, les comptes sont bons. Entre celui devant et les autre derrières ça me donne une bonne régularité d'allure, pour me booster. A quelques klm du sommet, toujours sans compteur je demande à des spestateurs combien reste t'il de klm. Je m'attends à 3, il me dit 5 ou 6. Je ne me mine pas, j'en remet même encore un peu....
Arrivé au sommet, le contrôle passe par le ravito, j'ai un 1/2 bidon d'eau, au dernier moment je vois une table isolée, car il y aavait du monde, je fais demi tour et m'enfile 3 verres de flotte.
Je fais la descente à bloc, les petites remontées sans m'énerver, mais en tirant du braquet, en force. Je fais mes trajectoires niquel, peu de chance cette année de voir des gars me passer en quantité. Arrivé à Flumet, en abordant le faux plat, un Italien parlant français me demande si je fais le grand et si je veux rouler avec lui. Il me fera le retour à fond la caisse, les concurrents que l'on double, tout parcours confondus sont dépassés très rapidement, ils paraissent à l'arrêt. Je souffre, il m'explique qu'il voulait faire le grand mais s'est trompé de parcours alors il "s'entraine". Je lui sert la main avant de passer la ligne, le remercie. Le Chrono affiche 5h30. Je n'ai pas amélioré mon temps, mais je n'ai pas souffert. J'oublie le nombre de gars qui ont basculé sur le moyen parcours, j'oublie qu'à partir de Crest Volant personne ne m'a dépassé. Je pense avoir fait comme il y a 2 ans. Je n'ai ni amélioré mon temps, ni mes classement dans ma tête. Mais peu importe je n'ai pas souffert, je suis bien.
Je réponds aux questions de Top vélo, puis je file au gîte, il reste encore une bonne côte à grimper pour prendre une bonne douche. Je suis en contact régulier avec Ghislain, qui nous attends pour déjeuner, j'en oublie mon classement. Je range toutes mes affaires, tous mes maillots, il me restait celui de mon club, pour moi j'était mieux en tee shirt...
En redescendant et en prévenant Ghislain je pense enfin à lui demander ce classement, je ne le croirais pas.
Je vais consulter la feuille de résultats et je n'y crois toujours pas, je le signifie au gars de Top Vélo quand même. Je fais la connaissance d'Alain, vous savez celui de l'Ain ? Nous déjeunons, la remise des récompenses est à 16h30. Il est 25. Je me dépêche, puis me ravise pas beaucoup à attendre pour que l'on y aille tous ensemble. Laulau je le ferais courir pour rejoindre Ghislain, puis pour aller à la salle des fêtes !...
Une fois sur le podium c'est acquis, ce n'est pas une perf, mais c'est ma PERF, rien qu'à moi. Je savoure car je ne peux parier sur l'avenir de réitérer ça. Non seulement j'ai géré ma cyclo, j'ai profité un max du paysage, et je suis satisfait de mon résultat. HEUREUX !
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- Denis
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Re: Alors Karl et Laulau! C'était comment cette Time?
C'est vrai qu'avec 145km dans les pattes, la cote du chemin de Lady est un peu de trop! 

- Robert
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Re: Alors Karl et Laulau! C'était comment cette Time?
Merci pour le compte-rendu, Karl. Il faut le faire ! (le parcours et le compte-rendu après !)
-
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- Ghislain
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Re: Alors Karl et Laulau! C'était comment cette Time?
Super les gars. J'étais franchement content de pouvoir passer une partie de la journée avec des Cyberpotes.
Alain de l'Ain, tout comme moi Gessien, connaissant plein de monde en commun ! on a eu le temps de discuter en attendant Karlito et Laulau
Laulau, avec qui j'ai pû discuter avant le départ dans la cohorte et qui heureusement avait une clé "Alen" (en Suisse on dit "imbus"). Car ma vis de potence headset était dévissé... Je me suis d'ailleurs fait "un film" dans la descente des Aravis.
Karlito, qui au départ était bien nerveux, se sentant en forme...
Alors, ma Time à moi s'est bien passé aussi. N'ayant pas fait beaucoup de D+ cette saison jusqu'à présent, je me suis décidé à faire ces 85 km juste dans le but de participer et de passer un super moment avec tout plein de Cyclos. C'est donc, l'esprit serein que je pars pour faire 1 aller retour sur la route de Sallanches avant d'aller me positionner sur le tracé du départ (car la ligne avec 2000 personnes, croyez-moi, elle est loin). Je croise à ce moment Karlito et Laurent, je décide de les accompagner et de faire demi-tour pour encore 5 mn. d'échauffement. Puis Karl doit aller rejoindre son sas prioritaire, tandis que moi et Laulau nous allons prendre notre bain de foule. On discute un peu , un petit pipi avant le grand départ. Laulau me dit qu'il se fixe 6h00. Moi, je ne me fixe rien. Ca y est, c'est le départ, nous quittons Megève direction FLumet et c'est la grande descente, je ne prends aucun risque et je me laisse aller dans la masse des cyclos, un peu avant Flumet, j'entends un "salut Bertrand" c'est Alain qui me reconnaît grace au maillot Cyberpotes. On discute un peu, et ensuite, je ne reverrais Alain qu'à l'arrivée. C'est parti, on attaque les premières pentes, je reste tranquille, je sais que la route est longue. Je traverse La Giettaz et nous voilà sous le soleil de plomb. Je monte les Aravis a mon rythme et ne me fait pas doubler ou presque, par contre je double pas mal de Cyclos et de Cyclotes. Le panneau sommet à 5km, je ne verrais rien passé de ces 5 km et soudain, je me retrouve sur le haut face au photographes officiels. Voici déjà le 1er col. Je m'arrête pour remplir mon bidon et je repars. La descente se passe bien jusqu'à ce que je pense soudain à ma potence, pendant 30 secondes je flippe comme un fou. Je me dis que le cintre va me rester dans les mains, que je vais me prendre une gamelle dont je me vais me souvenir. Et puis ça passe. Je rejoins des gars dans la Clusaz. Au fameux feu, c'est le b.... le pauvre motard qui est sensé faire respecter le feu est un peu dépassé. Ca bouchonne alors j'en profite pour faire une seconde pause pipi. Je repars avec un groupe de 10 cyclos et nous resterons ensemble jusqu'à la sortie de Thônes. Je réalise soudain que sur plein de portions je suis en roue libre et que les autres pédalent, c'est splendide d'avoir du bon matériel. Et nous voici déjà dans cette fameuse Croix-Fry. Je reprends mon rythme, et je ne me sens pas trop mal, alors j'en profite, jusqu'à Manigod ça va mais ensuite je suis soudainement moins bien dans les forts pourcentages. Je vois des gars que j'avais passé me repasser et me laisser sur place ou presque. J'aurais besoin de presque 4 km avant que cela n'aille mieux. Je m'arrête au ravito, bois un coca, rempli mes bidons, mange un morceau de pain d'épice avant de repartir. J'ai failli me faire un méchant tout droit dans le début de la descente, j'ai d'ailleurs vu un autre cyclo qui a eu moins de chance que moi (mais pas de bobo). Je continue, je sais que la remontée des Aravis et plus facile, alors dès le début, je décide de forcer un peu le rythme. En haut, c'est la descente sur Flumet, que j'ai trouvé limite... parfois. Il y avait surtout un automobiliste qui était "tétanisé" par les Cyclo. Le pauve descendait à 40 à l'heure et ne comprenait pas qu'il génait plus qu'autre chose. Just avant Flumet, nous doublons un groupe de 20 personnes à VTT habillés comme en plein hiver et qui crient quand nous passons à côté. A voir, je pense qu'il s'agissait de touristes Japonais, ils étaient vraiment rigolos avec leur cuissards longs et leurs veste en gore-tex
A Flumet, notre groupe se sépare car certains partent pour plus long. Je me retrouve avec 2 cyclos sympas et tout aussi "cramés" que moi et nous faisons le retour ensemble. Heureusement qu'ils étaint là. Ca y c'est l'entrée dans Megève. Je suis bien content d'arriver. Mon compteur indique 3h50, moi, ça me convient,la journée a été belle, les paysages à couper le souffle... Et encore, il paraît que le plus beau c'est sur le 150 km, hein Karl?
Une bien belle Time ! Je suis bien content d'être venu.
Ghislain
Alain de l'Ain, tout comme moi Gessien, connaissant plein de monde en commun ! on a eu le temps de discuter en attendant Karlito et Laulau

Laulau, avec qui j'ai pû discuter avant le départ dans la cohorte et qui heureusement avait une clé "Alen" (en Suisse on dit "imbus"). Car ma vis de potence headset était dévissé... Je me suis d'ailleurs fait "un film" dans la descente des Aravis.
Karlito, qui au départ était bien nerveux, se sentant en forme...
Alors, ma Time à moi s'est bien passé aussi. N'ayant pas fait beaucoup de D+ cette saison jusqu'à présent, je me suis décidé à faire ces 85 km juste dans le but de participer et de passer un super moment avec tout plein de Cyclos. C'est donc, l'esprit serein que je pars pour faire 1 aller retour sur la route de Sallanches avant d'aller me positionner sur le tracé du départ (car la ligne avec 2000 personnes, croyez-moi, elle est loin). Je croise à ce moment Karlito et Laurent, je décide de les accompagner et de faire demi-tour pour encore 5 mn. d'échauffement. Puis Karl doit aller rejoindre son sas prioritaire, tandis que moi et Laulau nous allons prendre notre bain de foule. On discute un peu , un petit pipi avant le grand départ. Laulau me dit qu'il se fixe 6h00. Moi, je ne me fixe rien. Ca y est, c'est le départ, nous quittons Megève direction FLumet et c'est la grande descente, je ne prends aucun risque et je me laisse aller dans la masse des cyclos, un peu avant Flumet, j'entends un "salut Bertrand" c'est Alain qui me reconnaît grace au maillot Cyberpotes. On discute un peu, et ensuite, je ne reverrais Alain qu'à l'arrivée. C'est parti, on attaque les premières pentes, je reste tranquille, je sais que la route est longue. Je traverse La Giettaz et nous voilà sous le soleil de plomb. Je monte les Aravis a mon rythme et ne me fait pas doubler ou presque, par contre je double pas mal de Cyclos et de Cyclotes. Le panneau sommet à 5km, je ne verrais rien passé de ces 5 km et soudain, je me retrouve sur le haut face au photographes officiels. Voici déjà le 1er col. Je m'arrête pour remplir mon bidon et je repars. La descente se passe bien jusqu'à ce que je pense soudain à ma potence, pendant 30 secondes je flippe comme un fou. Je me dis que le cintre va me rester dans les mains, que je vais me prendre une gamelle dont je me vais me souvenir. Et puis ça passe. Je rejoins des gars dans la Clusaz. Au fameux feu, c'est le b.... le pauvre motard qui est sensé faire respecter le feu est un peu dépassé. Ca bouchonne alors j'en profite pour faire une seconde pause pipi. Je repars avec un groupe de 10 cyclos et nous resterons ensemble jusqu'à la sortie de Thônes. Je réalise soudain que sur plein de portions je suis en roue libre et que les autres pédalent, c'est splendide d'avoir du bon matériel. Et nous voici déjà dans cette fameuse Croix-Fry. Je reprends mon rythme, et je ne me sens pas trop mal, alors j'en profite, jusqu'à Manigod ça va mais ensuite je suis soudainement moins bien dans les forts pourcentages. Je vois des gars que j'avais passé me repasser et me laisser sur place ou presque. J'aurais besoin de presque 4 km avant que cela n'aille mieux. Je m'arrête au ravito, bois un coca, rempli mes bidons, mange un morceau de pain d'épice avant de repartir. J'ai failli me faire un méchant tout droit dans le début de la descente, j'ai d'ailleurs vu un autre cyclo qui a eu moins de chance que moi (mais pas de bobo). Je continue, je sais que la remontée des Aravis et plus facile, alors dès le début, je décide de forcer un peu le rythme. En haut, c'est la descente sur Flumet, que j'ai trouvé limite... parfois. Il y avait surtout un automobiliste qui était "tétanisé" par les Cyclo. Le pauve descendait à 40 à l'heure et ne comprenait pas qu'il génait plus qu'autre chose. Just avant Flumet, nous doublons un groupe de 20 personnes à VTT habillés comme en plein hiver et qui crient quand nous passons à côté. A voir, je pense qu'il s'agissait de touristes Japonais, ils étaient vraiment rigolos avec leur cuissards longs et leurs veste en gore-tex

Une bien belle Time ! Je suis bien content d'être venu.
Ghislain
Le gars en noir tout devant, c'est moi pour une fois...