Je vais m’inscrire, je discute à droite à gauche avec quelques connaissances. Je retourne à ma voiture garée un peu loin. Préparation du vélo puis direction la ligne de départ. Je me place à l’arrière puisque le petit parcours (73 kms réel) partira 15’ après le grand.
Le départ est lancé. Un peu moins rapide que l’an passé. J’en profite pour rester dans les roues. Je vais rester collée au peloton pendant toute la descente jusqu’à 1 km avant de virer à droite. Un moment donné, ce fut un peu chaud avec les automobilistes bloqués dans la descente derrière le peloton. Certaines voitures doublent sans rien voir en face à renfort de grands coups de klaxon. Je crains le pire avec un rabattement inopiné. 3 voitures s’intercalent à l’arrière et je laisse filer. Je sais qu’après le changement de direction ce sera plutôt chacun pour soi.
L’an passé et contrairement à cette année, je n’avais pas tenu l’allure jusqu’à la Celle en Morvan. Par contre, j’avais apprécié la compagnie d’un petit groupe de 4 à 5 coureurs pour toute la partie de St Léger sous Beuvray à Arleuf. Cette année, ce fut un grand moment de solitude pendant 40 kms. Du coup, le rendement s’en est ressenti à l’arrivée (15’ de plus).
Je prends tout de même les choses du bon côté, je me dis que cela change de mes circuits d’entraînement habituel. La montée jusqu’à Bibracte est toujours aussi belle et la descente un vrai bonheur. Je ne m’arrête pas au ravitaillement car je ne manque pas d’eau. Je passe 2 concurrents par la même occasion. Plus loin un des coureurs que je n’ai pu suivre vers la Grande Verrière est en train de réparer une crevaison avec l’aide d’un autre coureur qui était arrivé et reparti en allant au devant de sa compagne semble-t-il

La longue traversée dans les sous bois avec comme seule compagnie le bruit des ruisseaux et le chant des oiseaux me pèse un peu. Je me raccroche à cette cause et je pense très fort à tous ces enfants hospitalisés qui ont finalement beaucoup plus de courage que moi et qui se battent tous les jours contre la maladie sans se plaindre.
Soudain, je vois un panneau « Souriez photo à 500 m »



Enfin, je vois l’objectif et je fais de mon mieux pour ne pas faire la tête (j’ai horreur de cela). J’avoue que je préfère être derrière l’objectif que devant. Les plus belles photos de ma trombine sont celles prises sur le vif sans avoir posée.
J’aperçois enfin le panneau des Trinquets. J’arrive sur la grande route. Je passe devant le bistrot Le Cornemuse, impossible de le rater (voir ce lien http://jeanluc.matte.free.fr/fichac/arleuf.htm).
Voici le rond point et enfin l’arrivée.
Conclusion : une belle journée de vélo. Un repas très amélioré par rapport à l’accoutumée sous forme de buffet ce qui rend ce moment encore plus convivial.
J’ai partagé ce repas avec de sympathiques cyberpotes
