Un cyclo désoeuvré.
Posté : 10 août 2009, 17:11
Bonjour à tous.
Ce matin, mon horizon est limité au coton sali des nuages lourds qui traînent et s'accrochent aux collines prochaines. Mais où est donc passée ma ligne bleue des Vosges ?
Comme toujours dans ce cas, je consulte, plein d'espoir, la météo locale ... Des orages promis, mais assortis d'éclaircies. Euréka, j'ai trouvé : J'irai aux champignons. Chaleur, humidité ... ça devrait aller.
Qui a goûté un jour au plaisir charnel de la découverte des cèpes ne peut plus l'oublier. Le cèpe de Bordeaux est d'une beauté rare et son bonnet brun qui le fait ressembler à un sympathique bouchon de champagne évite toute les confusions avec ses frères vénéneux.
Tu le devines, de loin sous le couvert des grands arbres ; tu t'approches. C'est bien lui. Et il n'est pas seul. Un filament microscopique, souterrain et secret lui a donné un, deux, trois petits frères.
Tu sors de ta poche ton "Opinel" et, délicatement tranches les pieds, les examines avec attention pour éviter de mettre dans ton sacs des champignons véreux ... Mais non, ceux-ci sont sains, d'une blancheur délicate de perle rare.
Aujourd'hui, plein d'espoir, je me suis évadé dans "mes" bois, endroits tenus secrets et que je ne révèle même pas à mes meilleurs amis ... Je me suis glissé, furtif et silencieux, sous le couvert. Tout y est : Le silence, le mystère, la chaleur lourde et l'humidité si propice aux explosions fongiques. Des champignons partout, de toutes formes et de toutes couleurs, mais de cèpes, point.
Ce devait être pour aujourd'hui ... ce sera pour demain, ou après-demain car rien n'est plus aléatoire que la soudaine éclosion des champignons.
J'imagine mes lointains ancêtres dont la survie était conditionnée par le succès des chasses, pêches et cueillettes. Et je mesure soudain ma chance. Non seulement j'ai fait une jolie balade, mais les cèpes seront remplacés sans peine par mes légumes familiers et disciplinés qui demeurent des sujets (presque) fidèles en mon jardin fleuri !
Ce matin, mon horizon est limité au coton sali des nuages lourds qui traînent et s'accrochent aux collines prochaines. Mais où est donc passée ma ligne bleue des Vosges ?
Comme toujours dans ce cas, je consulte, plein d'espoir, la météo locale ... Des orages promis, mais assortis d'éclaircies. Euréka, j'ai trouvé : J'irai aux champignons. Chaleur, humidité ... ça devrait aller.
Qui a goûté un jour au plaisir charnel de la découverte des cèpes ne peut plus l'oublier. Le cèpe de Bordeaux est d'une beauté rare et son bonnet brun qui le fait ressembler à un sympathique bouchon de champagne évite toute les confusions avec ses frères vénéneux.
Tu le devines, de loin sous le couvert des grands arbres ; tu t'approches. C'est bien lui. Et il n'est pas seul. Un filament microscopique, souterrain et secret lui a donné un, deux, trois petits frères.
Tu sors de ta poche ton "Opinel" et, délicatement tranches les pieds, les examines avec attention pour éviter de mettre dans ton sacs des champignons véreux ... Mais non, ceux-ci sont sains, d'une blancheur délicate de perle rare.
Aujourd'hui, plein d'espoir, je me suis évadé dans "mes" bois, endroits tenus secrets et que je ne révèle même pas à mes meilleurs amis ... Je me suis glissé, furtif et silencieux, sous le couvert. Tout y est : Le silence, le mystère, la chaleur lourde et l'humidité si propice aux explosions fongiques. Des champignons partout, de toutes formes et de toutes couleurs, mais de cèpes, point.
Ce devait être pour aujourd'hui ... ce sera pour demain, ou après-demain car rien n'est plus aléatoire que la soudaine éclosion des champignons.
J'imagine mes lointains ancêtres dont la survie était conditionnée par le succès des chasses, pêches et cueillettes. Et je mesure soudain ma chance. Non seulement j'ai fait une jolie balade, mais les cèpes seront remplacés sans peine par mes légumes familiers et disciplinés qui demeurent des sujets (presque) fidèles en mon jardin fleuri !
