Parlons gastronomie.

[Robert]

Bonjour à tous.

Une tristesse profonde me prend lorsque je constate la nécessité de remonter au 10 mai, je crois, pour trouver une intervention sur cette rubrique, et je trouve cela un tantinet tristounet. Je vais donc essayer de lui donner un petit coup ... de langue ...

Je rentre d'un séjour en Périgord Noir, terre de gastronomie par excellence, allais-je oser, mais ce "par excellence" serait exagéré, tant notre beau pays dispose de régions de haute gastronomie. J'enlève donc le "par excellence", pour le remplacer par le qualificatif de "notoire".

Mais quelles sont donc les réjouissances gastronomiques en Périgord noir ?

C'est ce sympathique volatile braillard (souvenez vous de celles du capitole), un peu pataud, qui en fait les frais. Entre les superbes vergers de noyers de "la route de la noix", autre spécialité du Périgord, je me suis arrêté au bord de parcs où cancanaient des centaines de palmipèdes. Elles sont si sympathiques ces oies que j'ai le coeur fendu de vous narrer la suite. Car enfin, il me faut le confesser, après avoir admiré leurs pacifiques légions posées à l'ombre des noyers, j'ai apprécié sans vergogne, leurs foies dit gras, leurs coeurs et gésiers en salades périgourdines, leurs cuisses en confits et leurs cous farcis ... Honte à moi ! Et voilà pour l'oie.

Vient la noix, et là, aucun scrupule. J'aime l'huile de noix si délicatement parfumée et tous ces gâteaux périgourdins dont les pâtissiers locaux se sont fait des spécialités.

Et la truffe ? Je m'étais promis, aux fins de ne point mourir bête, de déterminer avec certitude le goût qui doit être extraordinaire de ce fameux champignons. Eh Bien ! Je mourrai bête car je n'ai trouvé de truffes à aucun des menus qui m'ont été présentés. Ce qui ne m'étonne guère vu le prix de la chose qui s'établit autour des 600 euros le kg.

Et les vins, me direz-vous ? Il y en a beaucoup, du Pécharmant de Bergerac (bu en pensant à Cyrano et à son fameux nez), au vins tanniques de Cahors, sans oublier ceux, tous proches du bordelais.

Notez encore le nombre important de restaurants en Périgord Noir ; Dire qu'ils sont tous excellents serait un abus ; je me dois cependant de dire qu'il m'a été donné d'en fréquenter plusieurs dont je garde le meilleur souvenir.

[Aline]

Bonjour à tous.

Une tristesse profonde me prend lorsque je constate la nécessité de remonter au 10 mai, je crois, pour trouver une intervention sur cette rubrique, et je trouve cela un tantinet tristounet. Je vais donc essayer de lui donner un petit coup ... de langue ...

Je rentre d'un séjour en Périgord Noir, terre de gastronomie par excellence, allais-je oser, mais ce "par excellence" serait exagéré, tant notre beau pays dispose de régions de haute gastronomie. J'enlève donc le "par excellence", pour le remplacer par le qualificatif de "notoire".

Mais quelles sont donc les réjouissances gastronomiques en Périgord noir ?

C'est ce sympathique volatile braillard (souvenez vous de celles du capitole), un peu pataud, qui en fait les frais. Entre les superbes vergers de noyers de "la route de la noix", autre spécialité du Périgord, je me suis arrêté au bord de parcs où cancanaient des centaines de palmipèdes. Elles sont si sympathiques ces oies que j'ai le coeur fendu de vous narrer la suite. Car enfin, il me faut le confesser, après avoir admiré leurs pacifiques légions posées à l'ombre des noyers, j'ai apprécié sans vergogne, leurs foies dit gras, leurs coeurs et gésiers en salades périgourdines, leurs cuisses en confits et leurs cous farcis ... Honte à moi ! Et voilà pour l'oie.

Vient la noix, et là, aucun scrupule. J'aime l'huile de noix si délicatement parfumée et tous ces gâteaux périgourdins dont les pâtissiers locaux se sont fait des spécialités.

Et la truffe ? Je m'étais promis, aux fins de ne point mourir bête, de déterminer avec certitude le goût qui doit être extraordinaire de ce fameux champignons. Eh Bien ! Je mourrai bête car je n'ai trouvé de truffes à aucun des menus qui m'ont été présentés. Ce qui ne m'étonne guère vu le prix de la chose qui s'établit autour des 600 euros le kg.

Et les vins, me direz-vous ? Il y en a beaucoup, du Pécharmant de Bergerac (bu en pensant à Cyrano et à son fameux nez), au vins tanniques de Cahors, sans oublier ceux, tous proches du bordelais.

Notez encore le nombre important de restaurants en Périgord Noir ; Dire qu'ils sont tous excellents serait un abus ; je me dois cependant de dire qu'il m'a été donné d'en fréquenter plusieurs dont je garde le meilleur souvenir.

Merci Robert pour ce magnifique CR gastronomique.
C’est une région que je ne connais pas mais au vue des spécialités, je pense que c’est une région qui devrait satisfaire mes papilles.
Les volatiles sont sympathiques mais sans eux pas de foie gras. Tu me diras, il en est de même pour tout ces animaux qui sont bien beaux vivants (lapins, poules, moutons, etc..) mais qui terminent tristement dans notre assiette.
Malheureusement point de sentiments en gastronomie
Pour les noix, j’ai ce qu’il faut et je commence à veiller les corbeaux qui envahissent l’arbre. Mes grand parents faisaient de l’huile de noix. L’hiver, une fois que les noix étaient bien sèches, je les aider à casser les coquilles sur une brique avec un petit marteau, nous récupérions les cerneaux pour les emmener à l’huilier du coin. Je pourrais le faire encore mais l’huilier se fait rare et maintenant le soir, il y a la télé et l’ordinateur.

[Robert]

Aline, si tu as l'occasion de te déplacer par là, le vieux Sarlat mérite vraiment le détour. Quant à la gastronomie du coin, elle a tout pour plaire.
Derrière chez moi, s'étalent deux énormes noyers. Les corbeaux, effectivement s'intéressent à eux et j'observe leur manège pour casser les noix : Ils les portent très haut, les laissent tomber sur la route. La coquille de la noix explosée, ils en avalent les cerneaux.
Il n'y a que dans la fable de La Fontaine que le corbeau est idiot !

[Denis]

En parlant d'observer, juste en face de chez moi il y a des ecureuil... Leur petit manège est riche en enseignement pour ce qui est de se cacher... Mais je n'en ai jamais mangé, pour rejoindre la rubrique alimentaire...

[Robert]

Denis, l'écureuil spécule, c'est bien connu ; il a même la mainmise sur une banque réputée. Guette le bien, surtout ne le mange pas ; il pourrait t'apporter la fortune.
Ne fais pas comme le sot qui avait tué la poule aux oeufs d'or !

[alaindelain]

Denis, l'écureuil spécule, c'est bien connu ; il a même la mainmise sur une banque réputée. Guette le bien, surtout ne le mange pas ; il pourrait t'apporter la fortune.
Ne fais pas comme le sot qui avait tué la poule aux oeufs d'or !

+++++++++++++++
bonsoir
si tu veux j'ai vu une offre d'emploi 2h/jour à cette banque, sans doute intéressante pour un retraité qui veut se faire un peu de sous pour se se payer un bon menu truffe
le boulot : sortir et faire pisser l'écureuil....

alain celui de l'ain

ps : un menu truffe ohhh le top m^me pour le prix pas de regret
une adresse dans le vaucluse à mondragon : la beaugraviere il y a un site à visiter et une carte des vins....le top à faire entre fin décembre et février mars

[Robert]

Merci, Alain.

Pour ce qui est de faire pisser l'écureuil, non ; je donne tous les jours dans mon rôle de maître d'un gros matou !

L'idée de recommandation de restaurants est excellente. A quand le guide gastronomique des "cyberpotes" ? Un concept à creuser.

[Karlito]

Salut Robert,

Effectivement ça me rappelle de bons souvenirs en Aveyron il n'y a pas si longtemps que ça. Nous étions basés a Sauveterre de Rouergue, village bastide faisant partie de l'un des 10 plus beaux villages de France.

Un jour de promenade nous voulions aller à Villefranfranche de Rouergue, au marché, malgré que la majorité d'entres nous, les enfants donx s'y opposaient. Alros pour les consoler nous leur avons acheté des cartes de "catch". Ensuite en faisant le tour, ils y ont trouvé leur intérêts en achetant diverses charcuterie, fromages de chèvres....Effectivement nous avons fait nos courses avec du saucisson de canard, foie gras, tomates qu'une petite dame vendait et se débarassait, fromage, melon.....Puis nous sommes allés en bordure de l'aveyron proche de Belcastel (l'un des 10 plus beaux v.... ) nous régaler puis tremper nos pieds....

Tous les vendredis soir c'était aussi le marché nocturne de Sauveterre. Au milieu de la bastide des dizaines de tables étaient installées pour nous régaler de ce que les producteurs locaux vendaient. Entre autres Alligot, gâteau à la broche....

Avec la sympathie des gens dans ce département, la beauté de paysages, on pouvait dire comme le disent les cyclotouristes en Espagne que je fréquente dans la Région de Denia que c'est LA BUENA VIDA !

[Tadkozh]

Bonjour à tous.

Une tristesse profonde me prend lorsque je constate la nécessité de remonter au 10 mai, je crois, pour trouver une intervention sur cette rubrique, et je trouve cela un tantinet tristounet. Je vais donc essayer de lui donner un petit coup ... de langue ...

Je rentre d'un séjour en Périgord Noir, terre de gastronomie par excellence, allais-je oser, mais ce "par excellence" serait exagéré, tant notre beau pays dispose de régions de haute gastronomie. J'enlève donc le "par excellence", pour le remplacer par le qualificatif de "notoire".

Mais quelles sont donc les réjouissances gastronomiques en Périgord noir ?

C'est ce sympathique volatile braillard (souvenez vous de celles du capitole), un peu pataud, qui en fait les frais. Entre les superbes vergers de noyers de "la route de la noix", autre spécialité du Périgord, je me suis arrêté au bord de parcs où cancanaient des centaines de palmipèdes. Elles sont si sympathiques ces oies que j'ai le coeur fendu de vous narrer la suite. Car enfin, il me faut le confesser, après avoir admiré leurs pacifiques légions posées à l'ombre des noyers, j'ai apprécié sans vergogne, leurs foies dit gras, leurs coeurs et gésiers en salades périgourdines, leurs cuisses en confits et leurs cous farcis ... Honte à moi ! Et voilà pour l'oie.

Vient la noix, et là, aucun scrupule. J'aime l'huile de noix si délicatement parfumée et tous ces gâteaux périgourdins dont les pâtissiers locaux se sont fait des spécialités.

Et la truffe ? Je m'étais promis, aux fins de ne point mourir bête, de déterminer avec certitude le goût qui doit être extraordinaire de ce fameux champignons. Eh Bien ! Je mourrai bête car je n'ai trouvé de truffes à aucun des menus qui m'ont été présentés. Ce qui ne m'étonne guère vu le prix de la chose qui s'établit autour des 600 euros le kg.

Et les vins, me direz-vous ? Il y en a beaucoup, du Pécharmant de Bergerac (bu en pensant à Cyrano et à son fameux nez), au vins tanniques de Cahors, sans oublier ceux, tous proches du bordelais.

Notez encore le nombre important de restaurants en Périgord Noir ; Dire qu'ils sont tous excellents serait un abus ; je me dois cependant de dire qu'il m'a été donné d'en fréquenter plusieurs dont je garde le meilleur souvenir.

...j'avais totalement occulté ce topic...!! En prendre connaissance à quelques "encablures" du dîner a des effets sur certaines glandes et je crains pour mon clavier...
...ma préférence va au Pécharmant mais je ne ferais pas sacrifice s'il s'agissait de faire un sort à un Cahors..
...Euh, Robert, qu'as-tu vu exactement..? oies ..? ou canards...??

Tadkozh

[Denis]

Gastronomie simple et divine pour moi ce soir: chataignes (avec un verre de beaujolais dont rafolle Tad!)!