La rando du Kochersberg

[Aline]

Alors Robert racontes ...

[fred67]

J'y étais pour la 9ème fois,et la première avec Robert et son copain Roland mais comme tu préfères que le maitre des récits en parle , je quittes le site en douce

[Denis]

Meuh non, Fred, faut pas le prendre comme ça!
Allez racontes!

[fred67]

Je me suis surement mal exprimé, comme à son habitude je laisse en parler Robert, il le fait tellement bien..
Je vais peut-être y mettre ma touche personnel par la suite.

[fred67]

Allez je me lance.
Connaissant la ponctualité de Robert nous sommes partis Frédo et moi, un peu plus tôt pour être sur place avant nos hôtes. 7H35 arrivés à Lupstein, l'un des deux lieux de départ, l'autre étant Strasbourg, la C15 à Robert était déjà garée sur le parking, m..... moi qui voulait l'accueillir sur nos terres Alsaciennes, tanpis ca sera pour une autre fois. L'inscription faite nous nous élancions donc sur les routes que mon pote Lorrain pensait plutôt assez plates, mais c'était mal connaître le Kochersberg, que des côtes plus ou moins longues, vraiment casse-pattes. Toujours dans sa bonne humeur que j'apprécie beaucoup il lisait les noms des villages traversés, à haute voix. Ca donnait: Pfulgriesheim, Mitelhausbergen, Pfettisheim,etc...<<Allez à vous>>
Après avoir effectué la moitié du parcours sous une très grande affluence, et un soleil radieux nous avions pu admirer la superbe vue sur la chaîne des Vosges du nord.
Arrivés au point de départ donc les 70 kilomètres effectués, la petite bière Alsacienne était de rigueur.

Le rendez vous est fixé pour la prochaine randonnée après la longue période hivernale qui nous attend.

[Denis]

J'ai pire comme nom de village: Niedermorshwir!
Excuse si je me gourre pour l'orthographe!

[laulesptitchouan]

J'ai pire comme nom de village: Niedermorshwir!
Excuse si je me gourre pour l'orthographe!

Eh ouais, raté Denis, c'est Niedermorschwihr
Niedermorschwihr

[Robert]

Bonjour les potes (nom masculin et féminin - petit Robert dixit).

Il y a quelque temps déjà, Fred m'avait convaincu de participer à la randonnée du Kochersberg.
J'ai quelques scrupules à parler d'une manifestation aux antipodes cyclistes de ce qui est au menu habituel des CR : j'ai nommé les "cyclosportives" du programme national. Je le rédige tout de même ce compte-rendu, prenant ainsi l'initiative de parler d'un aspect du vélo dont j'espère ne pas être l'unique exemplaire sur notre forum. De toutes façons, demain ou après-demain, vous y viendrez aussi ! (le plus tard possible ...)

J'ai donc coché la date du 20 septembre et écrit en regard : "Randonnée du Kochersberg". J'ai convaincu mon pote Roland de m'accompagner au rendez-vous que j'ai pris avec Frédéric. La météo consultée tous les jours précédents la date fatidique promettait une journée maussade ... Comme souvent, nos prévisionnistes, pour être trivial, s'étaient mis le doigt dans l'oeil. Ce 20 septembre a été une journée d'été indien parfait, soleil, douceur, absence de vent ... Un régal.

Fils de cheminot et habitué, tout au long de mon existence au respect des horaires stricts, je suis au rendez-vous que j'ai donné à Roland avec un quart d'heure d'avance. Je connais bien Roland avec qui nous avons beaucoup de points communs, outre un solide appétit, un goût prononcé pour la charcuterie, les pizzas et le bon vin, celui aussi du respect des autres, donc celui des horaires. Bien que je sois sensiblement en avance, Roland est prêt.

Embarquement ; nous prenons la direction du plein Est. Nous avons une quarantaine de km de voiture.
J'aime ces départs à l'aube. Pendant que nous devisons à propos de nos derniers exploits (nous avons fait un séjour d'une semaine à Embrun au cours de l'été), le jour s'est bien levé. Pas un nuage au ciel et le disque rassurant du soleil levant, énorme, rouge, délicatement nimbé de brumes lointaines nous indique notre direction : A l'Est, toutes.

Et nous voilà arrivés. Nous prenons le départ à Lupstein, un village de la banlieue de Strasbourg. C'est une possibilité offerte par les organisateurs : Le choix d'un départ de Strasbourg ou du village de Lupstein, que nous avons choisi, pour éviter la trop grande foule.
Sans peine, alors que seuls les cyclos matinaux sont sur pieds, nous retrouvons sans peine Fred et son copain Frédo. Poignées de mains et, comme mousquetaires en goguette (nous sommes quatre), nous voilà lancés sur ces charmantes petites routes de l'Alsace profonde. L'air est d'une douceur infinie. Je me sens merveilleusement bien dans ce petit groupe que nous formons, secret des amitiés cyclistes qui se font au gré des routes et des rencontres informelles ou prévues. Oubliées les turpitudes de l'existence ordinaires, les rhumatismes, les maux divers. Le bonheur est dans ce pré là.

Je viens de dire l'essentiel : L'amitié. Reste la randonnée du Kochersberg.
Nous sommes sur le "grand" circuit qui ne fait que 70 km. Car la philosophie de cette manifestation n'est pas dans la culture de la performance mais dans la volonté de mettre sur des bicyclettes un maximum de citoyens. Opération
réussie !
Au moments où notre parcours devient commun avec celui des "petits" parcours, la route n'est plus qu'un long ruban de vélos et de cyclistes. Il en est de petits, de grands, de gros, de toutes les couleurs, de toutes les allures, de tous les âges, des deux sexes. Je me régale à l'observation de cette rassurante diversité.
A un moment, nous sommes doublés par un curieux véhicule. Il fonce à une allure si vertigineuse que je pense d'abord à un véhicule motorisé égaré sur "notre" route ; je me trompe, il s'agit bien d'un vélo couché et caréné dans une superbe carrosserie jaune !

Nous avons navigué dans un flot de cyclistes, doublé des centaines de congénères, été doublés par des petits pelotons de coureurs à l'entraînement.
Mais bientôt les mousquetaires se retrouvent à l'arrivée, devant, comme il se doit, avec un demi de bière bien fraîche. Nous sommes en Alsace, que diable.
En un mot comme en cent, un superbe parcours dans cette campagne alsacienne riante, riche, fleurie, nette comme une Suisse délocalisée, accueillante ; une organisation "à l'alsacienne" aussi, sans faille.

Nous nous séparons. Une matinée à marquer d'une pierre blanche.

Pour les amateurs de statistiques mon "Garmin" m'indique :
km : 68
Dénivelée : 728 m
Temps : 2h 40
Moyenne : 26 km/h
..................... Et nous nous sommes fixés le rendez-vous des premières randos alsaciennes du printemps, si Dieu nous prête vie !
Merci Fred67.

[Denis]

Un jour il faudra que je vienne poser mes roues dans cette belle région!

[willy]

Très belle région en effet...comment pourrais-je dire autre chose.....puisque c'est la mienne Tjs un grand moment quand des gens "essayent" de prononcer les noms de villages, je ne m'en lasse jamais.... Dommage qu'il n'y ait pas plus de cyclos organisés dans le coin car le profil est extremement varié et le paysage magnifique, autant que les noms de villages sont difficiles à prononcer; et c'est dire comme c'est beau!