La journée commence plutôt de façon comique, en effet, je ne sais pas ce que j'ai " glandouillé " la veille au soir, mais le réveil a sonné à 3h50 au lieu de 4h50

Tant pis, je suis debout, et bien j'y reste ! J'en profite pour avaler un copieux petit deuj, car 170 bornes m'attendent, je connais le parcours, il est " truffé " de belles bosses et avec ce maudit vent qui souffle bien fort déjà, le retour vers l'arrivée va être terrible, de plus, si la pluie continue de tomber drue comme au moment où je me suis levé, ça va être l'enfer ! Tout le matos étant chargé depuis la veille et la voiture bien au sec, je prends mon temps. Je pars sur la pointe des pieds, Christine dort à poings fermés, elle en a bien besoin! Je sors la voiture du garage et pars tranquilos, il ne pleut plus pour le moment, mais en route, d'autres averses arrivent, les vannes célestes sont ouvertes ! Pour la première fois de ma vie, je roule au GPS, nous venons d'acheter le Scénic3 et il y a le Tomtom dessus, c'est pratique, mais la voix n'est pas très suave ! J'arrive donc à la base de loisirs de Jumièges, près de Rouen , sur la rive droite de la Seine, il ne pleut plus, mais le ciel est très menaçant; je vais chercher mon dossard et là, jerencontre la dame qui l'année dernière m'avait renvoyer mon chèque d'inscription, bien que cela ne soit pas prévu, suite à ma défection de dernière minute à cause d'une chute où je me suis cassé le poignet 8 jours auparavant, et je lui avais promis d'être présent pour l'édition 2009, et je lui dis: chose promise, chose due ! (( chose du 44, et vous ?

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Une fois préparé, (( je me suis habillé trop chaudement, mais bon ! )), je me rends sur la ligne de départ 1/2 h avant l'heure, mais je suis déjà très loin, d'ailleurs, je ne verrais jamais la tête de la course, comme je ne vois pas non plus mon gendre et son frère; ça pars à " donf " comme d'hab, le compteur affiche un moment 52km/h sur la longue ligne droite sur le bord de Seine, d'ailleurs, nous aurons une moyenne de 42 dans la première heure, certe avec le vent favorable, mais quand même !, donc, nous allons avoir le vent dans la tronche pour rentrer, ça promets des moments difficile ! Je ratrappe mon gendre et son frangin au bout de 25 bornes et si mon gendre est costaud, son frangin ne l'est pas vraiment, et chaque côte sera un long chemein de croix pour lui, venir de Brignolles en TGV pour en baver comme ça, chapeau ! Nous passons la première partie à rouler comme des fous sur le plat, pour rentrer sur des groupes qui nous ont lâché en montant ; Arriver au demi-tour, je dis au frangin de serrer les dents, car avec le vent de face, il faut absolument tenir les roues dans un groupe, mais la première " patate " revenue, , il lâche prise et mon gendre me dis alors: reste avec le groupe, je vais le rammener au train sur le plat, ok, je roule, je suis bien, le diésel est en marche. Mais juste derrière cette bosse, soit 5k plus loin, se dresse une super bosse, je passe bien, mais je ne reverrais plus mon gendre et son frangin !