Le bon samaritain...
Posté : 12 oct. 2009, 09:57
Bonjour à tous.
Il est normal qu'entre cyclistes, comme entre marins, (ne sommes nous pas navigateurs sur route ?) il existe une solidarité qui veut que l'on aide son semblable en toutes circonstances.
Cette occasion m'a été offerte jeudi dernier.
Je rentrais d'une balade autour d'Embrun, à l'heure où les estomacs crient famine, les douze coups de midi ayant sonné depuis un bon quart d'heure.
Je passe devant l'échoppe de mon vélociste et j'avise un confrère arrêté devant l'échoppe fermée ... Demi-tour.
- Dou You Speak english ? m'interroge le cycliste visiblement en peine.
Je "speak" très mal "l'english", mes souvenirs de lycée se perdent dans les brumes de ma mémoire défaillante, mais je comprends très vite à la vue de sa roue en huit qui frotte le cadre de sa monture que mon pote de rencontre n'ira pas loin ! Je sors, incrédule, ma clé à rayons, mais impossible de réparer, le cadre très "serré" ne laisse aucune marge au passage de la roue.
J'observe mon compagnon de rencontre ; c'est visiblement un sportif de bon niveau, plus d'un mètre quatre vingt dix, bronzé, des biceps plein les manches de son maillot souvenir du marathon des dolomites qu'il a bouclé cette année.
Nous nous expliquons tant bien que mal en franglais. Il est hollandais, réside en villégiature à une quinzaine de kilomètres de là.
Je lui propose de le ramener chez lui avec ma voiture, ce qu'il accepte, bien entendu.
Nous étions à un km de chez moi, distance parcourue à pieds. Ma femme prévenue, j'ai chargé son vélo et ramené ce "pote" en perdition chez lui.
Et ce jour là, comme les "gens bien", j'ai déjeuné à 13 h 30, et reporté à une date ultérieure la balade en montagne que j'avais prévue pour terminer ma journée.
Moralité :
Etre le "bon samaritain", ça se mérite !
Il est normal qu'entre cyclistes, comme entre marins, (ne sommes nous pas navigateurs sur route ?) il existe une solidarité qui veut que l'on aide son semblable en toutes circonstances.
Cette occasion m'a été offerte jeudi dernier.
Je rentrais d'une balade autour d'Embrun, à l'heure où les estomacs crient famine, les douze coups de midi ayant sonné depuis un bon quart d'heure.
Je passe devant l'échoppe de mon vélociste et j'avise un confrère arrêté devant l'échoppe fermée ... Demi-tour.
- Dou You Speak english ? m'interroge le cycliste visiblement en peine.
Je "speak" très mal "l'english", mes souvenirs de lycée se perdent dans les brumes de ma mémoire défaillante, mais je comprends très vite à la vue de sa roue en huit qui frotte le cadre de sa monture que mon pote de rencontre n'ira pas loin ! Je sors, incrédule, ma clé à rayons, mais impossible de réparer, le cadre très "serré" ne laisse aucune marge au passage de la roue.
J'observe mon compagnon de rencontre ; c'est visiblement un sportif de bon niveau, plus d'un mètre quatre vingt dix, bronzé, des biceps plein les manches de son maillot souvenir du marathon des dolomites qu'il a bouclé cette année.
Nous nous expliquons tant bien que mal en franglais. Il est hollandais, réside en villégiature à une quinzaine de kilomètres de là.
Je lui propose de le ramener chez lui avec ma voiture, ce qu'il accepte, bien entendu.
Nous étions à un km de chez moi, distance parcourue à pieds. Ma femme prévenue, j'ai chargé son vélo et ramené ce "pote" en perdition chez lui.
Et ce jour là, comme les "gens bien", j'ai déjeuné à 13 h 30, et reporté à une date ultérieure la balade en montagne que j'avais prévue pour terminer ma journée.
Moralité :
Etre le "bon samaritain", ça se mérite !