Boire et rouler, ne pas choisir.
Posté : 20 oct. 2009, 08:37
La médecine est formelle : L'effort physique doit s'accompagner d'une hydratation régulière.
Nos montures sont équipées d'un et souvent deux bidons, certains se chargent d'un moderne "camelback" qui permet de boire en toutes circonstances.
La première question est la suivante : Boire quoi ? De l'eau, bien entendu, pure et simple ou additionnée d'un produit magique qui fait l'objet d'une quelconque publicité. J'utilise, pour ma part les produits "NUTRIA Sport" parce qu'ils sont produits par des handicapés et sont, de plus, relativement bon marché (5 euros la boîte de 500g).
La seconde question consiste à se demander, boire en quelle quantité ? Je pense qu'on ne peut jamais boire trop et je m'efforce d'absorber quelques gorgées de liquide tous les dix km (quand je n'oublie pas!).
La troisième question est la suivante : Boire quand ? Réponse, boire toujours, quand bien même le temps est humide et froid et que l'on n'a pas soif.
Tout au long de mes balades, j'ai constaté l'inégalité de répartition des source d'eau potable et fraîche selon les régions ; certaines, dont "mon" coin des Alpes du Sud sont, dans ce domaine, des Eldorados. Pas un village, pas un hameau qui ne dispose d'une, deux ou trois fontaines où sourd une eau pure, fraîche et abondante. La montée de l'Isoard est jalonnée de fontaines mais, cependant, il ne faut pas omettre de faire le plein à Brunissard, dernier village, car après, c'est le désert ! Et ce n'est pas dans la Casse dite Déserte que l'on trouvera de quoi étancher sa soif !
Je viens de parler d'une région d'abondance ... Cependant, beaucoup de régions sont dépourvues de fontaines, et quand elles existent, elles sont aussi généreuses en eau qu'une nourrice sèche l'est pour le lait !
Dans ce cas, presque général, demeure la ressource des cimetières ; voler l'eau des morts me répugne, d'autant qu'ayant souvent voyagé longuement en tuyauteries, ce breuvage est de parfois de piètre qualité pour le goût et tiède, de surcroît ... faute de grive, dit le dicton, il faut se contenter de merle.
Une anecdote:
Nous sommes trois copains et nous avons entrepris d'effectuer la randonnée dite des trois cols (départ de Barcelonnette, la Bonnette - La Lombarde - col de Larche - retour à Barcelonnette). La chaleur est littéralement torride. Nous venons de passer le village d'Isola, au pied de la Bonnette, sommes sur la route d'Isola 2000, station prisée des niçois.
Nous avons imprudemment laissé nos bidons à sec. La route est très pentue, large comme une autoroute, sans le moindre ombrage. La chaleur est accablante, le bitume fond, je suis en nage. La soif me prend mais nous sommes dans un désert. La montée me devient supplice et l'envie de boire pressante. Boire. Boire. Boire. Boire n'importe quoi, n'importe où, mais tout de suite.
Et voilà un fossé ou croupit une eau saumâtre, une eau où le mieux armé des crapauds crèverait immédiatement.
Eh bien, je l'ai bue, cette eau, avec avidité ... et je suis encore là, après bien des années, pour vous raconter cette histoire !
Nos montures sont équipées d'un et souvent deux bidons, certains se chargent d'un moderne "camelback" qui permet de boire en toutes circonstances.
La première question est la suivante : Boire quoi ? De l'eau, bien entendu, pure et simple ou additionnée d'un produit magique qui fait l'objet d'une quelconque publicité. J'utilise, pour ma part les produits "NUTRIA Sport" parce qu'ils sont produits par des handicapés et sont, de plus, relativement bon marché (5 euros la boîte de 500g).
La seconde question consiste à se demander, boire en quelle quantité ? Je pense qu'on ne peut jamais boire trop et je m'efforce d'absorber quelques gorgées de liquide tous les dix km (quand je n'oublie pas!).
La troisième question est la suivante : Boire quand ? Réponse, boire toujours, quand bien même le temps est humide et froid et que l'on n'a pas soif.
Tout au long de mes balades, j'ai constaté l'inégalité de répartition des source d'eau potable et fraîche selon les régions ; certaines, dont "mon" coin des Alpes du Sud sont, dans ce domaine, des Eldorados. Pas un village, pas un hameau qui ne dispose d'une, deux ou trois fontaines où sourd une eau pure, fraîche et abondante. La montée de l'Isoard est jalonnée de fontaines mais, cependant, il ne faut pas omettre de faire le plein à Brunissard, dernier village, car après, c'est le désert ! Et ce n'est pas dans la Casse dite Déserte que l'on trouvera de quoi étancher sa soif !
Je viens de parler d'une région d'abondance ... Cependant, beaucoup de régions sont dépourvues de fontaines, et quand elles existent, elles sont aussi généreuses en eau qu'une nourrice sèche l'est pour le lait !
Dans ce cas, presque général, demeure la ressource des cimetières ; voler l'eau des morts me répugne, d'autant qu'ayant souvent voyagé longuement en tuyauteries, ce breuvage est de parfois de piètre qualité pour le goût et tiède, de surcroît ... faute de grive, dit le dicton, il faut se contenter de merle.
Une anecdote:
Nous sommes trois copains et nous avons entrepris d'effectuer la randonnée dite des trois cols (départ de Barcelonnette, la Bonnette - La Lombarde - col de Larche - retour à Barcelonnette). La chaleur est littéralement torride. Nous venons de passer le village d'Isola, au pied de la Bonnette, sommes sur la route d'Isola 2000, station prisée des niçois.
Nous avons imprudemment laissé nos bidons à sec. La route est très pentue, large comme une autoroute, sans le moindre ombrage. La chaleur est accablante, le bitume fond, je suis en nage. La soif me prend mais nous sommes dans un désert. La montée me devient supplice et l'envie de boire pressante. Boire. Boire. Boire. Boire n'importe quoi, n'importe où, mais tout de suite.
Et voilà un fossé ou croupit une eau saumâtre, une eau où le mieux armé des crapauds crèverait immédiatement.
Eh bien, je l'ai bue, cette eau, avec avidité ... et je suis encore là, après bien des années, pour vous raconter cette histoire !