Note de lecture.

[Robert]

Je viens d'achever la lecture du roman de Yasmina Khadra intitulé "Ce que le jour doit à la nuit".

Khadra situe son roman en Algérie, à Oran et ses environs; le narrateur (est-ce un roman autobiographique ?), algérien musulman, nous dépeint son pays, à travers sa propre histoire, de 1930 à nos jours.

Pour simplifier, je distinguerai trois moments dans ce récit :
- Un enfant musulman pauvre, avec sa famille, dans un quartier déshérité de la ville d'Oran.
- Un jeune musulman intégré dans la société "pieds-noirs", ses amis, ses amours ...
- Un adulte dans la guerre d'Algérie, écartelé entre son appartenance au monde musulman et son entourage "européen"; la fin du livre est un épilogue.

Khadra, à mon sens, mais je ne puis m'ériger en critique littéraire, porte l'écriture au niveau d'un art.
Des phrases ciselées pour des paysages, des portraits, des formulations, des situations qui m'ont tenu en haleine sans le moindre temps mort.

En résumé, une lecture que je recommande à ceux et celles qui ont du temps à consacrer à la lecture.
L'intérêt que vous porterez à cette lecture sera décuplé si vous êtes "pied-noir" ou si, comme moi, vous avez été mêlé peu ou prou aux "événements" d'Algérie ....

PS : Ce bouquin a obtenu, je crois, le prix du meilleur livre des libraires (2008). Il se trouve en livre de poche, donc à la portée de toutes les bourses.

[Tadkozh]

Je viens d'achever la lecture du roman de Yasmina Khadra intitulé "Ce que le jour doit à la nuit".

Khadra situe son roman en Algérie, à Oran et ses environs; le narrateur (est-ce un roman autobiographique ?), algérien musulman, nous dépeint son pays, à travers sa propre histoire, de 1930 à nos jours.

Pour simplifier, je distinguerai trois moments dans ce récit :
- Un enfant musulman pauvre, avec sa famille, dans un quartier déshérité de la ville d'Oran.
- Un jeune musulman intégré dans la société "pieds-noirs", ses amis, ses amours ...
- Un adulte dans la guerre d'Algérie, écartelé entre son appartenance au monde musulman et son entourage "européen"; la fin du livre est un épilogue.

Khadra, à mon sens, mais je ne puis m'ériger en critique littéraire, porte l'écriture au niveau d'un art.
Des phrases ciselées pour des paysages, des portraits, des formulations, des situations qui m'ont tenu en haleine sans le moindre temps mort.

En résumé, une lecture que je recommande à ceux et celles qui ont du temps à consacrer à la lecture.
L'intérêt que vous porterez à cette lecture sera décuplé si vous êtes "pied-noir" ou si, comme moi, vous avez été mêlé peu ou prou aux "événements" d'Algérie ....

PS : Ce bouquin a obtenu, je crois, le prix du meilleur livre des libraires (2008). Il se trouve en livre de poche, donc à la portée de toutes les bourses.

..je vais essayer d'y jeter un œil lors de notre séjour à Mulhouse..

Tadkozh

[Manyairs]

Je vais aller le chercher ce week end dans ma librairie préférée !