... de l'utilité du casque.

[Denis]

Nous sommes tous conscients de la protection que nous apporte notre cher casque, et l'anecdote d'hier m'a encore plus conforté dans mes idées. Nous passions l'un derriere l'autre dans un petit tunnel quand une voiture est arrivée. Le dernier de la file a entendu une voiture arriver, nous avertit, se serre, mais la voiture l'a un peu trop serré. Elle le dépasse sans le toucher dans le tunnel. Le collègue, voyant cela, se déporte vers la droite, est ébloui par la sortie du tunnel, et ses cocottes ont touché le mur, ce qui l'a déséquilibré. Sa tete a frotté le mur du tunnel, ses mains aussi, et son épaule, mais sans tomber.
Quand on a vu l'état du casque, finalement sans etre tombé, on s'est dit qu'il était bien utile. Car si c'est sa tete qui avait encaissé les éraflures du casque, il n'aurait pas été beau à voir. Donc vive le casque, meme si le bonnet qu'on met en dessous n'est pas esthétique, et si le bronzage d'été n'est pas top sur mon crane chauve!

[Robert]

Je te conforte Denis dans la nécessité du port du casque.

Pour ma part, j'ai fait une jolie bosse au mien sur les planches métalliques qui bordent le canal de la Marne au Rhin, tout près de Saverne. C'était à la suite d'une chute, à bonne allure. Une branchette s'était prise dans ma roue avant. Le casque ne m'a pas évité de me casser une côte, mais je n'ose pas imaginer l'état de mon crâne si je n'avais porté cette protection.

On peut rouler très longtemps sans chuter, ou chuter sans que le casque soit du moindre secours, mais arrive le jour où ....

Et dans le même ordre d'idée, à la mauvaise saison, lorsque les jours deviennent courts et sombres, je mets toujours le gilet fluo dans mon sac ou dans ma poche et laisse un éclairage permanent sur mon vélo ; je m'en sers souvent. Un petit retard, une crevaison, et la nuit est là. Mieux vaut d'être vu.

Quant aux balades en montagne, l'éclairage est nécessaire en toutes saisons, à cause des tunnels.
Je pense au tunnel du col Lebraut, pourtant éclairé (depuis quelques années seulement) et qui a un bon km de longueur. S'engager la dedans sans lumière pour se signaler expose le cycliste au danger. Et j'en parle en automobiliste qui a été confronté à ce problème.

[Tadkozh]

...je ne suis pas contre le casque qui est un élément de sécurité indéniable. Pourtant je n'en porte pas. mais surtout ne faites pas comme moi. Quand il y a obligation d'en porter un (cyclo par ex.) je suis le règlement.
Robert, tu parles du col Lebrault. Je l'ai franchi à vélo, pour la première fois, en juillet 1978. Je n'aime pas les tunnels. Celui que l'on doit franchir, en venant de Serre Ponçon, avant d'arriver au col est relativement long et à l'époque non éclairé. Je laisse passer mes collègues mais suis rassuré car on en voit le bout en rentrant dedans. Bien calé au milieu du tunnel je me fie à cette lumière lointaine malgré tout qui me guide. Petit à petit elle change de forme....prend des couleurs qu'un fumeur de "be" ne renierait pas et brutalement je heurte quelque chose et m'affale..!! j'ai percuté la paroi du tunnel...!! j'ai fini à pied..!
Bilan des "courses" : cocotte de frein avant droite éraflée et excentrée vers l'intérieur du cintre..dérailleur griffé..une bosse à la tête et un trou dans mon "bob"..et tout le bras droit "haché"..Nous pensions faire un grand tour par Vars, nous sommes passés par Chorges puis le "Sauze" pour rentrer au plus court...!! Deux jours plus tard, nous le faisions sans encombre notre "grand tour"...Le casque m'aurait sans doute préservé de la bosse...mais c'est surtout mon bras qui me gênait..!!

Tadkozh

[Manyairs]

Quand je ne le porte pas, je me sens tout nu ! Vraiment.
Mais je dois dire, que dès que je me suis mis au vélo, j'ai mis un casque, pour moi, c'est évident, naturel...
De plus, roulant à Vincennes et ayant vu des cyclistes à terre, la tête fracassée, ça calme et le sens de la vie est plus important que le plaisir d'avoir les cheveux au vent.
Et puis comme je les perd...

[Robert]

Le discours en faveur des éléments de sécurité est très souvent mal perçu de nos pairs.

Récemment, alors que je portais un gilet fluo par un jour très sombre, un cycliste inconnu m'a apostrophé :
- T'es con, merde ! avec des mecs comme toi, le gilet fluo sera bientôt obligatoire !

Après avoir rappelé à ce monsieur que je n'avais jamais gardé les vaches avec lui, je lui ai enjoint de passer son chemin, ayant affirmé mon droit à la liberté d'agir à ma guise.

Cette anecdote pour illustrer ma phrase d'introduction ...

[Denis]

Il n'est pas obligatoire, ce gilet, déjà?

[fred67]

salut,

Eh ben si!! iIl est obligatoir le gilet fluo, mais d'apres mes connaissances, uniquement hors agglomération et la nuit.
Reste à prouver.

[Tadkozh]

....donc, à chaque panneau de village, tu t'arrêtes, tu enfiles ton gilet et au panneau sortie, tu t'arrêtes, tu l'enlèves..

Tadkozh

[Robert]

Liberté, liberté chérie !

Je ne connais pas la législation et je m'en tiens à cette pensée de Malebranche :
"Il vaut mieux renoncer à tout plutôt qu'à la raison" ...

Et la raison voudrait que l'on soit vu par les autres usagers de la route.

De nuit, il me semble que ce serait de l'inconscience de circuler à bicyclette sans éclairage, avec des vêtements sombres !

A la tombée de la nuit, ou bien, lorsque la couverture nuageuse hivernale met tout dans la grisaille, c'est une question d'appréciation ; je porte mon gilet fluo. En matière de sécurité, mieux vaut être dans l'excès relatif.

[Denis]

A la fin c'est pour notre bien...
PAs mal ta réflexion, TAd, j'ai bien rigolé!