Les bons vins!

[Denis]

Voilà un petit post pour partager des adresses, des CR de... dégustation! Nous habitons tous dans des régions à vin, alors faisons profiter les cyberpotes des vins que nous dégustons, que ce soit un petit vin ou un grand cru! Demain c'est dimanche, donc je m'en ouvre une, mais comme je suis sage je n'en boirai que 2 verres. Le reste c'est pour vous si arrivez à temps.

[Robert]

Salut à tous.

Denis a raison, le vin ce n'est pas rien ! Restons français.
Le vignoble le plus proche de moi est le vignoble alsacien.
Je fais chaque année une "randonnée" en voiture jusqu'à une bonne adresse que je me fais un plaisir de vous communiquer :
André Ginglinger - vigneron récoltant - 68420 Voegtlinshoffen.
Le vignoble alsacien est à voir ; une région d'art viticole où tout vous réjouira : les paysages, les vignes et les villages, pour le visuel, les vins pour le gustatif. Avec des fleurs partout.
Quelques observation : Je ne suis ni parent du vigneron, ni actionnaire ; je paie mon vin plein pot, mais Dieu, qu'il est bon.
Je vous recommande ses deux Guewurtztraminer "grands crus" et son pinot gris.
Et le régime ? ... Demain !

[The Phil]

Bon je vois que l'on va enfin à l'essentiel !
je ne parle de d'excellents rapport qualité-prix
Je suis en Bourgogne, donc :
Les Irancy, sud d'Auxerre, chez Bienvenue (Côte de Pâlotte), Yonne (environ 12 à 15 euros la bte)
Aloxe Corton chez Pinte à Aloxe Corton, Côte d'Or (environ 15 à 30 euros la bte), attention là y a pas de petit vin, c'est un must à prix raisonné.

Les Bordeaux, pour moi, c'est Guy Morin à Fronsac et sa Cuvée Prestige 2003 (environ 15 à 18 euros la bte), l'ami Guy est un ancien du vélo que j'ai rencontré par hasard à la Foire de Sens. Vraiment il est très raisonnable et de qualité en Bordeaux.

Il vous en prie (excusez l'expression mais c'est un vieux réflexe car j'habite pas lon de Alain Deloin).

[ElRafa]

Tout d'un coup j'ai soif !!

[The Phil]

Sort immédiatement STP !!!!

[Laulau]

Tout d'un coup j'ai soif !!

Il doit bien te rester un peu de Malto

[The Phil]

Tu plaisantes mais quand j'étais jeune (20-25 ans), l'été avec quelques copains de mon clud de l'époque (ASVarennes) on courrait dans la Marne, les lundis du mois d'août : Vertus, Avize, Mesnil-Oger, les courses étaient organisées par les communes de Champagne. Pendant la course, dans les coteaux, c'étaient desz bidons de champagne qui nous étaient offerts... au mois d'août, je te laisse imaginer. Eh ben crois-moi, un bidonde champagne à vingt bornes de l'arrivée, ça dégage les bronches, mieux que la ventoline. Les courses dans les villages traversées avec la fête que nous traversions à grande vitesse, les primes, une époque révolue. la dernière fois où j'ai connu cette atmosphère, c'était à Resson-sur-Martz à côté de cOmpiègne, une vraie ambiance : 150 mecs au départ, pas un maillot identique, à bloc pendant 3 heures, des primes, une place de six, j'avais encore la pêche à 35 ans. Une de mes dernières années FFC. Bon j'arrête sinon tu vas m'appeler Robert.

[Denis]

L'age d'or du cyclisme... Les roues en bois, les draisiaines (ca s'écrit comme ça?), les grands bi, tu as vraiment vu de belles choses, Philou!

[Robert]

Salut à tous, salut Denis.

Tu as fait deux fautes Denis. Un filou ne s'écrit pas Philou ! et le baron Von Drais a inventé la draisienne (une invention du bon Dieu). Mais je suis sûr que tu le fais exprès, pour filou au moins !

Et dans ce post, n'oublions pas les bonnes bières (une mousse en patois cycliste). A toujours parler de vin, on en oublierait la cervoise chère à nos ancêtres les gaulois et dont la descendante appelée bière est si chère aux ch'ti, aux belges, aux alsaciens et j'en passe.

En jour que nous randonnions près de Bourg-en-Bresse, feu mon ami Henri dont j'aurais sans doute l'occasion de vous narrer les exploits et moi, nous nous arrêtons dans un bistrot pour étancher une énorme soif due à la canicule et que nos seuls bidons n'étaient parvenus à étancher.
Je commande un "Perrier", Henri "un baron".
Et de m'interroger aux fins de savoir quelle boisson pouvait bien se cacher sous cette noble appellation ; je ne demande rien, sachant que j'allais promptement obtenir une réponse...
Celle-ci ne se fit pas attendre : Le serveur apporta à Henri un verre qui me parut énorme. Il s'agissait d'un verre d'un demi-litre qu'Henri eut lampé avant que le serveur n'ait regagné sa place derrière son comptoir.
Et Henri de crier : Un autre, serveur ...

Nous avions bien cent cinquante bornes dans les jambes et j'ai eu la pensée coupable qu'Henri aurait du mal à regagner le port qui était encore à une trentaine de kilomètres.
Eh bien, depuis ce jour là, je sais que la bière ne coupe pas les pattes comme on a coutume de le penser ; bien au contraire, j'ai eu toutes les peines du monde à tenir la roue de mon pote !
J'ai serré les dents et fermé ma g...

Une fois arrivés, Henri m'a dit : "Tu vois Robert, la flotte, c'est pas bon !"

[The Phil]

Moi je peux te l'éditer cher Claude.
Merci, Robert, pour ta plume.
Pour en revenir aux temps anciens et répondre à Denis derechef, en 1982 ou 1983, retrouve le classement de Paris-Roubaix amateurs, gagné par Stephen Roche; Le troisième au classement, de tête s'appelait Daniel Armardheil, il courrait ce jour là avec des jantes en bois... Mavic. Spécialement fabriqué pour une équipe : l'AsVarennes, mon équipe de toujours, un voeux de notre directeur sportif Jean Texier, ami personnel du PDG Fondateur de Mavic. Le rendement, sur les pavés était exceptionnel d'après Amardheil (champion de France de l'époque), il a mal fini sa carrière d'ailleurs... nous étions quelques uns à renifler les jantes, mais nos cuisses ne furent jamais dignes de mettre ces roues en mouvement. Enfin. A ma connaissance, seul Dominique Renaud, excellent coureur de première catégorie entre 1970 et 1980 en possède encore une, je vais me renseigner au printemps le jour de la 77... tu sais la course de bettraviers qui fait sourire ElRafa. S'il a toujours cette paire de roue, je lui demanderai de les prendre en photo.
Voilà M"sieur Denis, c'était pas au Moyen-Age, c'était quand t'était môme.

Pardon, mille pardon Messire Robert de m'être emporter dans le verbe. Trois pater, deux ave, tout de suite Messire.
Non, non, pas sur la tête.