Comme prévu, j'enfourchais mon vélo, avec garde-boue monté et imper dans la poche. La première heure fut un régal, meme si la route était bien mouillée. Je ne croisais qu'un cycliste, Nicolas Lebrun, triathlète émérite qui se faisait une sortie "moulinette", au vu de sa cadence... Chacun se souhaite bon courage, et la ballade continue. Elle me menera jusqu'aux portes de Brunet, petit village accroché au flanc ouest du plateau de Valensole. Puis c'est le retour. Dejà , je ne distingue plus le Cousson depuis la Begude. C'est mauvais signe, je vais croiser la neige ou la pluie.
Je recroise mon triathlète, qui roule un peu plus vite et me dit en passant "Accéleres!" J'ai compris pourquoi 10' après: une pluie bien"sérrée", franche et humide me tiendra compagnie jusque la maison. La pluie aura tout loisir de s'imiscer dans mes chaussettes, mes gants, et mon cuissard long...

Je ne sentais plus mes doigts de pieds, et j'étais obligé de les bouger pour essayer tant bien que mal de les réchauffer. Les lunettes ont par contre bien rempli leur boulot, les gouttes étant vite évacuées, et les verres jaunes "éclairaient" la sortie. Bluffant. Pas de buée. Comme quoi c'est bien de mettre le prix dans ces accessoires.
Conclusion: Meme si la sensation de froid est bien présente au début, après il est tout à fait possible de rouler sous la pluie. Je préfère ça au froid de jeudi dernier. Autre conclusion, va falloir investir dans des gants, un cuissard et des surchaussures plus étanches! Et vite car la semaine semble ne pas etre chouette pour un cycliste...