L'album de Janvier et le film qu'il faut voir (ou pas)
- Manyairs
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L'album de Janvier et le film qu'il faut voir (ou pas)
Comme promis me revois-là avec ma rubrique...
Une rubrique en 2, puisque j'en profiterai pour faire la promo (pour et contre) d'un film récemment vu qui est sorti sur nos écrans cette semaine.
L'album du mois est donc la BO du film GAINSBOURG (Vie héroïque) de Joan Sfar (dessinateur de BD).
L'originalité dans une Bande Originale de film est de plus en plus rare, puisque la majeur partie des BO sont signés par divers artistes, le choix étant souvent fait par le réalisateur. Attention, les choix sont parfois de vraies joyaux et ainsi, la musique du dit artiste se retrouve à jamais attaché aux images du film !
C'est le cas par exemple de toutes les bandes originales des films de Quentin Tarantino. Impossible de les détacher du film.
Comment faire original alors, lorsque le film à pour sujet un artiste aussi immense que GAINSBOURG ?
Deux solutions s'offraient à Joan Sfar.
La première, plonger corps et âmes (sans oublier ses oreilles) dans les albums du beau Serge et fabriquer une compilation comme il en existe à la pelle, mais marquée du sceau du film, la possibilité peut-être de faire un jackpot, les "djeuns" se laissant tenter ne connaissant pas les dits albums.
La seconde, prendre un risque énorme, en faisant ré-interpréter les chansons du beau Serge par l'acteur qui le joue dans le film Eric Elmosnino. Et là, si vous me permettez l'expression, c'est BANCO !
C' est d'une invention et d'une justesse assez rare. Non pas une imitation, mais bien une interprétation, un peu de l'auteur, un peu de l'acteur, beaucoup de sincérité et une mise en abîme à fleur de peau de ce qu'est incarner un personnage. Il y a tout cela, dans la voix de cet acteur, qui n'est pas fan de GAINSBOURG comme il l'a avoué dans de nombreuses interviews.
L'orchestration, les arrangements, on le sait peuvent augmenter une oeuvre déjà connues ou alors l'anéantir. Il suffirait de se pencher sur les reprises dites modernes des oeuvres classiques faites par ERA et vous aurez une idée assez juste de ce que le mot massacre veut dire. Il y a souvent du mépris mercantile dans la démarche et n'est pas arrangeur qui veut.
Arranger un morceau, c'est le sublimer, c'est lui rendre justice, c'est le trahir un peu, mais lui promettre fidélité ; c'est lui déclarer son amour en flirtant avec d'autres... C'est une ambiguïté qui n'est pas à la portée de tous.
Sur ce fil du rasoir, on peut s'y meurtrir franchement, se découper et découper en morceaux l'oeuvre d'un artiste pourtant chéri.
Alors parlons de l'album :
Ouverture sur Taxi 69, une adaptation libre d'Albin de la Simone... Magnifique de simplicité, sonorité Seventies, justesse du propos et délicatesse du son, on y est, on y entre (pour ne pas y pénétrer tout à fait) dans cette mélancolie "Gainsbourienne".
Pas encore...
Ensuite tirer d'une scène absolument jubilatoire du film, JE BOIS (Boris Vian), un Eric Elmosnino en duo avec le chanteur Philippe Katerine, interprétant un jazz fulgurant à se donner l'envie de prendre dès les premières secondes une cuite digne de ce nom, à basse de Jack Daniels ou tout autre substances normalement à consommer avec modération !
Toujours dans cette vaine, Elle a e dans a ti tia, (Laetitia), Eric Elmosnino transcende ce titre peu connu de Serge Gainsbourg qui montre à quel point c'était un compositeur à faire damner les plus grands musiciens de jazz.
Un intermède orchestral du plus bel effet, inspiré de "l'eau à la bouche"... à vous coupe le souffle.
Ensuite, il y a quelques extraits tirés directement du film... Autant le dire tout de suite, voilà un vrai risque, faire jouer un "disque" et que celui-ci nous fasse entendre une scène de cinéma, moi, en 2010, ce risque là, il me plaît. Vous trouvez sans doute que j'exagère, mais à écouter ces morceaux très court, on à l'impression d'être avec Gainsbourg, dans son apparte, petite souris près du piano, humant le parfum de Bardot sous les draps encore chauds et évitant les grands pieds de Serge qui fait sonner les notes comme personne ! De la magie !
Il y a même un titre où GONZALES (ça doit être le nom du pianiste) "cherche" la mélodie de "Je t'aime... Moi non plus ". Scène du film.
L'album, est donc une suite chronologique des moments du films, le seul morceau de Serge Gainsbourg est la version de " Je t'aime... Moi non plus " avec Jane Birkin ; logique lorsque l'on pense que le mari de Bardot avait interdit la version qui avait été enregistré à Londres avec elle.
Il faut aussi se jeter sur le duo d'Emily Loizeau et de la belle Jeanne Cherhal (qui est "in" qui est "out") petit moment de bonheur orgiaque...
Je ne veux pas déflorer la reprise du Poinçonneur des Lilas par des avatars (mais ils ne sont pas bleu sauf pour la couleur du sous-pull de l'un) des frères jacques, qui remet dans le contexte cette chanson ultra connue.
Bref, vous l'aurez compris, la BO est vraiment fidèle au film, c'est-à-dire qu'il ne défile pas la vie musicale de Serge Gainsbourg mais offre une vision exaustive de la vie du bonhomme. Il ne s'agit de vérité sur sa vie, mais plutôt de mensonges, comme l'écrit Joan Sfar lui-même à la fin du film.
Car j'en viens au film, impossible à détacher de cet album du mois.
Je vais écrire ici, une critique en forme de "pour et contre", car évidemment, il ne faut pas se déplacer voir un film sur un artiste aussi colossale, avec des envies de justesse sur le bien fondé de tel ou tel scène. Nous ne sommes pas dans ce que les américains appellent un BIOPIC (contraction des mots Biography pictures : film biographique). Nous sommes dans une vision d'un cinéaste (dessinateur de BD, l'auteur du "Le chat du rabbin"). Et c'est là toute la différence. Alors que le film sur PIAF déroulait la vie de la môme dans tout ce qu'elle avait de meurtrit et de tragique, le film se voulait complètement biographique.
L'évocation du film de Joan Sfar est tout autre. C'est la succession de scène, de contes, de petites histoires sur l'artiste GAINSBOURG. Une vision de ce que le personnage portait comme dualité en lui. Peu d'annecdote, pas de légende, mais simplement une vision de ce qu'est un artiste, celui qui créé, celui qui compose, celui qui peut-être génial et dans la seconde d'après se fourvoyer avec l'envie de reconnaissance...
L'artiste est double, Gainsbourg et Gainsbarre... C'est pourquoi, le film peut être adoré ou détesté.
Vous l'aurez compris, pour moi, le film est une réussite, car il ne juge pas, ne décline pas la vie de l'artiste, mais l'interprète...
On est souvent pris en tenaille, entre l'intimité du créateur, sa timidité et son envie de plaire auprès des femmes, sa séduction innée dû à son talent. Jamais de fausse scène larmoyante, jamais de compassion, simplement une tendresse et des scènes vraiment cinématographiques.
On peut jurer que Joan Sfar à frôler le chef-d'oeuvre, car il a expédié un peu trop vite, la fin de carrière du bonhomme, celle où il décide de se caricaturer, peut-être parce que justement il avait laissé son double (diable) prendre complètement possession de lui. C'est un choix, un parti-pris et même si on peut lui en vouloir on ne peut pas dire que ce soit un mauvais choix. C'est un risque assumer dans l'oeuvre et comme le film annonce la couleur dès le début, avec cette plage infinie, le réalisateur s'engage à ne rien nous imposer...
C'est toute la beauté et la délicatesse de l'oeuvre.
Alors, GAINSBOURG (Vie héroïque), film à voir ou à ne pas voir ce mois-ci ?
J'espère ne pas avoir répondu à cette question...
Pour certains, cela vous donnera sans doute l'envie de réécouter ses albums pour d'autres l'occasion de le détester encore un peu plus... Et très franchement ça me plaît bien cette idée !
Une rubrique en 2, puisque j'en profiterai pour faire la promo (pour et contre) d'un film récemment vu qui est sorti sur nos écrans cette semaine.
L'album du mois est donc la BO du film GAINSBOURG (Vie héroïque) de Joan Sfar (dessinateur de BD).
L'originalité dans une Bande Originale de film est de plus en plus rare, puisque la majeur partie des BO sont signés par divers artistes, le choix étant souvent fait par le réalisateur. Attention, les choix sont parfois de vraies joyaux et ainsi, la musique du dit artiste se retrouve à jamais attaché aux images du film !
C'est le cas par exemple de toutes les bandes originales des films de Quentin Tarantino. Impossible de les détacher du film.
Comment faire original alors, lorsque le film à pour sujet un artiste aussi immense que GAINSBOURG ?
Deux solutions s'offraient à Joan Sfar.
La première, plonger corps et âmes (sans oublier ses oreilles) dans les albums du beau Serge et fabriquer une compilation comme il en existe à la pelle, mais marquée du sceau du film, la possibilité peut-être de faire un jackpot, les "djeuns" se laissant tenter ne connaissant pas les dits albums.
La seconde, prendre un risque énorme, en faisant ré-interpréter les chansons du beau Serge par l'acteur qui le joue dans le film Eric Elmosnino. Et là, si vous me permettez l'expression, c'est BANCO !
C' est d'une invention et d'une justesse assez rare. Non pas une imitation, mais bien une interprétation, un peu de l'auteur, un peu de l'acteur, beaucoup de sincérité et une mise en abîme à fleur de peau de ce qu'est incarner un personnage. Il y a tout cela, dans la voix de cet acteur, qui n'est pas fan de GAINSBOURG comme il l'a avoué dans de nombreuses interviews.
L'orchestration, les arrangements, on le sait peuvent augmenter une oeuvre déjà connues ou alors l'anéantir. Il suffirait de se pencher sur les reprises dites modernes des oeuvres classiques faites par ERA et vous aurez une idée assez juste de ce que le mot massacre veut dire. Il y a souvent du mépris mercantile dans la démarche et n'est pas arrangeur qui veut.
Arranger un morceau, c'est le sublimer, c'est lui rendre justice, c'est le trahir un peu, mais lui promettre fidélité ; c'est lui déclarer son amour en flirtant avec d'autres... C'est une ambiguïté qui n'est pas à la portée de tous.
Sur ce fil du rasoir, on peut s'y meurtrir franchement, se découper et découper en morceaux l'oeuvre d'un artiste pourtant chéri.
Alors parlons de l'album :
Ouverture sur Taxi 69, une adaptation libre d'Albin de la Simone... Magnifique de simplicité, sonorité Seventies, justesse du propos et délicatesse du son, on y est, on y entre (pour ne pas y pénétrer tout à fait) dans cette mélancolie "Gainsbourienne".
Pas encore...
Ensuite tirer d'une scène absolument jubilatoire du film, JE BOIS (Boris Vian), un Eric Elmosnino en duo avec le chanteur Philippe Katerine, interprétant un jazz fulgurant à se donner l'envie de prendre dès les premières secondes une cuite digne de ce nom, à basse de Jack Daniels ou tout autre substances normalement à consommer avec modération !
Toujours dans cette vaine, Elle a e dans a ti tia, (Laetitia), Eric Elmosnino transcende ce titre peu connu de Serge Gainsbourg qui montre à quel point c'était un compositeur à faire damner les plus grands musiciens de jazz.
Un intermède orchestral du plus bel effet, inspiré de "l'eau à la bouche"... à vous coupe le souffle.
Ensuite, il y a quelques extraits tirés directement du film... Autant le dire tout de suite, voilà un vrai risque, faire jouer un "disque" et que celui-ci nous fasse entendre une scène de cinéma, moi, en 2010, ce risque là, il me plaît. Vous trouvez sans doute que j'exagère, mais à écouter ces morceaux très court, on à l'impression d'être avec Gainsbourg, dans son apparte, petite souris près du piano, humant le parfum de Bardot sous les draps encore chauds et évitant les grands pieds de Serge qui fait sonner les notes comme personne ! De la magie !
Il y a même un titre où GONZALES (ça doit être le nom du pianiste) "cherche" la mélodie de "Je t'aime... Moi non plus ". Scène du film.
L'album, est donc une suite chronologique des moments du films, le seul morceau de Serge Gainsbourg est la version de " Je t'aime... Moi non plus " avec Jane Birkin ; logique lorsque l'on pense que le mari de Bardot avait interdit la version qui avait été enregistré à Londres avec elle.
Il faut aussi se jeter sur le duo d'Emily Loizeau et de la belle Jeanne Cherhal (qui est "in" qui est "out") petit moment de bonheur orgiaque...
Je ne veux pas déflorer la reprise du Poinçonneur des Lilas par des avatars (mais ils ne sont pas bleu sauf pour la couleur du sous-pull de l'un) des frères jacques, qui remet dans le contexte cette chanson ultra connue.
Bref, vous l'aurez compris, la BO est vraiment fidèle au film, c'est-à-dire qu'il ne défile pas la vie musicale de Serge Gainsbourg mais offre une vision exaustive de la vie du bonhomme. Il ne s'agit de vérité sur sa vie, mais plutôt de mensonges, comme l'écrit Joan Sfar lui-même à la fin du film.
Car j'en viens au film, impossible à détacher de cet album du mois.
Je vais écrire ici, une critique en forme de "pour et contre", car évidemment, il ne faut pas se déplacer voir un film sur un artiste aussi colossale, avec des envies de justesse sur le bien fondé de tel ou tel scène. Nous ne sommes pas dans ce que les américains appellent un BIOPIC (contraction des mots Biography pictures : film biographique). Nous sommes dans une vision d'un cinéaste (dessinateur de BD, l'auteur du "Le chat du rabbin"). Et c'est là toute la différence. Alors que le film sur PIAF déroulait la vie de la môme dans tout ce qu'elle avait de meurtrit et de tragique, le film se voulait complètement biographique.
L'évocation du film de Joan Sfar est tout autre. C'est la succession de scène, de contes, de petites histoires sur l'artiste GAINSBOURG. Une vision de ce que le personnage portait comme dualité en lui. Peu d'annecdote, pas de légende, mais simplement une vision de ce qu'est un artiste, celui qui créé, celui qui compose, celui qui peut-être génial et dans la seconde d'après se fourvoyer avec l'envie de reconnaissance...
L'artiste est double, Gainsbourg et Gainsbarre... C'est pourquoi, le film peut être adoré ou détesté.
Vous l'aurez compris, pour moi, le film est une réussite, car il ne juge pas, ne décline pas la vie de l'artiste, mais l'interprète...
On est souvent pris en tenaille, entre l'intimité du créateur, sa timidité et son envie de plaire auprès des femmes, sa séduction innée dû à son talent. Jamais de fausse scène larmoyante, jamais de compassion, simplement une tendresse et des scènes vraiment cinématographiques.
On peut jurer que Joan Sfar à frôler le chef-d'oeuvre, car il a expédié un peu trop vite, la fin de carrière du bonhomme, celle où il décide de se caricaturer, peut-être parce que justement il avait laissé son double (diable) prendre complètement possession de lui. C'est un choix, un parti-pris et même si on peut lui en vouloir on ne peut pas dire que ce soit un mauvais choix. C'est un risque assumer dans l'oeuvre et comme le film annonce la couleur dès le début, avec cette plage infinie, le réalisateur s'engage à ne rien nous imposer...
C'est toute la beauté et la délicatesse de l'oeuvre.
Alors, GAINSBOURG (Vie héroïque), film à voir ou à ne pas voir ce mois-ci ?
J'espère ne pas avoir répondu à cette question...
Pour certains, cela vous donnera sans doute l'envie de réécouter ses albums pour d'autres l'occasion de le détester encore un peu plus... Et très franchement ça me plaît bien cette idée !
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- Manyairs
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Re: L'album de Janvier et le film qu'il faut voir (ou pas)
Une petite précision, il existe deux version de l'album, je viens de m'offrir, le double album... Beaucoup plus complet encore !
14.95 euros en téléchargement sur iTunes.
14.95 euros en téléchargement sur iTunes.
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- Denis
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Re: L'album de Janvier et le film qu'il faut voir (ou pas)
Ces films là j'aime les voir chez moi... Va falloir attendre un peu! Mais il était au programme!
- Manyairs
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Re: L'album de Janvier et le film qu'il faut voir (ou pas)
Ah oui...
Moi je n'arrive pas à me faire vraiment plaisir à la maison avec les DVD... Rien à faire, je ne retrouve pas l'émotion que je ressens devant un grand écran. Et en plus je trouve que le DVD n'est pas aussi inventif qu'il le prétendait, trop de bonus à 2 francs, bande annonce ou simple images du film... Ou des making of qu'on a vu 10 000 fois lors du lancement du film.
Pourtant le support prêterait à une vraie inventivité, mais visiblement c'est frileux.
Du coup je rêve vraiment au cinoche... Je suis très bon public et si le film est bon, j'oublie tout ! A la maison, je ne rêve pas ! La télé est un meuble (comme dirait Vandel). hihi !!!
Moi je n'arrive pas à me faire vraiment plaisir à la maison avec les DVD... Rien à faire, je ne retrouve pas l'émotion que je ressens devant un grand écran. Et en plus je trouve que le DVD n'est pas aussi inventif qu'il le prétendait, trop de bonus à 2 francs, bande annonce ou simple images du film... Ou des making of qu'on a vu 10 000 fois lors du lancement du film.
Pourtant le support prêterait à une vraie inventivité, mais visiblement c'est frileux.
Du coup je rêve vraiment au cinoche... Je suis très bon public et si le film est bon, j'oublie tout ! A la maison, je ne rêve pas ! La télé est un meuble (comme dirait Vandel). hihi !!!
- Denis
- Messages : 19670
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Re: L'album de Janvier et le film qu'il faut voir (ou pas)
Vrai aussi! Moi je me garde les places de ciné qui coutent un oeil pour les films "spectacle"... Peut etre pour la difficulté que j'ai de pouvoir aller au ciné sans que ce soit une expédition pour faire garder les petits, etc, etc.
- Manyairs
- Messages : 1063
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Re: L'album de Janvier et le film qu'il faut voir (ou pas)
J'ai failli le rajouter Denis...
Je reconnais je suis à deux pas du ciné, j'ai une carte illimité 2 personnes (du coup j'emmène forcément une des deux filles, la petite lorsque c'est tout public et la plus grande pour des films sauf au moins de 16 ans, encore un an hihi) et avec Ma Muse, on y va lorsque les enfants sont à l'école, elle prend un jour ou une aprèm avec mon jour de repos et hop on se fait le ciné avant d'aller chercher la petite à l'école.
Mais c'est clair que si je devais payer le ciné à chaque fois que j'y vais, je ne pourrais pas le faire.
Là, je paye pour le mois, c'est amorti en 2 films et j'y vais au moins 4 ou 5 fois...
Cela me permet aussi de découvrir des films que je n'irais pas voir normalement... Des avant premières etc. Mais bon, je suis très proche de Paris, alors j'en profite...
Et je suis un mordu du ciné, pas autant que la musique, quoique !
Je reconnais je suis à deux pas du ciné, j'ai une carte illimité 2 personnes (du coup j'emmène forcément une des deux filles, la petite lorsque c'est tout public et la plus grande pour des films sauf au moins de 16 ans, encore un an hihi) et avec Ma Muse, on y va lorsque les enfants sont à l'école, elle prend un jour ou une aprèm avec mon jour de repos et hop on se fait le ciné avant d'aller chercher la petite à l'école.
Mais c'est clair que si je devais payer le ciné à chaque fois que j'y vais, je ne pourrais pas le faire.
Là, je paye pour le mois, c'est amorti en 2 films et j'y vais au moins 4 ou 5 fois...
Cela me permet aussi de découvrir des films que je n'irais pas voir normalement... Des avant premières etc. Mais bon, je suis très proche de Paris, alors j'en profite...
Et je suis un mordu du ciné, pas autant que la musique, quoique !
- Denis
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Re: L'album de Janvier et le film qu'il faut voir (ou pas)
Ca a l'air bien ces cartes illimitées! Mais à Digne on n'a pas ça... Le ciné est tellement petit (mais moderne) qu'on n'a meme pas fait la file pour Avatar ou This is it, c'est dire!
- Manyairs
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Re: L'album de Janvier et le film qu'il faut voir (ou pas)
Trop drôle, c'est excellent !!!
Lorsque j'étais adolescent j'habitais dans un village dans la profonde Seine et Marne, le cinéma était à 3 km, tout petit et j'y suis allé la toute première fois avec l'école pour voir Rabbi Jacob.
Dès que j'ai eu le permis, j'y suis allé toutes les semaines (séances à 25 francs, à peine 4 euros), pas besoin de réserver, des salles jamais remplies...
Aujourd'hui, on réserve une semaine avant pour une avant-première très attendue avec l'équipe du film et encore, parfois c'est blindé... Le prix ? 9,50 si tu n'as pas la carte, tu y vas à 4 c'est la sortie du mois !!!
Lorsque j'étais adolescent j'habitais dans un village dans la profonde Seine et Marne, le cinéma était à 3 km, tout petit et j'y suis allé la toute première fois avec l'école pour voir Rabbi Jacob.
Dès que j'ai eu le permis, j'y suis allé toutes les semaines (séances à 25 francs, à peine 4 euros), pas besoin de réserver, des salles jamais remplies...
Aujourd'hui, on réserve une semaine avant pour une avant-première très attendue avec l'équipe du film et encore, parfois c'est blindé... Le prix ? 9,50 si tu n'as pas la carte, tu y vas à 4 c'est la sortie du mois !!!
- Denis
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Re: L'album de Janvier et le film qu'il faut voir (ou pas)
25 francs... Qu'il est loin ce temps là...
- Tadkozh
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Re: L'album de Janvier et le film qu'il faut voir (ou pas)
...gast...je croyais qu'en langage "djeun" on disait : "ça coûte un bras.."..Denis a écrit :Vrai aussi! Moi je me garde les places de ciné qui coutent un oeil pour les films "spectacle"... Peut etre pour la difficulté que j'ai de pouvoir aller au ciné sans que ce soit une expédition pour faire garder les petits, etc, etc.


Tadkozh