Le retour 2, l'album du mois de MAI
Posté : 25 mai 2010, 20:43
Bonsoir à tous...
Ai-je acheté des albums depuis la BO de Gainsbourg, le film ? Oui !
Méritaient-ils une chronique... Sans doute, mais j'étais vers d'autres rives et je ne suis décidément pas multi-tâches...
Peut-être ces découvertes ne m'avaient pas autant retourné que l'achat de Jeanne Cherhal qui avais valu une installation ici-même, un commentaire live sur facebook, au fur et à mesure de la première écoute de l'album. Je tiens d'ailleurs à préciser, que cet album est une immense réussite et ce pour plein de raison :
D'abord parce qu'il est joué par la miss de bout en bout ; elle joute de tout, divinement bien, produit de façon parfaite... Il y a un vrai son, une vraie volonté de créer un univers, un concept ; celui de la charade, ce jeu auquel on continu de jouer même après tant d'année ; devinette de notre enfance révélatrice d'une certaine complexité existentielle.
Mais, je ne vais pas vous faire ma " chronique " du mois de mai, avec un album d'il y a deux mois ; ce ne serai pas honnête.
Je vous propose plutôt un Plan B.
Une solution de secours, une façon de déjouer les imprévus, une valeur sûre en quelque sorte.
Et c'est justement ce que fait PLAN B.
Plan B, c'est le nom d'un artiste qui est rappeur. Ouh là, j'en vois déjà qui se disent : " Mais de quoi il va nous parler ? "
Oui je vais bien vous parler d'un rappeur, mais d'un rappeur qui s'appelle PLAN B et qui CHANTE.
Et ce Plan B, c'est justement la reprise d'une bonne recette qui fit le succès de la musique américaine des années 60-70, la bonne " Soul-Music " ; celle d'Otis Redding évidemment (car c'est à elle qu'on pense dès la première chanson de Plan B).
Donc ce rappeur, est un rappeur qui chante, qui cesse d'être un rappeur (même si quelques refrains ou couplets sont rappés, mais vraiment bien) pour mieux chanter des titres les plus hallucinants les uns que les autres.
Dès le premier titre on est littéralement transporté dans une époque que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître... Baignés qu'ils sont dans une musique anglo-saxonne de supermarché, de produit formatés sans message qui passent en bouclent pour les radios FM payées par la pub...
Ici, on approche la perfection, Ottis Redding, Aretha Francklin, cet homme blanc qui a une voix de noire américaine est juste incroyable et donne des frissons à n'importe quel " macho " rugbymen testotéroneux de base (j'exagère, j'adore ça !)...
J'ai toujours rêvé de cette époque où la musique est née... les mélanges, les métissages, la musique " blanche " influencée par le musique " noire " donnant juste naissance à la musique UNIVERSELLE.
Plan B rejoint cet état de fait ; refaire une musique universelle dès la première écoute. C'est bien produit, c'est bien chanté, c'est bien joué, c'est une valeur sûre.
Ajouté à tout cela, que l'artiste est anglais et non pas américain, que le titre de l'album un peu énigmatique sous entend la diffamation des banques et qu'en ces temps qui courent c'est plutôt une vérité qu'on entend pas assez et vous aurez je l'espère l'envie d'aller écouter quelques extraits de cet album qui me semble indispensable à la discothèque, ne serai-ce que pour aider les enfants à écouter les bons vieux titres de ceux qui inventèrent ce son si particulier, où les musiciens se nourrissaient de toutes les influences, celle du jazz, celle de la soul, celle de l'âme noire et du blues...
Par ces temps d'ignorance musicale c'est bon de savoir que de jeunes artistes se replongent dans l'essentiel de ce qui fait battre nos coeurs, la musique faite par de vrais musiciens, avec de vrais instruments, une musique indémodable, parce que 'pas à la mode' ; une musique intemporel, parce que dans son temps, une musique du mois de mai, parce que du mois de juin...
Ai-je acheté des albums depuis la BO de Gainsbourg, le film ? Oui !
Méritaient-ils une chronique... Sans doute, mais j'étais vers d'autres rives et je ne suis décidément pas multi-tâches...
Peut-être ces découvertes ne m'avaient pas autant retourné que l'achat de Jeanne Cherhal qui avais valu une installation ici-même, un commentaire live sur facebook, au fur et à mesure de la première écoute de l'album. Je tiens d'ailleurs à préciser, que cet album est une immense réussite et ce pour plein de raison :
D'abord parce qu'il est joué par la miss de bout en bout ; elle joute de tout, divinement bien, produit de façon parfaite... Il y a un vrai son, une vraie volonté de créer un univers, un concept ; celui de la charade, ce jeu auquel on continu de jouer même après tant d'année ; devinette de notre enfance révélatrice d'une certaine complexité existentielle.
Mais, je ne vais pas vous faire ma " chronique " du mois de mai, avec un album d'il y a deux mois ; ce ne serai pas honnête.
Je vous propose plutôt un Plan B.
Une solution de secours, une façon de déjouer les imprévus, une valeur sûre en quelque sorte.
Et c'est justement ce que fait PLAN B.
Plan B, c'est le nom d'un artiste qui est rappeur. Ouh là, j'en vois déjà qui se disent : " Mais de quoi il va nous parler ? "
Oui je vais bien vous parler d'un rappeur, mais d'un rappeur qui s'appelle PLAN B et qui CHANTE.
Et ce Plan B, c'est justement la reprise d'une bonne recette qui fit le succès de la musique américaine des années 60-70, la bonne " Soul-Music " ; celle d'Otis Redding évidemment (car c'est à elle qu'on pense dès la première chanson de Plan B).
Donc ce rappeur, est un rappeur qui chante, qui cesse d'être un rappeur (même si quelques refrains ou couplets sont rappés, mais vraiment bien) pour mieux chanter des titres les plus hallucinants les uns que les autres.
Dès le premier titre on est littéralement transporté dans une époque que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître... Baignés qu'ils sont dans une musique anglo-saxonne de supermarché, de produit formatés sans message qui passent en bouclent pour les radios FM payées par la pub...
Ici, on approche la perfection, Ottis Redding, Aretha Francklin, cet homme blanc qui a une voix de noire américaine est juste incroyable et donne des frissons à n'importe quel " macho " rugbymen testotéroneux de base (j'exagère, j'adore ça !)...
J'ai toujours rêvé de cette époque où la musique est née... les mélanges, les métissages, la musique " blanche " influencée par le musique " noire " donnant juste naissance à la musique UNIVERSELLE.
Plan B rejoint cet état de fait ; refaire une musique universelle dès la première écoute. C'est bien produit, c'est bien chanté, c'est bien joué, c'est une valeur sûre.
Ajouté à tout cela, que l'artiste est anglais et non pas américain, que le titre de l'album un peu énigmatique sous entend la diffamation des banques et qu'en ces temps qui courent c'est plutôt une vérité qu'on entend pas assez et vous aurez je l'espère l'envie d'aller écouter quelques extraits de cet album qui me semble indispensable à la discothèque, ne serai-ce que pour aider les enfants à écouter les bons vieux titres de ceux qui inventèrent ce son si particulier, où les musiciens se nourrissaient de toutes les influences, celle du jazz, celle de la soul, celle de l'âme noire et du blues...
Par ces temps d'ignorance musicale c'est bon de savoir que de jeunes artistes se replongent dans l'essentiel de ce qui fait battre nos coeurs, la musique faite par de vrais musiciens, avec de vrais instruments, une musique indémodable, parce que 'pas à la mode' ; une musique intemporel, parce que dans son temps, une musique du mois de mai, parce que du mois de juin...