La santé ...

[Robert]

La santé, dit-on, est le bien au monde le plus précieux.
Pour l'avoir un peu perdue en ce printemps pourri, je ne puis que souscrire à cet adage et encourager fort ceux qui en bénéficient d'apprécier cet état qu'est la santé à son énorme valeur.

Je pense, aujourd'hui, aux milliers de fois où je me suis plaint d'un surcroît de travail, de corvées à accomplir, du temps qu'il faisait, de la longueur de l'hiver, du printemps tardif, de récoltes misérables etc ... Je pense, à défaut d'un élément plus favorable, que mon état actuel m'aura amené à une philosophie plus sereine de la vie, à mieux accepter les petits désagréments quotidiens de l'existence.

Comme souvent, j'étais à la télé hier soir devant l'émission "C à dire" de notre 5 dont l'invité, dont vous me pardonnerez d'avoir oublié le nom, racontait le calvaire qu'il avait vécu après un accident d'avion : Douze mois d'immobilisation assortis de treize opérations ! Et il disait, ce à quoi j'ai aujourd'hui le privilège de souscrire, qu'il n'est pire souffrance que d'être en pleine forme et de rien pouvoir faire. Car il s'agit bien de cela : j'entame ma quatrième semaine de confinement total sans entrevoir une issue, à court terme du moins.

J'essaie de faire comme le petit bateau symbolique de la ville de Paris : "Fluctuat nec mergitur" (il flotte et ne sombre pas) ...
Comme je ne suis pas latiniste pour deux sous, je vous demande un peu d'indulgence pour la citation et pour sa traduction ! Et j'attends le coup de règle que Tad va appliquer sur mes doigts - une pratique aujourd'hui disparue, mais que mon instituteur pratiquait couramment pour sanctionner mon orthographe incertaine ou ma mémoire défaillante à propos de futiles oublis des tables de multiplication.

[Denis]

Allez Robert!
Ca va s'arranger, faut pas maronner comme ça!

[Tadkozh]

La santé, dit-on, est le bien au monde le plus précieux.
Pour l'avoir un peu perdue en ce printemps pourri, je ne puis que souscrire à cet adage et encourager fort ceux qui en bénéficient d'apprécier cet état qu'est la santé à son énorme valeur.

Je pense, aujourd'hui, aux milliers de fois où je me suis plaint d'un surcroît de travail, de corvées à accomplir, du temps qu'il faisait, de la longueur de l'hiver, du printemps tardif, de récoltes misérables etc ... Je pense, à défaut d'un élément plus favorable, que mon état actuel m'aura amené à une philosophie plus sereine de la vie, à mieux accepter les petits désagréments quotidiens de l'existence.

Comme souvent, j'étais à la télé hier soir devant l'émission "C à dire" de notre 5 dont l'invité, dont vous me pardonnerez d'avoir oublié le nom, racontait le calvaire qu'il avait vécu après un accident d'avion : Douze mois d'immobilisation assortis de treize opérations ! Et il disait, ce à quoi j'ai aujourd'hui le privilège de souscrire, qu'il n'est pire souffrance que d'être en pleine forme et de rien pouvoir faire. Car il s'agit bien de cela : j'entame ma quatrième semaine de confinement total sans entrevoir une issue, à court terme du moins.

J'essaie de faire comme le petit bateau symbolique de la ville de Paris : "Fluctuat nec mergitur" (il flotte et ne sombre pas) ...
Comme je ne suis pas latiniste pour deux sous, je vous demande un peu d'indulgence pour la citation et pour sa traduction ! Et j'attends le coup de règle que Tad va appliquer sur mes doigts - une pratique aujourd'hui disparue, mais que mon instituteur pratiquait couramment pour sanctionner mon orthographe incertaine ou ma mémoire défaillante à propos de futiles oublis des tables de multiplication.

...j'ai bien vu "C dans l'air" mais pas "C à dire" qui suivait...!
Je comprends fort bien et partage ton sentiment d'impatience. "...labor omnia vincit improbus..." (un travail opiniâtre vient à bout de toute difficulté...) remplaçons, si tu le veux bien, "travail" par "patience", le corollaire restera le même...
Ah, cette fameuse devise de la ville de Paris...!! elle a mis sur les dents les meilleurs latinistes de la planète...!! Je ne me mesurerai pas à ces sommités mais à mon sens dans "fluctuat" il y a une notion de mouvement important...! donc "il flotte" n'est sans doute pas la traduction la plus appropriée. Je me rapprocherais plus des traductions telles que "..agité par les flots..", "..Balloté par les flots..", "..battu par les flots.."...Loin de moi l'idée d'en arriver à un châtiment corporel, ça faisait trop mal... Pour les tables d'opérations je n'avais pas de "trou"... mais j'étais assez "turbulent"...

Tadkozh

[Denis]

Bravo pour la démonstration, Tad!

[Robert]

Bravo pour la démonstration, Tad!

Je savais bien que Tad allait me sortir de l'impasse de cette traduction.

[Tadkozh]

Bravo pour la démonstration, Tad!

...je sentais notre aîné noué par l'incertitude, l'interrogation, tel le potache à ses examens achevant ses humanités...! je ne pouvais, que dis-je, je me devais de l'en sortir, il a bien d'autres tracas en ce moment...Participer à une plus grande quiétude ne pouvait être que gratifiant...

Tadkozh

[Tadkozh]

Bravo pour la démonstration, Tad!

Je savais bien que Tad allait me sortir de l'impasse de cette traduction.

....là, mon aîné, la notion de "mouvement important" dégagée est bien de moi mais les trois traductions viennent de dictionnaires divers..

Tadkozh

[Manyairs]

Courage Robert...
Il faut s'accrocher !
De mon côté, une sinusite carabinée me cloue la tête depuis 2 jours... Après visite médicale, antibio et repos obligatoire !

[Robert]

Bon Rétablissement Richard : Tu seras sur pieds avant moi, sans doute et je vais lire le bouquin que tu m'as conseillé dès qu'il me parviendra.

[Tadkozh]

Courage Robert...
Il faut s'accrocher !
De mon côté, une sinusite carabinée me cloue la tête depuis 2 jours... Après visite médicale, antibio et repos obligatoire !

....lavage du nez trois à quatre fois par jour avec du sérum physiologique... evite les "antibios"..

Tadkozh