La santé ...
Posté : 01 juin 2010, 09:06
La santé, dit-on, est le bien au monde le plus précieux.
Pour l'avoir un peu perdue en ce printemps pourri, je ne puis que souscrire à cet adage et encourager fort ceux qui en bénéficient d'apprécier cet état qu'est la santé à son énorme valeur.
Je pense, aujourd'hui, aux milliers de fois où je me suis plaint d'un surcroît de travail, de corvées à accomplir, du temps qu'il faisait, de la longueur de l'hiver, du printemps tardif, de récoltes misérables etc ... Je pense, à défaut d'un élément plus favorable, que mon état actuel m'aura amené à une philosophie plus sereine de la vie, à mieux accepter les petits désagréments quotidiens de l'existence.
Comme souvent, j'étais à la télé hier soir devant l'émission "C à dire" de notre 5 dont l'invité, dont vous me pardonnerez d'avoir oublié le nom, racontait le calvaire qu'il avait vécu après un accident d'avion : Douze mois d'immobilisation assortis de treize opérations ! Et il disait, ce à quoi j'ai aujourd'hui le privilège de souscrire, qu'il n'est pire souffrance que d'être en pleine forme et de rien pouvoir faire. Car il s'agit bien de cela : j'entame ma quatrième semaine de confinement total sans entrevoir une issue, à court terme du moins.
J'essaie de faire comme le petit bateau symbolique de la ville de Paris : "Fluctuat nec mergitur" (il flotte et ne sombre pas) ...
Comme je ne suis pas latiniste pour deux sous, je vous demande un peu d'indulgence pour la citation et pour sa traduction ! Et j'attends le coup de règle que Tad va appliquer sur mes doigts - une pratique aujourd'hui disparue, mais que mon instituteur pratiquait couramment pour sanctionner mon orthographe incertaine ou ma mémoire défaillante à propos de futiles oublis des tables de multiplication.
Pour l'avoir un peu perdue en ce printemps pourri, je ne puis que souscrire à cet adage et encourager fort ceux qui en bénéficient d'apprécier cet état qu'est la santé à son énorme valeur.
Je pense, aujourd'hui, aux milliers de fois où je me suis plaint d'un surcroît de travail, de corvées à accomplir, du temps qu'il faisait, de la longueur de l'hiver, du printemps tardif, de récoltes misérables etc ... Je pense, à défaut d'un élément plus favorable, que mon état actuel m'aura amené à une philosophie plus sereine de la vie, à mieux accepter les petits désagréments quotidiens de l'existence.
Comme souvent, j'étais à la télé hier soir devant l'émission "C à dire" de notre 5 dont l'invité, dont vous me pardonnerez d'avoir oublié le nom, racontait le calvaire qu'il avait vécu après un accident d'avion : Douze mois d'immobilisation assortis de treize opérations ! Et il disait, ce à quoi j'ai aujourd'hui le privilège de souscrire, qu'il n'est pire souffrance que d'être en pleine forme et de rien pouvoir faire. Car il s'agit bien de cela : j'entame ma quatrième semaine de confinement total sans entrevoir une issue, à court terme du moins.
J'essaie de faire comme le petit bateau symbolique de la ville de Paris : "Fluctuat nec mergitur" (il flotte et ne sombre pas) ...
Comme je ne suis pas latiniste pour deux sous, je vous demande un peu d'indulgence pour la citation et pour sa traduction ! Et j'attends le coup de règle que Tad va appliquer sur mes doigts - une pratique aujourd'hui disparue, mais que mon instituteur pratiquait couramment pour sanctionner mon orthographe incertaine ou ma mémoire défaillante à propos de futiles oublis des tables de multiplication.