Convalescence

[Robert]

Je suis incapable aujourd'hui encore, de savoir si, un jour, pas trop lointain j'espère, je retrouverai un état qui me permettra de refaire des projets.

Depuis maintenant trois mois, je passe d'espoir en désespoir, via tous les états intermédiaires ... Mieux un matin, perclus de douleurs le soir. L'invalidité me pèse, comme une chape de plomb ou comme un jour qui naît dans une grisaille uniforme et qu'aucun soleil ne semble jamais devoir en briser la monocorde tristesse. Des aubes sans promesses et des soirs redoutables ...

Il me tarde tant de repartir sur les routes que j'ai émis l'idée de ressortir de l'ombre de mon garage le home trainer que je m'étais confectionné en janvier ; souvenez-vous de la désespérante insistance de l'hiver à peser sur notre activité favorite. Et ce printemps qui n'arrivait pas.

- Tu es fou m'a glissé au creux de l'oreille mon gouvernement quand je lui ai fait part de mon projet. Sois donc patient. Tu vas compromettre ta guérison.
Patient, je suis, je pense, ou plutôt patient j'ai été ! Il y a maintenant trois mois que je me morfonds de mot fléché en mots croisés, de lectures en émissions télévisées, d'ordinateur en coups de téléphone.

Avec ma béquille je me suis glissé dans l'ombre, ai remonté patiemment cet objet de torture.
Le voilà, prêt à l'emploi ... et sa silhouette grêle me donne des inquiétudes : Parviendrai-je à me hisser là-dessus ? Suis-je capable de pédaler sans insurmontables douleurs ? Quel est mon état de forme ?

Et me voilà, pédalant devant mon poste de télévision et une retransmission du tour de France. Je suis au sein du peloton des coureurs ... Ca va, aucun obstacle n'est insurmontable ...
D'abord deux séquences de 15 mn à petite allure et pédalage régulier (c'était avant hier).
Hier, j'ai placé la barre un peu plus haut : deux séquences de 30 mn ; le dos de mes mains luisent de transpiration et quelques gouttes de sueur chutent sur le tapis ... Je redescends péniblement sur le sol ferme avec cette réflexion amère ...

- Y'a du boulot !
Je me suis fixé des limites très modestes

[Denis]

Bien... Mais cool, hein?

[Laulau]

Qui va doucement va longtemps Robert !
Bon courage, ça va le faire petit à petit...
Au fait, un petit ventilateur pourra t'aider à moins transpirer!

[Denis]

Et toi?

[Laulau]

Et toi?

des tendinites qu'il m'a dit le monsieur...
pas vraiment évident de savoir, je n'ai mal qu'à l'effort.
anti-inflamatoires pendant 15 jours mais par contre, il ne m'a pas conseillé d'arréter au risque d'en baver à la reprise. Je ne suis pas tout à fait convaincu donce je vais rester encore tranquille cette semaine. J'ai fait du HT hier à allure de sénateur (fcmoy = 98 !), ça me servira de rééducation.
Il m'a aussi prescrit des séances de kiné et un test d'effort.

[Denis]

J'en étais sur pour les tendinites!
Etonnant qu'il t'ait dit de ne pas arreter...

[fred67]

Je suis incapable aujourd'hui encore, de savoir si, un jour, pas trop lointain j'espère, je retrouverai un état qui me permettra de refaire des projets.

Depuis maintenant trois mois, je passe d'espoir en désespoir, via tous les états intermédiaires ... Mieux un matin, perclus de douleurs le soir. L'invalidité me pèse, comme une chape de plomb ou comme un jour qui naît dans une grisaille uniforme et qu'aucun soleil ne semble jamais devoir en briser la monocorde tristesse. Des aubes sans promesses et des soirs redoutables ...

Il me tarde tant de repartir sur les routes que j'ai émis l'idée de ressortir de l'ombre de mon garage le home trainer que je m'étais confectionné en janvier ; souvenez-vous de la désespérante insistance de l'hiver à peser sur notre activité favorite. Et ce printemps qui n'arrivait pas.

- Tu es fou m'a glissé au creux de l'oreille mon gouvernement quand je lui ai fait part de mon projet. Sois donc patient. Tu vas compromettre ta guérison.
Patient, je suis, je pense, ou plutôt patient j'ai été ! Il y a maintenant trois mois que je me morfonds de mot fléché en mots croisés, de lectures en émissions télévisées, d'ordinateur en coups de téléphone.

Avec ma béquille je me suis glissé dans l'ombre, ai remonté patiemment cet objet de torture.
Le voilà, prêt à l'emploi ... et sa silhouette grêle me donne des inquiétudes : Parviendrai-je à me hisser là-dessus ? Suis-je capable de pédaler sans insurmontables douleurs ? Quel est mon état de forme ?

Et me voilà, pédalant devant mon poste de télévision et une retransmission du tour de France. Je suis au sein du peloton des coureurs ... Ca va, aucun obstacle n'est insurmontable ...
D'abord deux séquences de 15 mn à petite allure et pédalage régulier (c'était avant hier).
Hier, j'ai placé la barre un peu plus haut : deux séquences de 30 mn ; le dos de mes mains luisent de transpiration et quelques gouttes de sueur chutent sur le tapis ... Je redescends péniblement sur le sol ferme avec cette réflexion amère ...

- Y'a du boulot !
Je me suis fixé des limites très modestes

Salut Robert,

Je vois que tu as franchi le premier pas, et grimpé sur la fameuse" machine à torture". Mais pas d'excès, et tout en controle.
Dès notre retour de vacance nous allons passer vous faire un petit coucou.

[Tadkozh]

Je suis incapable aujourd'hui encore, de savoir si, un jour, pas trop lointain j'espère, je retrouverai un état qui me permettra de refaire des projets.

Depuis maintenant trois mois, je passe d'espoir en désespoir, via tous les états intermédiaires ... Mieux un matin, perclus de douleurs le soir. L'invalidité me pèse, comme une chape de plomb ou comme un jour qui naît dans une grisaille uniforme et qu'aucun soleil ne semble jamais devoir en briser la monocorde tristesse. Des aubes sans promesses et des soirs redoutables ...

Il me tarde tant de repartir sur les routes que j'ai émis l'idée de ressortir de l'ombre de mon garage le home trainer que je m'étais confectionné en janvier ; souvenez-vous de la désespérante insistance de l'hiver à peser sur notre activité favorite. Et ce printemps qui n'arrivait pas.

- Tu es fou m'a glissé au creux de l'oreille mon gouvernement quand je lui ai fait part de mon projet. Sois donc patient. Tu vas compromettre ta guérison.
Patient, je suis, je pense, ou plutôt patient j'ai été ! Il y a maintenant trois mois que je me morfonds de mot fléché en mots croisés, de lectures en émissions télévisées, d'ordinateur en coups de téléphone.

Avec ma béquille je me suis glissé dans l'ombre, ai remonté patiemment cet objet de torture.
Le voilà, prêt à l'emploi ... et sa silhouette grêle me donne des inquiétudes : Parviendrai-je à me hisser là-dessus ? Suis-je capable de pédaler sans insurmontables douleurs ? Quel est mon état de forme ?

Et me voilà, pédalant devant mon poste de télévision et une retransmission du tour de France. Je suis au sein du peloton des coureurs ... Ca va, aucun obstacle n'est insurmontable ...
D'abord deux séquences de 15 mn à petite allure et pédalage régulier (c'était avant hier).
Hier, j'ai placé la barre un peu plus haut : deux séquences de 30 mn ; le dos de mes mains luisent de transpiration et quelques gouttes de sueur chutent sur le tapis ... Je redescends péniblement sur le sol ferme avec cette réflexion amère ...

- Y'a du boulot !
Je me suis fixé des limites très modestes

....des limites très modestes dis-tu ...!! alors que je te conseillais de faire une première séance de 5mn, puis de 6mn et ainsi de suite, tu commences par deux de 15 minutes... La générosité c'est bien mais raisonnée c'est pas mal non plus...!! Rien ne te presse, tu as tout ton temps...petit à petit l'oiseau fait son nid !! mais tu dois être content que tout se soit bien passé...

Tadkozh

[phiphi]

Bonsoir Robert
Très heureux d'avoir de tes nouvelles, chaque jour, Christine me demandait s'il y en avait!
Tu sais, les 2 fois où j'ai été opéré des mes hernies discales, j'ai à chaque fois été arrêté de travaillé 3 mois, et je reprenais le boulot dans un triste état physique, mais, phsycologiquement, cela m'était indispensable, et lorsque mes collègues de travail et mon patron ont vu comment j'étais " tordu " tel une branche d'un vieux chêne, ils étaient stupéfés que je puisse retravaillé Comme te le dis Tad, la racine à tellement été comprimé longtemps, qu'après l'opération, il faut beaucoup temps pour récupérer, alors, surtout, pas de précipitation ! Je sais, plus facile à dire qu'à faire, n'es-ce pas ! Te voilà de nouveau sur ton HT, j'ai envie de te dire de faire très très attention à ne pas faire de " faux mouvements " au moment ou tu enfourches ton destrier, de même à la descente après ton effort.
Aller, je te souhaite une bonne et rapide récupération, ne soit pas inquet, cela " va le faire " et gros bisous à celle qui te " chou-choute "

[Robert]

Bonsoir Robert
Très heureux d'avoir de tes nouvelles, chaque jour, Christine me demandait s'il y en avait!
Tu sais, les 2 fois où j'ai été opéré des mes hernies discales, j'ai à chaque fois été arrêté de travaillé 3 mois, et je reprenais le boulot dans un triste état physique, mais, phsycologiquement, cela m'était indispensable, et lorsque mes collègues de travail et mon patron ont vu comment j'étais " tordu " tel une branche d'un vieux chêne, ils étaient stupéfés que je puisse retravaillé Comme te le dis Tad, la racine à tellement été comprimé longtemps, qu'après l'opération, il faut beaucoup temps pour récupérer, alors, surtout, pas de précipitation ! Je sais, plus facile à dire qu'à faire, n'es-ce pas ! Te voilà de nouveau sur ton HT, j'ai envie de te dire de faire très très attention à ne pas faire de " faux mouvements " au moment ou tu enfourches ton destrier, de même à la descente après ton effort.
Aller, je te souhaite une bonne et rapide récupération, ne soit pas inquet, cela " va le faire " et gros bisous à celle qui te " chou-choute "

Merci pour ton message Phiphi et ton expérience me rassure bien mieux que tout autre, du fait que tu as vécu ce genre de galère. Tu étais bien plus jeune que je ne le suis aujourd'hui mais j'ai vu de mes yeux vu un sportif d'un niveau que je n'espère plus atteindre (toi), et ça me rassure vraiment ; la moitié me suffirait amplement !
Il est évident que tes conseils me sont précieux ; tu sais, la douleur que me procure certains mouvements me rendent très prudent et je me meut avec la célérité d'un aï (un paresseux) !
Nous pensons souvent, Josette et moi, à Christine et à son combat pour une vie la plus normale possible ; il lui faut avant tout du courage (elle n'en manque pas) et nous espérons qu'avec l'aide de la médecine moderne, elle parviendra à vaincre son mal.
Peut être parviendrons nous à refaire une sortie sympa, comme celle de l'année dernière, si bien organisée par Fred ; je ne serai sans doute pas en mesure de vous accompagner, Fred et toi, à vélo ... mais à table, ça ira !