Courir Pour la Paix (CPLP) , le 110 km (114,2 km dixit mon compteur) en 3 h 47, soir 30,2 km/h de mou à yenne.
Vers le km 90, j’eu la désagréable surprise d’une panne de cuisse qui m’était annoncée depuis une quinzaine de bornes.
Comme je côtoyais le Blaireau depuis quelques kilomètres, celui-ci dans un groupe, m’avait repris alors que je me refaisais une santé après l’ascension de Saint-Brisson, je lui dis :
Eh ! Champion, ne m’attends pas, c’est mort pour moi, guide le reste des coursiers vers l’arrivée…

Non, je déconne, j’étais bien content d’être « là », comme on dit dans le vélo. Ce qui est sûr c’est que j’étais las.

Pour en revenir à Hinault, c’était toujours impressionnant d’accompagner un champion et de tirer quelques bouts droits avec lui.
Au pied de Saint-Brisson (à mi-parcours) de l’épreuve, j’avais déjà sauté d’un groupe dans lequel j’avais bien participé à l’animation de la moyenne qui était encore der 34 km/h. Faut dire que les grosses bosses du 110 n’avaient pas encore été franchies.
Toujours dans Saint-Brisson (la bosse est longue), j’eu l’immense honneur d’être supporté par Maître Laulau, toujours à la recherche de genoux moins mous. Un daguerréotype numérique fixa l’instant.
Ceci dit : avant cette maudite Saint-Brisson (n’est-ce pas Laulesp), la bosse du départ et celle de Saulieu m’avaient rassurées sur une condition physique améliorée et qui me garda optimiste pour la suite.
Le Maupas et ses passages à 13 % venus, les premières campes firent leur apparition.
Le dernier talus de 2 bornes acheva la sappe maintenant installée. Les crampes curieusement devinrent douloureuses dans la descente qui menait à l’arrivée, descente menée à bloc pour rester dans un temps comparable à l’an dernier (3 h 32). Ce fut moins bien mais pour cette année, il me convient amplement.
Une petite photo avec Bernard et voici une journée bien remplie.
La rencontre avec Aline, présentée par un Laulesp « affûté grave », comme dirait la jeunesse, la présence de Laulau, toujours noble, un bon moment pour moi après des mois de doute.
A bientôt à tous.
