Quand j'étais môme, le garde-champêtre tambourinait sur la place du village, criait alentours "Avis à la population !" pour informer et rappeler les règles.
Dans cette rubrique, quelques rappels de l'attitude Cyberpotes. Vous trouverez aussi, à l'occasion des infos destinées à tous !
Annoncé au JT de France 2...
Chuis sur qu'il a bien regardé la Faucheuse dans les yeux avant de lui cracher à la gueule. Saleté de cancer.
Et je pense bien sur à mon copain Jacques qui se bat contre le sien en ce moment...
On en a parlé avec mon collègue qui lui aussi est malade, pendant les soins...
En remontant dans la voiture je n'ai pas pu m'empecher de verser ma petite larme en pensant au courage qu'il a fallu à Fignon, mais aussi à celui dont fait preuve Jacques au quotidien.
On n'a pas le droit de se plaindre en voyant ça, ou tout simplement en le sachant.
Un de plus qui part rongé par cette terrible maladie. C'est triste de mourir à 50 ans Malheureusement des plus jeunes se battent également contre ce fléau et t'as envie de crier toute ta rage au monde entier en disant que c'est pas juste. La mort fait partie de la vie depuis la nuit des temps alors il faut l'accepter. Pourtant, je ne peux m'empêcher de penser à chaque fois au décès de mon père si rapidement emporté par cette maladie en cet été 1999.
Fignon ne mâchait pas ces paroles mais il passait bien auprès du public. Côté sportif, je garde en mémoire ce combat extraordinaire avec Greg Lemon au TDF 1989 et vainqueur pour 50'.
Il a eu la force d'aller jusqu'au bout de sa passion en commentant ce tour 2010 et ça c'est le plus cadeau qu'il ait pu faire à ses fans et sa famille.
On croit que les rêves sont faits pour être réalisés. C'est le problème des rêves. Les rêves sont faits pour être rêvés.
Coluche
Personnellement, j'ai souvenir d'une course à Longueville (77), où il fallu que nous nous mettions à cinq coureurs, attaquant chacun notre tour, pour lui faire lâcher prise à quelques km de l'arrivée. Il avait 18 ans et portait le maillot de champion d'ile-de-france junior. C'était un très costaud. Je l'ai rencontré trois fois autre fois sur des courses qu'il gagna d'une jambe avant d'être surclassé en première caté. J'eus dans l'année 1987, l'occasion de le rencontrer sur la route à l'entraînement, il était à mi-parcours d'une sortie solo de 250 km. Imaginez le bonheur de l'accompagner discrètement quelques km.
Salut Champion !