Afin que vous puissiez vous repérer dans mon verbiage, vous aurez droit à cette image, ce signal géographique ... et sentimental.

Et pour débuter cette ballade dédiée à une balade, j'emprunte un texte à Jean d'Ormesson, un auteur dont nous avons parlé pendant ce trop bref séjour.
Il s'intitule :
LE TRAIN DE MA VIE ...
[i]A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents.
On croit qu'ils voyageront toujours avec nous.
Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage.
Au fur et à mesure que le temps passe, d'autres personnes montent dans le train.
Et elles seront importantes : notre fratrie, nos amis, nos enfants, même l'amour de notre vie.
Beaucoup démissionneront et laisseront un vide plus ou moins grand.
D'autres seront si discrets qu'on ne réalisera pas qu'ils ont quitté leur siège.
Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d'attentes, de bonjours, d'au-devoirs et d'adieux.
Le succès est d'avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu'on donne le meilleur de nous-même.
On ne sait pas à quelle station nous descendrons, donc vivons heureux, aimons et pardonnons.
Il est important de le faire car lorsque nous descendrons, nous ne devrons laisser que de beaux souvenirs à ceux qui continueront le voyage.
Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique.
Aussi, merci d'être un passager de mon train.
Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d'avoir fait un bout de chemin avec vous.
Je veux dire à chaque personne qui lira ce texte que je vous remercie d'être dans ma vie et de voyager dans mon train.
[/i]
Je reprends mon clavier après l'avoir confié un instant à Jean d'Ormesson qui dit bien mieux les choses que je ne pourrais le faire. En espérant que mon outrecuidance d'écrire après cet auteur ne me perdra pas !
Oui, alors que mon train avait franchi des décennies et des milliers de kilomètres, vous êtes entrés dans le compartiment que j'occupais ce lundi 22 octobre 2018. Et j'y ai trouvé un grand bonheur, de ceux qui nous font dire dans un élan d'optimisme : LA VIE EST BELLE !
Et nous avons fait, du 22 au 25 octobre un bien joli bout de voyage intitulé "Rencontre des cyberpotes" ...
Lolo, Phiphi, Callune et Pimpon vous êtes bien agréables compagnons de périple.
Et nous avons voyagé ensemble.
Et je le dis aujourd'hui, je n'aurai pas pu trouver meilleurs compagnons de route.
Le (ou la), disons les cyberpotes, bien que ce pluriel désigne abusivement (le pluriel commence à deux ) une espèce menacée, vous êtes rares et précieux.
Du train j'ai vu descendre des voyageurs fidèles et je les regrette ...
Manyairs - Fred 67 - Denis - Paillon - Tad ... vous avez un jour pris le marchepied et êtes descendus du train en marche, en une gare inconnue ... avec d'autres voyageurs plus anciens, et vous nous manquez.
(suite au prochain numéro)
PS : Dans un souci de partage des tâches, je me contenterai d'une partie écrite ; je pense que Phiphi, Lolo ou Callune, qui maîtrisent bien mieux que moi l'outil informatique, se chargeront de l'essentiel, c'est à dire des images.