Comment nier ces quelques évidences :
1) - La vitesse, si elle n'est pas le seul facteur d'accidents, est un élément prépondérant dans leurs causes possibles ; toutes les statistiques, qu'elles soient d'hier ou d'aujourd'hui, en apportent la preuve formelle.
2) - Plus grande est la vitesse du véhicule, plus grande est la pollution générée par les moteurs (ce qui se mesure avec précision) ; messieurs les écolos de salons, pensez-y !
3) - Avec la vitesse, augmente la consommation de carburant (là aussi, les mesures sont mathématiques !)
Nier ces trois éléments relève de la plus parfaite mauvaise foi.
Par ailleurs, j'entends de la part des défenseurs du 90 km/h, que l'abaissement à 80 km/h de la vitesse, obligerait à ne plus regarder que le tachymètre au détriment de la surveillance de la route et générerait des accidents ... Curieuse argutie ! Cet argumentaire supposerait qu'avec une limitation à 90, plus n'est besoin de consulter le compteur !
Autre aberration : On rétablirait le 90 sur certaines routes, en sorte que bientôt, il serait très compliqué de savoir à quelle vitesse nous serions autorisés à circuler ... ce qui augmenterait d'autant nos "chances" d'être verbalisés.
Et moi d'oser espérer que nos gouvernants retiendront l'une des rares mesures à la fois logique et économique qu'il ait prise ; ils serait plus judicieux de rétablir l'impôt sur les grandes fortunes !
Seules les règles générales sont applicables facilement :
30 km ou 50 km en agglomérations - 80 km/h sur les routes secondaires à deux voies - 110 km/h sur les voies rapides - 130 km sur autoroutes. Voilà qui est clair.
Un autre rappel à ceux qui sont toujours pressés pour causes diverses dont la panne de réveil ou aux crétins qui considèrent la conduite d'une automobile comme un sport, les vitesses indiquées sont des MAXIMUMS et n'indiquent pas une obligation de rouler à cette allure. La liberté existe pour ceux qui ne sont pas pressés de circuler à la vitesse qui leur sied !