Pimpon a attaqué le 4ème tome.
Merci Robert

Bon, je pense que je vais lire "une colonne de feu", mais "en diagonale" ... le bouquin commence ... mal, avec trois pages qui énumèrent la centaines de personnages du bouquin ; si on voulait dégoûter le lecteur que je suis, on ne s'y prendrait pas autrement !callune a écrit :Bah tu zappesRobert a écrit :Je viens de me taper les 1 100 pages des piliers de la terre ...
Plein d'espoir d'un volume moindre, je prends la suite intitulée "une colonne de feu" ...
Rage et désespoir ... 921 pages grand format et petits caractères, toujours ... Bon courage, Robert !
Je ne sais pas encore si j'irai au bout ...![]()
Si tu lis l'oeuvre au noir de Yourcenar, tu vas te régaler. Ca se passe en flandres au moyen âge. Un des meilleurs livres que j'ai lu
J'en suis encore dans mon ultime Ken Follet ... On ne m'y prendra plus !callune a écrit :C'est passionnant les rois maudits, vais bientôt attaquer le tome 3
Robert a écrit :Pour mon ultime Ken Follet, je suis au bord de l'abandon !
J'en suis à la page 2OO du dernier tome et je pense que ma patience est au bout de son rouleau. Je me noie dans les personnages, une bonne centaine, les théâtres d'action, le peu d'intérêt des intrigues. Et de me demander comment ce salmigondis peut faire un "best seller". Si je devais le noter, ma note serait voisine du zéro (disons un point pour l'encre et le papier !).
..............
D'autant que j'ai sous le coude un bouquin d'Erik Orsenna intitulé "La vie comme à Lausanne" que je vais commencer. J'ai bon espoir de retrouver goût à la lecture.
C'est donc un mauvais auteur à mon avis. La belle et bonne littérature se goûte et se déguste. Elle contente l'esprit en lui donnant de la matière à réflexion mais doit toujours rester compréhensible. Un écrivain illisible trompe les lecteurs et n'a pas sa place dans ma bibliothèque.Robert a écrit :Je me suis lancé avec curiosité dans la lecture du livre intitulé "La vie comme à Lausanne" d'Erik Orsenna. Ce livre a obtenu le prix littéraire Roger-Nimier.
Je me dois de vous faire cette confidence : Je ne suis pas un intellectuel ... ni un manuel non plus ! Grand dieu, que me reste-t-il ?![]()
Or ce livre, c'est du moins ma conclusion après lecture d'une centaine de pages, s'adresse à des "intellectuels" ; il suppose des connaissances pré-requises en histoire, à propos de la vie politique contemporaine aussi, dont hélas je ne dispose pas. En conséquences je lis alors que la moitié au moins du propos m'échappe complètement. Et de m'accrocher comme noyé à la perche qu'on lui tend aux quelques bribes qui me sont compréhensibles.
Quand j'étais potache à l'école normale, notre prof de français nous avait inculqué ce précepte général : "Lire c'est comprendre !"
A l'époque, c'était une affirmation d'essence pédagogique : Il s'agissait pour nous, futurs pédagogues, de nous assurer que nos élèves comprendraient ce qu'ils lisaient.
Et je viens de me rendre compte qu'avec ce bouquin je lis sans comprendre rien ! Douloureux constat assorti de cette interrogation philosophique : Suis-je encore apte à comprendre la pensée d'autrui dès lors qu'elle s'éloigne des chemins qui me sont familiers ?
Et cette interrogation s'applique à tous les domaines des arts ; cela m'amène au constat de mon incurie en matière, pour exemple, de peinture. Je voyais hier portée aux nues une oeuvre d'un artiste reconnu et dont les toiles valent des fortunes : un fond bleu strié de quelques coulures noires ... Et de me dire qu'un gosse de trois ans auquel on confierait un pinceau en ferait tout autant.
Sans doute, mais il faut aussi s'interroger sur nos limites en matière de compréhension ; c'est vrai pour la littérature, la poésie et tous les arts plus généralement. Et je déplore d'être limité. Et puis nous avons des critères de jugement qui nous sont propres. Telle production que l'on trouve géniale paraîtra nulle à d'autres ... et inversement !callune a écrit :C'est donc un mauvais auteur à mon avis. La belle et bonne littérature se goûte et se déguste. Elle contente l'esprit en lui donnant de la matière à réflexion mais doit toujours rester compréhensible. Un écrivain illisible trompe les lecteurs et n'a pas sa place dans ma bibliothèque.Robert a écrit :Je me suis lancé avec curiosité dans la lecture du livre intitulé "La vie comme à Lausanne" d'Erik Orsenna. Ce livre a obtenu le prix littéraire Roger-Nimier.
Je me dois de vous faire cette confidence : Je ne suis pas un intellectuel ... ni un manuel non plus ! Grand dieu, que me reste-t-il ?![]()
Or ce livre, c'est du moins ma conclusion après lecture d'une centaine de pages, s'adresse à des "intellectuels" ; il suppose des connaissances pré-requises en histoire, à propos de la vie politique contemporaine aussi, dont hélas je ne dispose pas. En conséquences je lis alors que la moitié au moins du propos m'échappe complètement. Et de m'accrocher comme noyé à la perche qu'on lui tend aux quelques bribes qui me sont compréhensibles.
Quand j'étais potache à l'école normale, notre prof de français nous avait inculqué ce précepte général : "Lire c'est comprendre !"
A l'époque, c'était une affirmation d'essence pédagogique : Il s'agissait pour nous, futurs pédagogues, de nous assurer que nos élèves comprendraient ce qu'ils lisaient.
Et je viens de me rendre compte qu'avec ce bouquin je lis sans comprendre rien ! Douloureux constat assorti de cette interrogation philosophique : Suis-je encore apte à comprendre la pensée d'autrui dès lors qu'elle s'éloigne des chemins qui me sont familiers ?
Et cette interrogation s'applique à tous les domaines des arts ; cela m'amène au constat de mon incurie en matière, pour exemple, de peinture. Je voyais hier portée aux nues une oeuvre d'un artiste reconnu et dont les toiles valent des fortunes : un fond bleu strié de quelques coulures noires ... Et de me dire qu'un gosse de trois ans auquel on confierait un pinceau en ferait tout autant.