Aujourd'hui, je reviens sur la libérations de nos deux otages, libération qui a coûté leurs vies à deux soldats d'élite.
Le sujet pose le problème plus général de la prise de risques.
Mon réflexe initial a été de condamner nos deux rescapés, coupables d'avoir pris le risque, pour leur désir de loisirs inédits, de mettre d'autres hommes en danger.
Mais le sujet mérite réflexion ...
Car enfin, nos vies ne sont elles pas constituées de prises de risques permanentes : Lorsque je prends le volant de ma voiture, lorsque j'enfourche ma bicyclette, lorsque je décide de m'aventurer en randonnée de montagne, lorsque je m'adonne au ski, lorsque j'entreprends de traverser une voie de circulation etc ... plus généralement quand je pose un pied hors de mon lit ? ...Les prises de risques sont constantes.
Et nos deux otages n'ont pas fait plus que prendre des risques plus grands que l'ordinaire l'autorise, ce que nous même, faisons une rapide introspection, nous avons sans doute déjà fait.
Cependant, il y a les prises de risques nécessaires et les autres.
Si au volant de ma voiture je me prends pour Sébastien Loeb, si sur ma bécane je descends un col comme Nibali, si j'oublie de respecter les mises en garde pour skier hors piste ou randonner en zone réputée dangereuse, implicitement et indirectement, je mets en danger ma propre existence, mais aussi celle des autres qui devront me secourir en cas de nécessité.
Il y a là, je pense, une limite à la prise de risques.
Afin que nos prises de risques ne pèsent pas totalement sur la société, existent les assurances.
Question : Ne faudrait-il pas que nos loisirs qui sortent du commun, telles que la conduite sportive d'une automobile, le vélo, la randonnée en montagne ou le ski hors piste soient couverts par une assurance particulière ? ...
La question est posée.
Alors ?
Encore une assurance ?
Un impôt nouveau, me direz vous.
