La chute
- Robert
- Messages : 26758
- Enregistré le : 21 janv. 2009, 20:38
- Localisation : SARREBOURG
- Contact :
Re: La chute
À l’école normale.
Il est une période de nos existences qui est sans doute la plus importante : le passage de l’enfance à la vie d’adulte.
Je vais tenter d’en faire le tour pour ce qui me concerne.
L’idée de devenir enseignant et plus précisément instituteur m’est venue dans mes soirées d’études au lycée Fabert. À cette époque, j’étais ce qu’il est convenu d’appeler « un bon élève». J’avais beaucoup de copains qui, le soir, venaient me solliciter pour que je leur explique un problème de géométrie ou d’algèbre.
Dans cette période, j’ai pensé être un pédagogue en herbe ; doué aussi pour les sciences exactes. Et sans aucun doute, j’avais des illusions !
À 14 ans aussi, je voulais être libéré de la surveillance de mes parents avec lesquels je commençais à être dans une opposition totale.
L’école normale, complètement gratuite, m’est apparue comme une solution pour m’émanciper de la tutelle de mes parents. Il me restait donc la solution de préparer le concours d’entrée en première année d’école normale d’instituteurs, ce qui n’était pas simple puisque 5 % seulement des concurrents étaient admis.
Le concours se préparait au niveau de la troisième de lycée pour entrer en première année d’école normale c’est-à-dire en seconde .
Je vais donc passer le concours deux fois (un échec) ce qui m’a remis à l’âge normal pour être en seconde de lycée.
Je suis donc entré à l’école normale d’ instituteurs du département de la Moselle en septembre 1954 pour quatre ans d’études.
Quelques anecdotes de ma vie de normalien.
À mon époque, on entrait à l’école normale départementale, d’ instituteurs comme un futur prêtre entre au séminaire !
L’uniforme était la blouse grise. Nous étions une centaine d’élèves répartis en quatre promotions de 25 élèves environ.
En première année d’école normale j’avais 16 ans. Si jusque-là j’avais été un bon élève, j’allais cesser de l’être, en pleine crise d’adolescence. Ce passage est sans doute commun à tout le monde, plus ou moins violent, et je suis passé rapidement du statut de bon élève pour devenir un petit con ! Je mesure aujourd’hui à quel point j’ai dû être insupportable pour mes professeurs et mes parents
Mon avenir assuré j’ai travaillé a minima et usé de toutes les ficelles offertes par les faiblesses de l’administration scolaire. je me suis contenté d’aérer de temps à autre mes manuels ; ce fut le temps de la décadence !
Avec quelques collègues, nous pratiquions l’exercice appelé « faire le mur ». Souvent, nous n’avions d’autre but qu’un défi à l’administration. Il fallait sauter d’une fenêtre dans la cour à 2 mètres en contrebas… Et pour remonter, il existait un petit terre-plein qui rendait l’exercice un peu sportif.
Faire le mur nous exposait au danger de rencontres : celle du« Mimile », concierge de l’école normale, redoutable cerbère qui ne manquait pas de nous dénoncer s’il parvenait à nous surprendre. Le deuxième danger venait de Monsieur Raigneau dit le « snif snif » . Ce personnage redoutable ainsi surnommé à cause de son tic (il reniflait en permanence) était à la fois le surveillant général et le censeur de l’établissement. Je vais m’en faire un ennemi permanent. Je vous dirai pourquoi.
Dans le cadre de ses objectifs pédagogiques, l’école normale confiait aux élèves des responsabilités. Noble intention.
Ainsi me fut confiée l’animation du club photo. À ma disposition j’avais un laboratoire. Rapidement, j’ai transformé le laboratoire en salon de thé, avec café et mirabellle. La mirabelle posait problème ! pour m’éviter que soit découvert cet alcool, j’avais collé sur la bouteille une étiquette portant le mot « révélateur ». Le révélateur était le produit nécessaires au développement des photographies argentiques.
Pendant les vacances de printemps, ne voilà-t-il pas que le censeur dit le « snif snif » entreprend de développer ses propres photos de famille dans le laboratoire dont j’avais la responsabilité. Et ma mirabelle qu’il a utilisée comme révélateur a révélé… le subterfuge !
Mon retour de vacances a été particulier et animé… une convocation chez le directeur de l’école normale avec une sanction dont je n’ai aucun souvenir. Le directeur Monsieur Rustin était plein de mansuétude. Et le surveillant général qui ne m’avait pas en odeur de sainteté, a été confirmé dans son aversion de l’élève DEVELOTTE ! Aversion partagée !
Les élèves de l’école normale étaient chargés de divers travaux de balayage. Tous les matins, après le petit déjeuner, des équipes étaient désignées pour l’entretien de parties des bâtiments. Avec deux copains, j’avais la charge des dortoirs.
Pour économiser nos énergies, j’ai inventé « le service éolien », lequel ne nécessite pas l’usage de balais. Nous ouvrions toutes les fenêtres côté nord et côté sud et le courant d’air opérait le balayage de la poussière et des minons !
Parmi les élèves de ma promotion, nous n’étions que cinq à avoir choisi l’anglais en première langue. Les cours d’anglais étaient donnés à l’école normale de jeunes filles, un vrai bonheur. Pour goûter ce moment de liberté, nous devions traverser la ville de Metz du Nord au Sud à bicyclette.
Une fois arrivés, le cours nous était donné dans une classe et à la place d’une collègue normalienne avec laquelle nous correspondions parfois au moyen de billets glissés dans les encriers des bureaux.
Au retour nous ne manquions pas un arrêt dans un bistrot dont la blonde serveuse avait plu à mon copain Léon !
L’administration des écoles normales de garçons était très libérale… nous jouissions de bons espaces de liberté.
Un mot de nos professeurs qui tous étaient issus du moule « école normale» :
– un professeur de français monsieur Copeau m’a familiarisé avec la poésie, en particulier, celle de Verlaine, de Baudelaire, d’Aragon, de Jacques Prévert….. Celle que lui même aimait. je lui suis reconnaissant.
– Monsieur René Bour, professeur d’histoire et de géographie et surtout auteur d’un livre traitant de l’histoire de Metz ; de grande taille, il était surnommé « le grand Bour». J’aimais bien ses cours illustrés d’anecdotes.
– Monsieur Paul krumbholz,dit «le Kroumir» professeur d’éducation physique et sportive, un entraîneur d’homme remarquable auquel je dois beaucoup de mon amour du sport. Son fils est d’ailleurs entraîneur de l’équipe féminine de France de handball. Olivier Krumbholz ressemble à son père comme deux gouttes d’eau.
– le père « explosions» était notre professeur de physique et de chimie. Il était surnommé le« gnan gnan», monsieur Pfister. Il maniait sans crainte tous les produits chimiques ; nous craignions qu’il fasse sauter tout l’établissement ! Chacune de ses expériences justifiait que nous trouvions refuge sous les bancs de l’amphithéâtre. Avec un plaisir qui se lisait sur son visage, Monsieur Pfister élaborait tous les ans du trinitrotoluène, produit explosif connu ! Se produisait alors une remarquable explosion, les vitres de la classe tremblaient ; parfois c’était un vrai fiasco, et il ne se produisait rien ! La recette du produit avait un défaut !…
Au bout d’un certain temps, nous émergions de nos pupitres, le moment d’inquiétude passé.
Enfin, et surtout, je me souviens du meuble où tous les jours était déposé le courrier destiné aux élèves.
En effet, lors de mes vacances à Cuisery, j’avais fait connaissance d’une jeune fille élève
de l’école normale de Bonneville en Haute-Savoie. Nous avions le même âge. Et pendant deux ans, nous avons entretenu une correspondance suivie ponctuée de rencontres trop rares.
Ce fut le fil rouge de mes deux dernières années d’école normale …
C’était l’âge du premier amour, celui dont on croit qu’il rime avec toujours. Ce ne fut pas le cas.
Ce fut aussi ma première désillusion.
En rimes, une fois n’est pas coutume, elles sont de moi … après la chanson de Georges Brassens.
« Jamais de la vie, on ne l’oubliera,
La première fille qu’on a pris dans ses bras
La première étrangère à qui l’on a dit tu
Mon cœur t’en souviens-tu ? Georges Brassens.
Rencontre.
Une rivière dormante sommeille en son lit
Et sur sa berge des vagues l’éternel clapotis
Un petit pont de pierres pour ce soir de septembre
En fallait-il autant pour enfin nous entendre ?
Et ta main frôla la mienne. inadvertance.
Comme une brise d’un bel été, un souffle, une avance.
Elles se sont prises doigts enlacés pour la soirée
Pour la nuit, pour des jours, j’ai cru l’éternité…
De ma tante Octavie la maison bienvenue
Son escalier se plaint de manière incongrue
Ça sent la cire, la pomme et le frais patchouli
Et le fruit défendu croqué à dents jolies.
Des serments, des missives, des photos, des baisers
Et puis le temps qui passe et qui vient tout user
Photos, papier, fumée, soufre des allumettes
Adieu les grands serments et tendres amourettes.
Je pense aussi au ciel étoilé, qui a inspiré ces mots à Arthur Rimbaud dans sa bohème : «Que d’amours splendides j’ai rêvées»
j’avais rêvées.
………………..
Janvier 1959.
Nouveau départ.
C’est parti pour 28 mois de service militaire. Kaiser allee à Karlsruhe. La marche au pas, des fusils, des canons, des camions, du crapahut dans la boue du pays de Bade et d’inoubliables amis, des cons aussi rencontrés dans les casernements… et puis l’Algérie. Une autre histoire. une longue parenthèse militaire avant la vraie vie d’adulte.
Mais ça, je l’ai écrit il y a longtemps. Il suffira que je retrouve le texte sur mon ordinateur.
Il est une période de nos existences qui est sans doute la plus importante : le passage de l’enfance à la vie d’adulte.
Je vais tenter d’en faire le tour pour ce qui me concerne.
L’idée de devenir enseignant et plus précisément instituteur m’est venue dans mes soirées d’études au lycée Fabert. À cette époque, j’étais ce qu’il est convenu d’appeler « un bon élève». J’avais beaucoup de copains qui, le soir, venaient me solliciter pour que je leur explique un problème de géométrie ou d’algèbre.
Dans cette période, j’ai pensé être un pédagogue en herbe ; doué aussi pour les sciences exactes. Et sans aucun doute, j’avais des illusions !
À 14 ans aussi, je voulais être libéré de la surveillance de mes parents avec lesquels je commençais à être dans une opposition totale.
L’école normale, complètement gratuite, m’est apparue comme une solution pour m’émanciper de la tutelle de mes parents. Il me restait donc la solution de préparer le concours d’entrée en première année d’école normale d’instituteurs, ce qui n’était pas simple puisque 5 % seulement des concurrents étaient admis.
Le concours se préparait au niveau de la troisième de lycée pour entrer en première année d’école normale c’est-à-dire en seconde .
Je vais donc passer le concours deux fois (un échec) ce qui m’a remis à l’âge normal pour être en seconde de lycée.
Je suis donc entré à l’école normale d’ instituteurs du département de la Moselle en septembre 1954 pour quatre ans d’études.
Quelques anecdotes de ma vie de normalien.
À mon époque, on entrait à l’école normale départementale, d’ instituteurs comme un futur prêtre entre au séminaire !
L’uniforme était la blouse grise. Nous étions une centaine d’élèves répartis en quatre promotions de 25 élèves environ.
En première année d’école normale j’avais 16 ans. Si jusque-là j’avais été un bon élève, j’allais cesser de l’être, en pleine crise d’adolescence. Ce passage est sans doute commun à tout le monde, plus ou moins violent, et je suis passé rapidement du statut de bon élève pour devenir un petit con ! Je mesure aujourd’hui à quel point j’ai dû être insupportable pour mes professeurs et mes parents
Mon avenir assuré j’ai travaillé a minima et usé de toutes les ficelles offertes par les faiblesses de l’administration scolaire. je me suis contenté d’aérer de temps à autre mes manuels ; ce fut le temps de la décadence !
Avec quelques collègues, nous pratiquions l’exercice appelé « faire le mur ». Souvent, nous n’avions d’autre but qu’un défi à l’administration. Il fallait sauter d’une fenêtre dans la cour à 2 mètres en contrebas… Et pour remonter, il existait un petit terre-plein qui rendait l’exercice un peu sportif.
Faire le mur nous exposait au danger de rencontres : celle du« Mimile », concierge de l’école normale, redoutable cerbère qui ne manquait pas de nous dénoncer s’il parvenait à nous surprendre. Le deuxième danger venait de Monsieur Raigneau dit le « snif snif » . Ce personnage redoutable ainsi surnommé à cause de son tic (il reniflait en permanence) était à la fois le surveillant général et le censeur de l’établissement. Je vais m’en faire un ennemi permanent. Je vous dirai pourquoi.
Dans le cadre de ses objectifs pédagogiques, l’école normale confiait aux élèves des responsabilités. Noble intention.
Ainsi me fut confiée l’animation du club photo. À ma disposition j’avais un laboratoire. Rapidement, j’ai transformé le laboratoire en salon de thé, avec café et mirabellle. La mirabelle posait problème ! pour m’éviter que soit découvert cet alcool, j’avais collé sur la bouteille une étiquette portant le mot « révélateur ». Le révélateur était le produit nécessaires au développement des photographies argentiques.
Pendant les vacances de printemps, ne voilà-t-il pas que le censeur dit le « snif snif » entreprend de développer ses propres photos de famille dans le laboratoire dont j’avais la responsabilité. Et ma mirabelle qu’il a utilisée comme révélateur a révélé… le subterfuge !
Mon retour de vacances a été particulier et animé… une convocation chez le directeur de l’école normale avec une sanction dont je n’ai aucun souvenir. Le directeur Monsieur Rustin était plein de mansuétude. Et le surveillant général qui ne m’avait pas en odeur de sainteté, a été confirmé dans son aversion de l’élève DEVELOTTE ! Aversion partagée !
Les élèves de l’école normale étaient chargés de divers travaux de balayage. Tous les matins, après le petit déjeuner, des équipes étaient désignées pour l’entretien de parties des bâtiments. Avec deux copains, j’avais la charge des dortoirs.
Pour économiser nos énergies, j’ai inventé « le service éolien », lequel ne nécessite pas l’usage de balais. Nous ouvrions toutes les fenêtres côté nord et côté sud et le courant d’air opérait le balayage de la poussière et des minons !
Parmi les élèves de ma promotion, nous n’étions que cinq à avoir choisi l’anglais en première langue. Les cours d’anglais étaient donnés à l’école normale de jeunes filles, un vrai bonheur. Pour goûter ce moment de liberté, nous devions traverser la ville de Metz du Nord au Sud à bicyclette.
Une fois arrivés, le cours nous était donné dans une classe et à la place d’une collègue normalienne avec laquelle nous correspondions parfois au moyen de billets glissés dans les encriers des bureaux.
Au retour nous ne manquions pas un arrêt dans un bistrot dont la blonde serveuse avait plu à mon copain Léon !
L’administration des écoles normales de garçons était très libérale… nous jouissions de bons espaces de liberté.
Un mot de nos professeurs qui tous étaient issus du moule « école normale» :
– un professeur de français monsieur Copeau m’a familiarisé avec la poésie, en particulier, celle de Verlaine, de Baudelaire, d’Aragon, de Jacques Prévert….. Celle que lui même aimait. je lui suis reconnaissant.
– Monsieur René Bour, professeur d’histoire et de géographie et surtout auteur d’un livre traitant de l’histoire de Metz ; de grande taille, il était surnommé « le grand Bour». J’aimais bien ses cours illustrés d’anecdotes.
– Monsieur Paul krumbholz,dit «le Kroumir» professeur d’éducation physique et sportive, un entraîneur d’homme remarquable auquel je dois beaucoup de mon amour du sport. Son fils est d’ailleurs entraîneur de l’équipe féminine de France de handball. Olivier Krumbholz ressemble à son père comme deux gouttes d’eau.
– le père « explosions» était notre professeur de physique et de chimie. Il était surnommé le« gnan gnan», monsieur Pfister. Il maniait sans crainte tous les produits chimiques ; nous craignions qu’il fasse sauter tout l’établissement ! Chacune de ses expériences justifiait que nous trouvions refuge sous les bancs de l’amphithéâtre. Avec un plaisir qui se lisait sur son visage, Monsieur Pfister élaborait tous les ans du trinitrotoluène, produit explosif connu ! Se produisait alors une remarquable explosion, les vitres de la classe tremblaient ; parfois c’était un vrai fiasco, et il ne se produisait rien ! La recette du produit avait un défaut !…
Au bout d’un certain temps, nous émergions de nos pupitres, le moment d’inquiétude passé.
Enfin, et surtout, je me souviens du meuble où tous les jours était déposé le courrier destiné aux élèves.
En effet, lors de mes vacances à Cuisery, j’avais fait connaissance d’une jeune fille élève
de l’école normale de Bonneville en Haute-Savoie. Nous avions le même âge. Et pendant deux ans, nous avons entretenu une correspondance suivie ponctuée de rencontres trop rares.
Ce fut le fil rouge de mes deux dernières années d’école normale …
C’était l’âge du premier amour, celui dont on croit qu’il rime avec toujours. Ce ne fut pas le cas.
Ce fut aussi ma première désillusion.
En rimes, une fois n’est pas coutume, elles sont de moi … après la chanson de Georges Brassens.
« Jamais de la vie, on ne l’oubliera,
La première fille qu’on a pris dans ses bras
La première étrangère à qui l’on a dit tu
Mon cœur t’en souviens-tu ? Georges Brassens.
Rencontre.
Une rivière dormante sommeille en son lit
Et sur sa berge des vagues l’éternel clapotis
Un petit pont de pierres pour ce soir de septembre
En fallait-il autant pour enfin nous entendre ?
Et ta main frôla la mienne. inadvertance.
Comme une brise d’un bel été, un souffle, une avance.
Elles se sont prises doigts enlacés pour la soirée
Pour la nuit, pour des jours, j’ai cru l’éternité…
De ma tante Octavie la maison bienvenue
Son escalier se plaint de manière incongrue
Ça sent la cire, la pomme et le frais patchouli
Et le fruit défendu croqué à dents jolies.
Des serments, des missives, des photos, des baisers
Et puis le temps qui passe et qui vient tout user
Photos, papier, fumée, soufre des allumettes
Adieu les grands serments et tendres amourettes.
Je pense aussi au ciel étoilé, qui a inspiré ces mots à Arthur Rimbaud dans sa bohème : «Que d’amours splendides j’ai rêvées»
j’avais rêvées.
………………..
Janvier 1959.
Nouveau départ.
C’est parti pour 28 mois de service militaire. Kaiser allee à Karlsruhe. La marche au pas, des fusils, des canons, des camions, du crapahut dans la boue du pays de Bade et d’inoubliables amis, des cons aussi rencontrés dans les casernements… et puis l’Algérie. Une autre histoire. une longue parenthèse militaire avant la vraie vie d’adulte.
Mais ça, je l’ai écrit il y a longtemps. Il suffira que je retrouve le texte sur mon ordinateur.
- Lolo90
- Messages : 18309
- Enregistré le : 17 juil. 2017, 08:39
- Localisation : Belfort (90)
- Contact :
Re: La chute
Un grand merci pour ton récit qui est très émouvant à lire
Tu as une sacrée mémoire pour te rappeler des noms et surnoms de tes anciens professeurs !
Et merci pour les beaux poèmes
Si tu veux , dès que j’aurai récupéré mon Mac début août je pourrai t’envoyer par mail tes souvenirs de la guerre d’Algérie, souvenirs que j’avais copiés
Tu as une sacrée mémoire pour te rappeler des noms et surnoms de tes anciens professeurs !
Et merci pour les beaux poèmes
Si tu veux , dès que j’aurai récupéré mon Mac début août je pourrai t’envoyer par mail tes souvenirs de la guerre d’Algérie, souvenirs que j’avais copiés
- Robert
- Messages : 26758
- Enregistré le : 21 janv. 2009, 20:38
- Localisation : SARREBOURG
- Contact :
Re: La chute
Merci lolo d’avoir lu tout ça.
Ma mémoire est assez médiocre. Comme toutes les mémoires, elle est sélective.
Avec Cécile, je vais remettre mon ordinateur en service dans ma chambre. Je pourrai ainsi retrouver les 150 pages que j’avais écrites il y a assez longtemps. Il me faudra complètement modifier le texte initial dont la forme ne convient pas du tout.
Quand je relis ce que j’ai écrit ci-dessus, j’observe beaucoup de phrases à modifier car Siri ne fait pas exactement ce que je voudrais.
Ma mémoire est assez médiocre. Comme toutes les mémoires, elle est sélective.
Avec Cécile, je vais remettre mon ordinateur en service dans ma chambre. Je pourrai ainsi retrouver les 150 pages que j’avais écrites il y a assez longtemps. Il me faudra complètement modifier le texte initial dont la forme ne convient pas du tout.
Quand je relis ce que j’ai écrit ci-dessus, j’observe beaucoup de phrases à modifier car Siri ne fait pas exactement ce que je voudrais.
- Lolo90
- Messages : 18309
- Enregistré le : 17 juil. 2017, 08:39
- Localisation : Belfort (90)
- Contact :
Re: La chute
Je trouve que tu te débrouilles très bien avec Siri
Si on compare notre niveau d’écriture au tien , moi je vais commencer tout de suite à utiliser Siri
Oups j’ai la réponse de Siri:
Désolé je ne peux parvenir à votre requête
Vous n’avez pas le niveau souhaité pour que j’écrive comme Verlaine
Pfff t’as raison Robert , c’est de la daube Siri
Si on compare notre niveau d’écriture au tien , moi je vais commencer tout de suite à utiliser Siri

Oups j’ai la réponse de Siri:
Désolé je ne peux parvenir à votre requête
Vous n’avez pas le niveau souhaité pour que j’écrive comme Verlaine

Pfff t’as raison Robert , c’est de la daube Siri
Modifié en dernier par Lolo90 le 25 juil. 2023, 05:16, modifié 1 fois.
- Denis
- Messages : 19667
- Enregistré le : 29 déc. 2008, 19:26
- Localisation : Digne les bains
- Contact :
Re: La chute
- Robert
- Messages : 26758
- Enregistré le : 21 janv. 2009, 20:38
- Localisation : SARREBOURG
- Contact :
Re: La chute
Ci-dessus, dans un post que j’ai ouvert à cet effet, je vous ai raconté d’abord ma chute à vélo qui a mis un terme à mon autonomie, puis avec Siri, je vous ai raconté mes souvenirs de jeunesse. Et je me suis arrêté à la fin de mon cursus à l’école normale.
Il y a quelques années, j’avais commencé sous une forme un peu romancée mes souvenirs accumulés pendant la période que j’ai consacrée au service civique de l’État appelée « service militaire».
J’hésite à vous faire part de ces écrits qui n’ont aucun rapport avec le vélo.
Si je le fais, j’ouvrirai une rubrique particulière comme je l’ai fait pour la chute. je ne voudrais surtout pas m’imposer sur le forum avec des éléments qui me sont particuliers.
À vous de me dire ce que vous en pensez.
Il y a quelques années, j’avais commencé sous une forme un peu romancée mes souvenirs accumulés pendant la période que j’ai consacrée au service civique de l’État appelée « service militaire».
J’hésite à vous faire part de ces écrits qui n’ont aucun rapport avec le vélo.
Si je le fais, j’ouvrirai une rubrique particulière comme je l’ai fait pour la chute. je ne voudrais surtout pas m’imposer sur le forum avec des éléments qui me sont particuliers.
À vous de me dire ce que vous en pensez.
- Lolo90
- Messages : 18309
- Enregistré le : 17 juil. 2017, 08:39
- Localisation : Belfort (90)
- Contact :
Re: La chute
Ne t’en fais surtout pas
On se délecte tous de tes récits
Merci encore de nous faire partager les détails de ta vie surtout écrits d’une façon si belle
On se délecte tous de tes récits
Merci encore de nous faire partager les détails de ta vie surtout écrits d’une façon si belle
- Robert
- Messages : 26758
- Enregistré le : 21 janv. 2009, 20:38
- Localisation : SARREBOURG
- Contact :
Re: La chute
Je viens de faire une relecture rapide des pages que j’ai écrites Il y a un bon moment. Je pense qu’il y a autour 150 pages. je vais donc me lancer dans une entreprise qui ressemblera à celle des romanciers du XIXe siècle : une publication à épisode.
Mise à part dans un coin du forum, ça laissera la liberté de lire ou de ne pas lire.
- Lolo90
- Messages : 18309
- Enregistré le : 17 juil. 2017, 08:39
- Localisation : Belfort (90)
- Contact :
Re: La chute
Ah c’est une très bonne nouvelle pour nousRobert a écrit : ↑26 juil. 2023, 11:39Je viens de faire une relecture rapide des pages que j’ai écrites Il y a un bon moment. Je pense qu’il y a autour 150 pages. je vais donc me lancer dans une entreprise qui ressemblera à celle des romanciers du XIXe siècle : une publication à épisode.
Mise à part dans un coin du forum, ça laissera la liberté de lire ou de ne pas lire.
- Denis
- Messages : 19667
- Enregistré le : 29 déc. 2008, 19:26
- Localisation : Digne les bains
- Contact :
Re: La chute
J’en bave d’impatience!