Vieux souvenirs
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Lolo90
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Re: Vieux souvenirs
Moi je préfère regarder les couchers de soleil c'est moins crevant
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Denis
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Re: Vieux souvenirs
Hé oui, avoir un bateau coute cher… Une des solution qu’on ceux qui sont proches de la mer (comme mon beau frère) c’est d’avoir un petit Zodiac, que tu installes sur une remorque, et que tu ramènes chez toi après ta partie de pêche. Ca t’évite de payer un anneau dans un port… Mais même ça, c’est un budget…
Mais je crois que si je devais aller habiter en Corse, ce serait une dépense que je ferais, ne serait-ce que pour visiter les petites calanques inaccessibles, et mouiller quelques lignes… Le rêve…
Mais je crois que si je devais aller habiter en Corse, ce serait une dépense que je ferais, ne serait-ce que pour visiter les petites calanques inaccessibles, et mouiller quelques lignes… Le rêve…
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Robert
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Re: Vieux souvenirs
Je pense moi aussi que si j’avais résidé au bord de la mer, j’aurais eu un bateau… Un petit bateau bien entendu. Si tu devais habiter la Corse, il faudrait bien t’équiper d’un zodiaque. Au minimum !Denis a écrit : ↑04 avr. 2025, 20:48 Hé oui, avoir un bateau coute cher… Une des solution qu’on ceux qui sont proches de la mer (comme mon beau frère) c’est d’avoir un petit Zodiac, que tu installes sur une remorque, et que tu ramènes chez toi après ta partie de pêche. Ca t’évite de payer un anneau dans un port… Mais même ça, c’est un budget…
Mais je crois que si je devais aller habiter en Corse, ce serait une dépense que je ferais, ne serait-ce que pour visiter les petites calanques inaccessibles, et mouiller quelques lignes… Le rêve…
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béni
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Re: Vieux souvenirs
Ça donne envie de se mettre à la pêche !
De mon côté j'ai essayé quand j'essaie enfant, mais j'étais bien trop impatient. Ça serait toujours le cas maintenant je suppose ! Rester assis des heures en attendant le poisson, ça ne me convient pas !
En revanche je peux le faire pour la chasse. Néanmoins cela fait des années que je ne suis pas allé chasser 
.
Ma compagne est elle aussi férue de pêche mais pareil ; faute de temps, cela fait des années qu'elle n'a pas pratiqué.
J'ai l'impression que comme beaucoup d'activités, ce loisir est pratiqué ET pour le côté "sportif" ET pour le côté nature, dans des proportions qui varient d'un individu à l'autre
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En tous cas ça laisse des souvenirs et de chouettes histoires à raconter
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!De mon côté j'ai essayé quand j'essaie enfant, mais j'étais bien trop impatient. Ça serait toujours le cas maintenant je suppose ! Rester assis des heures en attendant le poisson, ça ne me convient pas !
En revanche je peux le faire pour la chasse
. Néanmoins cela fait des années que je ne suis pas allé chasser .Ma compagne est elle aussi férue de pêche mais pareil ; faute de temps, cela fait des années qu'elle n'a pas pratiqué.
J'ai l'impression que comme beaucoup d'activités, ce loisir est pratiqué ET pour le côté "sportif" ET pour le côté nature, dans des proportions qui varient d'un individu à l'autre
.En tous cas ça laisse des souvenirs et de chouettes histoires à raconter
.et la lumière fut
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Lolo90
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Re: Vieux souvenirs
Je n'ai jamais pêché à la ligne de ma vie.béni a écrit : ↑08 avr. 2025, 07:51 Ça donne envie de se mettre à la pêche
De mon côté j'ai essayé quand j'essaie enfant, mais j'étais bien trop impatient. Ça serait toujours le cas maintenant je suppose ! Rester assis des heures en attendant le poisson, ça ne me convient pas !
En revanche je peux le faire pour la chasse
Ma compagne est elle aussi férue de pêche mais pareil ; faute de temps, cela fait des années qu'elle n'a pas pratiqué.
J'ai l'impression que comme beaucoup d'activités, ce loisir est pratiqué ET pour le côté "sportif" ET pour le côté nature, dans des proportions qui varient d'un individu à l'autre
En tous cas ça laisse des souvenirs et de chouettes histoires à raconter
Une fois je suis allé à la pêche au hareng en mer mais seulement une quinzaine de minutes car le capitaine a dû me redéposer au port tellement j'étais malade
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Denis
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Re: Vieux souvenirs
Les Belfortains n’ont pas le pied marin!
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Lolo90
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Robert
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Re: Vieux souvenirs
Souvenirs de potaches.
Pendant deux ans, la première et la terminale à l’école normale, nous avions simplement joué, pour nous distraire un peu, une période de l’histoire, celle de Napoléon Ier.
Dans notre promotion, nous avions choisi un empereur. Notre empereur se prénommait Léon, il était prédestiné pour devenir Napo…Léon ! Comme un président de la république choisit ses ministres, notre empereur avait choisi son entourage et ses généraux. M’avait été dévolu le rôle du général Cambronne. Il m’allait comme un gant. À cette époque, j’avais dit merde à mes parents, à mes professeurs, à la république, comme le général Cambronne avait dit merde aux Anglais !
La superbe de notre Napoléon avait baissé d’un cran à mes yeux : dans notre dortoir son lit jouxtait le mien. Un matin silencieux, alors que tout le monde dormait encore et que j’étais éveillé, j’ai toujours été matinal, je me suis aperçu que le lit de Napoléon avait dans son milieu une petite tente agitée de curieux soubresauts. L’empereur alité se masturbait. j’ai gardé ce détail pour moi afin que le prestige impérial demeure ! et j’ai enregistré définitivement que les grands de ce monde sont soumis aux turpitudes communes.
Autre anecdote, à l’école normale chaque promotion avait son Bacchus. Ce rôle important, pour la promotion 54 -58 avait été attribué à mon ami Philippe. Au réfectoire, nous étions en tablées de six convives. Sans doute dans le but d’écouler des surplus de production viticole, chaque tablée se voyait gratifiée d’un litre et demi de vin d’Algérie. Je vois encore les étiquettes sur les bouteilles de vin : la mentionYaouled avec le visage d’un petit garçon. Nous n’en étions pas encore au temps où la moindre allusion à une boisson alcoolisée doit être accompagnée de la locution « avec modération ». En ce temps là, le vin pouvait être bu sans modération !
Chacun des six convives avait donc droit à un ou deux verres de vin, ce qui était raisonnable. Cependant, un jour, Philippe, notre Bacchus de la promotion, se trouva mis au défi de boire seul le litre et demi de vin attribué à la table. Philippe pour faire honneur à son titres s’ exécuta, prit assez rapidement la couleur verte qui précède le vomissement et passa aux toilettes le reste de la journée.
……
Mes rapports avec l’alcool ont été rares et douloureux ! Je me souviens de ma peu glorieuse, première et je pense dernière cuite. Nous étions en moniteurs de colonies de vacances dans la ville du Mans. J’avais 18 ans. Dans le groupe des moniteurs était Jean, un peu plus âgé que nous, ceinture noire de judo, ce qui lui donnait une aura particulière. Nous étions libres ce soir là. Et Jean qui l’était aussi, de me proposer de faire tous les bars de l’avenue Léon Bollée. L’ avenue Léon Bollée est une longue avenue de la ville du Mans. Je ne saurais vous dire combien de bars elle recelait. Et j’ai goûté là un certain nombre de breuvages que jamais plus je n’ai bu depuis, d’invraisemblables mélanges de jaunes d’oeufs et d’alcools inconnus. J’ai retrouvé ce soir là mon dortoir et reconnu mon lit en titubant.
Le lendemain était prévu une excursion au Mont-Saint-Michel. J’ai vu le Saint Mont-Saint-Michel à travers les brumes d’un coma éthylique finissant, et avec des douleurs digestives insupportables. Cette première leçon m’a été profitable, et je me suis toujours abstenu depuis des excès alcooliques.
Notre jeunesse n’a connu de drogue que l’alcool et le tabac. Notez qu’elles suffirent à altérer sérieusement la santé de nos générations. Aujourd’hui hélas se sont ajoutés bien d’autres poisons.
Pendant deux ans, la première et la terminale à l’école normale, nous avions simplement joué, pour nous distraire un peu, une période de l’histoire, celle de Napoléon Ier.
Dans notre promotion, nous avions choisi un empereur. Notre empereur se prénommait Léon, il était prédestiné pour devenir Napo…Léon ! Comme un président de la république choisit ses ministres, notre empereur avait choisi son entourage et ses généraux. M’avait été dévolu le rôle du général Cambronne. Il m’allait comme un gant. À cette époque, j’avais dit merde à mes parents, à mes professeurs, à la république, comme le général Cambronne avait dit merde aux Anglais !
La superbe de notre Napoléon avait baissé d’un cran à mes yeux : dans notre dortoir son lit jouxtait le mien. Un matin silencieux, alors que tout le monde dormait encore et que j’étais éveillé, j’ai toujours été matinal, je me suis aperçu que le lit de Napoléon avait dans son milieu une petite tente agitée de curieux soubresauts. L’empereur alité se masturbait. j’ai gardé ce détail pour moi afin que le prestige impérial demeure ! et j’ai enregistré définitivement que les grands de ce monde sont soumis aux turpitudes communes.
Autre anecdote, à l’école normale chaque promotion avait son Bacchus. Ce rôle important, pour la promotion 54 -58 avait été attribué à mon ami Philippe. Au réfectoire, nous étions en tablées de six convives. Sans doute dans le but d’écouler des surplus de production viticole, chaque tablée se voyait gratifiée d’un litre et demi de vin d’Algérie. Je vois encore les étiquettes sur les bouteilles de vin : la mentionYaouled avec le visage d’un petit garçon. Nous n’en étions pas encore au temps où la moindre allusion à une boisson alcoolisée doit être accompagnée de la locution « avec modération ». En ce temps là, le vin pouvait être bu sans modération !
Chacun des six convives avait donc droit à un ou deux verres de vin, ce qui était raisonnable. Cependant, un jour, Philippe, notre Bacchus de la promotion, se trouva mis au défi de boire seul le litre et demi de vin attribué à la table. Philippe pour faire honneur à son titres s’ exécuta, prit assez rapidement la couleur verte qui précède le vomissement et passa aux toilettes le reste de la journée.
……
Mes rapports avec l’alcool ont été rares et douloureux ! Je me souviens de ma peu glorieuse, première et je pense dernière cuite. Nous étions en moniteurs de colonies de vacances dans la ville du Mans. J’avais 18 ans. Dans le groupe des moniteurs était Jean, un peu plus âgé que nous, ceinture noire de judo, ce qui lui donnait une aura particulière. Nous étions libres ce soir là. Et Jean qui l’était aussi, de me proposer de faire tous les bars de l’avenue Léon Bollée. L’ avenue Léon Bollée est une longue avenue de la ville du Mans. Je ne saurais vous dire combien de bars elle recelait. Et j’ai goûté là un certain nombre de breuvages que jamais plus je n’ai bu depuis, d’invraisemblables mélanges de jaunes d’oeufs et d’alcools inconnus. J’ai retrouvé ce soir là mon dortoir et reconnu mon lit en titubant.
Le lendemain était prévu une excursion au Mont-Saint-Michel. J’ai vu le Saint Mont-Saint-Michel à travers les brumes d’un coma éthylique finissant, et avec des douleurs digestives insupportables. Cette première leçon m’a été profitable, et je me suis toujours abstenu depuis des excès alcooliques.
Notre jeunesse n’a connu de drogue que l’alcool et le tabac. Notez qu’elles suffirent à altérer sérieusement la santé de nos générations. Aujourd’hui hélas se sont ajoutés bien d’autres poisons.