
La semaine dernière, encore en bonne forme de la sortie sur quelques jours que nous avons faite en Allemagne, je me suis dit que ça serait bien que je re-franchisse enfin la barre des 100 km... Cela ne m'était pas arrivé depuis au moins 15 ans, peut être 20...
Il y a 6 ans j'avais atteint les 96 km mais je m'étais reservé "exprès" pour faire un 100 plus tard. Qui n'arrive que maintenant !
Planification rapide de l'itinéraire en fin de semaine dernière, je regarde la météo : le lundi s'y colle bien : 25 °C, ensoleillé. Je pose donc mon lundi et prépare tout ça !
Petite préparation du vélo dimanche pour qu'il soit tout pimpant, préparation du petit matos à côté...
Comme j'y vais avec le vélo de rando, je me permet de prendre du matos de confort : une batterie externe, un couteau pour le casse-dalle, beaucoup de bouffe, une bouteille d'1,5 L d'eau en rab... Par conséquent je partirais avec 2 sacoches !
Lundi matin, réveil tôt, comme pour aller au taf



Départ tranquille vers 08 h, ça fait des années que je n'ai pas roulé autant, je préfère ne pas coincer au bout de 30 bornes


Ça roule ma foi pas mal... Un peu mal aux pattes après 15 bornes, mais je m'aperçois que je force un peu sur la cadence, je ralenti donc un peu. 5 bornes plus loin tout va bien

La route que j'ai prévue comporte 1 pont barré et 1 route barrée. Par miracle j'arrive quand même à m'y retrouver, malgré mon absence de sens de l'orientation.
Entre Bischoffsheim et Obernai, la piste cyclable passe par les vignes ; plutôt sympa ! Il y a des voitures car ce sont déjà les vendanges


Au détour des vignes, une vue assez spéciale



10 bornes avant la montée, j'entame le sucre ! Pas envie de coincer pendant l'ascension !

Au détour des virages dans les vignes, le Mont Sainte-Odile se montre ! Dans quelques bornes les cuisses vont commencer à chauffer


À vrai dire depuis cette photo l'ascension commence ; on est déjà sur du 3/4 % de moyenne 2 villages avant le pied de la bosse. Puis, juste à la sortie de Saint-Nabor, la montée du Sainte-Odile commence directement dans le dur :

Le premier tiers de l'ascension se fait à 7 ou 8 % de moyenne ; je ne me souvenais pas de ce détail

Et c'est parti pour une première partie de 7,5 km pour 400 m de D+ ! Sur cette distance on couvre les deux tiers de l'ascension.
Encore un gros avantage de faire cela un lundi : je n'ai croisé PERSONNE sur cette partie. Pas un vélo, pas une voiture, pas une moto. Le silence complet ponctué par le vent et le chant des oiseaux, ça fait un bien fou.
Arrive la borne qui annonce les 5 derniers kilomètres :

Et là c'est plutôt pépère : du 5 % de moyenne jusqu'en haut, avec le bon rythme et le bon braquet on fait cela en étant à peine essouflé. Cela permet de profiter du paysage !
Pas loin après cette borne un type en vélo électrique me double en me disant "c'est dur hein ?"

Juste avant le sommet je double un retraité qui manifestement était en souffrance, il a mis pied à terre juste avant que je le double. Lui aussi me dira "C'est dur dur !" après que l'on se soit salué


Le sommet est enfin là ; j'en profite pour faire une pause sandwich une grosse demi-heure avant de repartir.


La redescente est faite en à peine 10 mn, il y a toujours ce côté un peu frustrant

Récupération de la voie verte entre Ottrott et Rosheim : "Portes bonheur, le chemin des carrières". Si j'ai bien compris c'est une voie verte qui suit l'ancien chemin de fer qui permettait d'emmener les pierres depuis... les carrières du coin, donc


C'est une voie vraiment très sympa, profil descendant dans ce sens, qui traverse la campagne et les vignes de ce coin du Bas-Rhin.
Petite photo du vélo le long du chemin


La piste fait 11 km, ça passe vite et c'est vraiment très joli. À refaire !
Passage par Molsheim, les agriculteurs du coin viennent de retourner la terre, la faune locale en profite pour vermiller un poil


La sortie "sportive" est terminée ! Je récupère le canal de la Bruche où le reste de la famille me rejoint pour aller se rafraîchir au "ravito des cyclos", un café-bar sympathique le long du canal





Une petite vingtaine de bornes plus loin nous sommes à la maison ; arrivés vers 16 h, pile pour le goûter

Pas de courbatures le lendemain, parfait

