Sonchamps

[Karlito]

Ouais, et puis à notre époque quand y'avait pas de cardio on mattait les gonzesses sur le bord du circuit. Et puis quand c'était la notre on pouvait lui faire un petit bisou de la main ! (même si c'était pas la notre)

Et pis le soir d'une course aussi les courbes féminines c'est sympa aussiiiiiiiiiiiiiii !

Sacré génération !

[Laulau]

Le reste de la roue n'a pas morflé?
Tant que toi t'as rien, c'est l'essentiel!

Roue réparée aujourd'hui même en 2 temps 3 mouvements. 2 belles rayures sur le profil anodisé de la jante mais bon, on va dire que cette roue a du vécu maintenant ! Et quand elle tourne, ça ne se voit pas !

C'était les Eurus ?

[Laulau]

Effectivement ....
C'est un avis personnel, qu'en regardant trop le cardio tu n'oses pas aller chercher les dernières puls qui peuvent te permettre de tenir les roues et de basculer la difficulté, en priant qu'ensuite les gars se relèvent et que tu puisses récupérer. Tandis que sans cardio, c'est le mental qui t'aide, le bobo aux jambes est celui qui dit stop.

En course c'est pire, pendant que tu regardes le cardio, tu peux oublier de t'alimenter, de regarder ou tu poses tes roues, et ne parlons pas du coté tactique... Laulesp vient de nous le dire, "les puls sont trop hautes je coupe les gaz"....Mais il n'a pas pensé que derrière ils auraient pu exploser tout autant...Pouvoir placer une mine est déjà un luxe, mais il faut aller au bout des choses, soit on continue, soit on constate que derrière ça ne creuse pas et c'est inutile de gaspiller ses forces.

....J'ai gagné une course échappé seul 35 bornes avec 25 secondes d'avance...Avec des coéquipiers derrière qui géraient aussi, ça aide....

Moi ça ne m'a jamais freiné.
Heureusement, vu que j'ai un cœur qui monte haut, je n'irais pas bien vite.
Et puis quand je suis dans le dur, a vouloir m'accrocher coute que coute à la roue qui est devant moi, je n'ai pas le loisir de regarder l'écran du cardio. Après, ce sont les jambes qui coincent et là je me dis que la limite a été dépassée.
Je me souviens de la Bourguignonne 2007, dans un petit col de 5 km ou j'ai tenu 4 km à m'accrocher au mental aux roues des meilleurs. A cet instant, les jambes ne suivaient plus, pédalage carré, plus aucune efficacité et au revoir les copains; lorsque j'ai fait la synthèse de mon relevé Polar aprés la cyclo, je me suis aperçu que j'avais été tout au long de ce passage qui avait duré une dizaine de minutes entre 192 et 199 puls/min. C'est sur que si j'avais tenu compte de ces données, j'aurai coupé bien avant !
Maintenant, pour de longs cols, c'est différent et c'est sur qu'il faut se fixer des limites à ne pas dépasser aux risques d'être mal pendant toute l'ascencion