Le 216 kms, c'est à dire le parcours historique de l'Ardéchoise (si beau temps, sinon le 170 kms).
Et dimanche matin : 1h vélo souple petit plateau + 2h cap.
Après, c'est le début de l'affutage...Roth sera lundi dans 20 jours
Roth est effectivement un gros morceau à tout point de vue, même entrainé! Après, je ne pense pas que cela soit beaucoup plus dur qu'un brevet de 600 en vélo ou les très longues distances en vélo.
.....tu pars demain alors pour l'Ardéchoise...!! bonne route...
Bonne route, François! Et si tu croises Ghislaine (qui a fait le DFU avec nous l'année dernière), fais lui la bise de notre part!!! Mes amitiés au parents, aussi!
Un petit coucou de retour de l'Ardéchoise.
Dans la nuit de vendredi à samedi, la pluie commence à tomber et à redoubler vers 4h du matin... au lever la pluie à cesser, petit-dej, et au moment de gonfler les pneus, l'orage éclate, et la pluie s'installe.
Départ pendant une accalmie, et au moment d'aborder le col du buisson, de nouveau la pluie et elle nous quittera pas pendant toute la montée du col, et de la descente. Dans la descente les réflexes reviennent, et je descends plutôt pas mal tout en assurant. La route est détrempée, et tout le monde ou presque descend prudemment.
Au col des Nonières la pluie, je prends mon allure de croisière, que je tiendrai jusqu'au Col de Mezihlac. Au sommet, je regarde le ciel, et un gros nuage assez menacant persiste. La question existentielle : le parcours de 220 kms ou celui de 176 kms?
Je me décide pour le 220 et j'aborde la descente du col. A Antraigue, le ciel commence à s'éclaircir, et un peu de chaleur qui est la bienvenue.
Col d'Aizac, quelques pourcentages à 7%, mais il se monte bien. A buzet, un bénévole me dit que le parcours n'emprunte pas le col de la Barricode pour cause d'éboulis, et montée directe au Mont Gerbier de Joncs sous le soleil, la chaleur, le ciel étant totalement dégagé. L'arrivée sur le plateau marque aussi l'arrivée du vent, et à 2ou 3 kms du Mont Gerbier, le vent redouble, l'air se rafraichit. Je profite de la vue panoramique à 180° avec de nombreux volcans. Je me couvre avant d'aborder la descente et fais attention dans certains virages à découvert au vent. La descente est usante puisqu'elle nécessite de tourner les jambes. A Saint Martin pose ravito avant d'aborder les 15kms du col de Clavière. J'arrive à la barrière horaire de Faydaparet (orthographe approximative) avec 1 h 30 d'avance sur la barrière horaire. Avant d'aborder le col de Rochepaul (une formalité) et surtout la nouveauté ou le retour au source puisque c'était le col emprunté par l'Ardéchoise jusqu'en 2001, le col de la Lalouvesc. Ce col je l'ai senti passer dans les jambes ... après 2 ou 3 kms de montée, 3 kms à 6 -7 - 7,5% qui font mal aux jambes, et apparaissent interminables. Au milieu du 2ème kilo à 7,5%, petit coup de mou. Je me concentre sur mon coup de pédales puis la pente se radoucit, et j'aperçois une tente ravito en eau. Je m'arrête, avale ce qu'il me reste de ravito dans les poches, un verre d'eau gazeuse, et recharge du bidon. Je repars avec deux gars d'un même club. Au sommet du col, on aborde la descente finale sur Saint Felicien (ou plutôt faux plat descendant), les unités se regroupent. Finalement, descente en file indienne (une vingtaine) à plus de 40kms/h sur la plaque, mains en bas du guidon jusqu'à Saint Felicien.
Au final, 230 kms en 10h43, 130 puls de moyenne, 4.200 m de dénivelé et de bonnes sensations globalement. Comme l'année passée, même si les pourcentages des cols n'apparaissent pas importants, c'est un parcours usant, où l'on est toujours en prise, même dans les descentes, avec la majorité des routes qui sont bien granuleuses et ne rendent pas. Et çà s'est traduit sur la roue libre ... je fais quelques passages sur le 28 dents dans les pentes à 7% du col de Lalouvesc.
Bref, une belle journée. Je me suis bien régalé malgré la pluie du départ.
Aujourd'hui retour à Digne et une petite sortie cap d'une heure en endurance, Roth oblige.
Voilà demain, c'est le début de l'affutage avant Roth qui est maintenant très proche.
....chapeau François..!! le choix du 220 dans de telles conditions démontre ta "pugnacité"... 130 de moyenne tu as tapé dans la "graisse" mais n'en perds pas de trop car il y a maintenant Roth...Encore Bravo...
Quelle graisse??? Il va etre sec comme un "stoquefiche" notre François!!!
En meme temps c'est ce qu'il faut... Bravo! Il va arriver en Allemagne avec le couteau entre les dents!
Denis a écrit :Quelle graisse??? Il va etre sec comme un "stoquefiche" notre François!!!
En meme temps c'est ce qu'il faut... Bravo! Il va arriver en Allemagne avec le couteau entre les dents!
....s'il ne tape pas dans la "graisse" il va entamer le muscle alors et là, c'est pas bon du tout...
Denis a écrit :Quelle graisse??? Il va etre sec comme un "stoquefiche" notre François!!!
En meme temps c'est ce qu'il faut... Bravo! Il va arriver en Allemagne avec le couteau entre les dents!
Vu les rations que j'ingurgite à chaque repas, il n'y as pas de risque! Poids stabilisé à 79 kilos depuis quasiment deux mois, et pas de régime. Je fais juste attention à varier l'alimentation (avec un soupçon le soir de sélénium ou de germe de blés pour éviter les carences), et à pas taper dans les muscles après l'entrainement en mangeant assez rapidement après les séances.
Comme dit Tad, faut pas être trop sec pour un IM, ça peut faire des dégâts le jour de la course. Comme d'hab, tout est question de mesure!
J'ai oublié un aspect dans mon compte rendu. Du départ jusqu'au col de Mézilhac où le parcours de 176 et de 220 se séparent, ce qui est marquant c'est que jusqu'à Mézilhac, il y a un peloton impressionnant type marmotte. Après le col sur le parcours du 220 on se retrouve à quelques cyclistes, entre "initiés" et l'ambiance devient extrêmement sympa.
Le contraste est assez saisissant!
Aujourd'hui 1600 m de nat avec 8x25m sprint, 5x50 vite, et 3x100vite + éduc.
Vu les rations que j'ingurgite à chaque repas, il n'y as pas de risque! Poids stabilisé à 79 kilos depuis quasiment deux mois, et pas de régime. Je fais juste attention à varier l'alimentation (avec un soupçon le soir de sélénium ou de germe de blés pour éviter les carences), et à pas taper dans les muscles après l'entrainement en mangeant assez rapidement après les séances.