Hier je me suis soumis à un IRM prescrit par mon rhumatologue, aux fins de déterminer éventuellement les causes de mes difficultés à marcher correctement.
J'aurai les résultats en début de semaine prochaine, lesquels, j'en ai bien conscience, n'intéressent que moi.
Mon propos est ailleurs.
Il existe deux endroits où l'esprit bat librement la campagne : les églises, pendant les offices, et les salles d'attente en médecine.
Hier donc, je me suis trouvé confronté à la seconde alternative, dans le rôle du patient qui patiente. Dans la crainte d'être en retard, infondée d'ailleurs, j'étais arrivé une demi-heure avant mon rendez-vous ... avec, devant moi un temps long, vide d'activités autres que réflexions, d'autant que, bien entendu, il y avait du retard pour les consultations.
La salle réservée à l'attente, meublée de chaises très largement isolées, covid oblige, m'a interpelé par sa forme au sol : Imaginez un vaste triangle isocèle coupé en son sommet. Des murs tarabiscotés. Et de me demander comment, au fil du temps, dans le vaste bâtiment de l'hôpital, a pu se dessiner cette salle aux curieux contours.
Mieux, les murs ont été ornées de plusieurs fresques, paroles de célébrités diverses, images de nature à provoquer des réflexions.
Voilà un moyen utile d'occuper l'esprit errant des patients qui patientent.
Je vous en livre deux exemples que j'ai pris le temps (j'en avais !) de photographier.
Une première que je prends pour moi avec mes divagations politiciennes :
Enfin une deuxième qui pourrait être une utile philosophie de l'existence :
