Il y aurait sans doute beaucoup à dire et à écrire à propos des livres et de la lecture.
Lorsque mes pas me portent dans les grands temples du livre que sont les espaces culturels, je suis sidéré du nombre d'ouvrages proposés et je me pose la question de savoir si tout cela trouvera preneur. Si j'étais écrivain et vivais de ma plume, j'aurais de franches inquiétudes quant à ma survie !
En effet, je fais le constat que tout le monde, les jeunes aussi et surtout, sont bien plus devant des écrans que devant des écrits livresques. Smartphone, téléphones, tablettes, ordinateurs, télévision ...
Les livres ont été, pendant des siècles, instruments uniques de la connaissance et de la culture. Je dois beaucoup à Gutenberg et son invention divine de l'imprimerie.
Cependant, depuis plusieurs décennies, les livres subissent la concurrence de nouveaux médias dont j'ai fait état plus haut.
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Le fond de ma culture a été imprégnée par le livre.
J'ai dans mon enfance, épuisé tout ce que produisait à l'époque "la bibliothèque verte", de Curwood à London en passant par Jules Verne et la comtesse de Ségur !
J'ai longtemps voué un culte aux bouquins et j'en ai acheté à crédit dans des éditions de luxe. Ils dorment à présent dans la bibliothèque de mon salon et n'en sortent plus guère qu'exceptionnellement ! Il me vient parfois l'envie de relire du Rabelais ou du Voltaire ...
J'ai les oeuvres complètes de Louis Pergaud, Rabelais, Voltaire, Marcel Pagnol ... et des encyclopédies, des Atlas, tous livres volumineux et peu pratiques qui nécessitent une table pour être consultés.
Quelle valeur peuvent avoir ces ouvrages ?
Je crains qu'ils ne vaillent plus rien et ne soient précieux que pour moi, comme ces meubles rustiques un temps si recherchés et qui, aujourd'hui, ne valent plus guère que par le feu que l'on pourrait en faire aux fin de se chauffer !
Le temps passe ... Les modes aussi !